Genesis The Lamb

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Dernière heure #282
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 22 septembre 2025

Par André Thivierge, chef des nouvelles de Famille Rock

Retrouvailles de 4 des 5 membres de la formation classique de Genesis.

Les quatre cinquièmes de la formation classique de Genesis se sont réunis la semaine dernière à Londres, au siège de Dolby à Soho, pour une écoute du nouveau mixage Atmos de l’album Lamb Lies Down On Broadway issu de l’édition Super Deluxe du 50e anniversaire, qui sortira le 26 septembre chez Rhino Music.

Tony Banks, Peter Gabriel, Steve Hackett et Mike Rutherford étaient tous présents, seul le batteur Phil Collins était absent, se remettant d’une opération du genou chez lui en Suisse. 

Dans une ambiance détendue et enjouée, le groupe a évoqué les origines du concept de l’opus de 1975. « Nous voulions faire quelque chose d’un peu plus ambitieux et plus grand, et nous avons pensé que c’était l’occasion rêvée », a déclaré Gabriel, qui a remixé l’album dans son studio Real World avec Banks. « Il y a eu quelques discussions sur la direction à prendre et sur qui allait écrire l’histoire ou les paroles, mais nous avons fini par nous mettre d’accord. Ce fut une période difficile pour nous tous. »

« Ce n’était pas l’album le plus facile à réaliser pour Genesis. Quand on est en plein dedans, dans le feu de l’action au quotidien, c’était assez difficile à tous points de vue, car nous traversions tous des difficultés personnelles différentes », a ajouté Hackett. « Ce n’était donc pas l’album le plus facile à réaliser pour Genesis, mais je trouve qu’il est vraiment magnifique. »

Le quatuor a pu découvrir le nouveau coffret et signer des autographes avant d’entrer dans le studio de lecture Atmos devant un public spécialement invité pour participer à une séance de questions-réponses avec Alex Petridis, journaliste musical au Guardian, qui avait interviewé le groupe et rédigé les notes de pochette du livre relié inclus dans le nouveau coffret.

Le cadre new-yorkais de l’histoire de Rael, un enfant des rues portoricain, et de son voyage surréaliste dans un monde souterrain bizarre, était selon eux, une tentative d’éloigner la métaphore de Gabriel sur l’introspection personnelle du paysage très anglais des albums précédents tels que Foxtrot et Selling England By The Pound.

« Quand on va à New York pour la première fois, c’est l’une des villes les plus excitantes au monde », a-t-il déclaré. « Je pensais qu’il serait plus facile pour moi et pour l’histoire d’être accepté s’il y avait une certaine distance. J’étais un grand fan de West Side Story, donc il y a un peu de ça là-dedans, et puis il y a d’autres influences, comme les films d’Alejandro Jodorowsky. C’était en quelque sorte une quête de soi, mais à travers le personnage de ce gamin portoricain. »

Hackett lui-même a demandé à Gabriel s’il avait inventé le punk rock avec ce concept. « Nous étions un peu en avance sur l’Angleterre », a admis Gabriel. « Il y avait probablement quelque chose qui émergeait à New York. »

Le groupe se souvient avoir écrit l’album dans la maison infestée de rats de Headley Grange. « On entendait les rats courir dans les conduits d’aération », raconte Hackett. « Soit ça, soit la maison était hantée. Jimmy Page dit qu’elle était hantée. » Il est certain que quelque chose de surnaturel s’est produit ; Banks explique que certains des meilleurs moments de l’album ont été créés à la dernière minute, pour combler les lacunes musicales de l’histoire. « Le premier d’entre eux a fini par être « The Grand Parade Of Lifeless Packaging », qui a commencé comme un petit gribouillage qui s’est transformé en une chanson assez originale, et l’autre était « The Carpet Crawlers », a-t-il déclaré.

Ils ont affirmé que jouer l’album de 94 minutes dans son intégralité en tournée était également une entreprise délicate. « Aucun groupe sensé ne le ferait jamais », a déclaré Banks. « Les premiers concerts ont été assez difficiles. Nous ne jouions pas aussi bien que nous l’avons fait par la suite et j’avais l’impression que nous étions constamment en train de gravir une pente. »

« Il était très difficile de se souvenir de tout dans l’ordre », a ajouté Hackett. « Je me disais : « J’espère que mes doigts vont se placer au bon endroit, quelle chanson vient ensuite ? » Mais cela semblait fonctionner. »

En repensant à cet album tentaculaire, le groupe a estimé qu’il comprenait certaines de leurs meilleures compositions – « Peter et moi… étions tous deux d’accord pour dire que le meilleur moment des débuts de Genesis est probablement celui où le volume monte dans « Fly On A Windshield » », a déclaré Banks – ainsi que quelques imperfections parfaites. « À l’époque, nous étions des perfectionnistes fascistes, obsédés par chaque petit détail et souvent incapables d’obtenir le résultat souhaité », a déclaré Gabriel. « Mais ces imperfections qui vous irritaient énormément à l’époque lui confèrent parfois un certain charme. »

« Nous avions le sentiment d’être allés aussi loin que possible avec The Lamb... », a déclaré Banks à propos du statut de l’album comme point culminant de l’ère Gabriel au sein du groupe. « Certains diront peut-être que nous sommes allés trop loin. Cette intensité… nous nous en sommes éloignés et beaucoup de gens pensaient que cela ferait un excellent album unique, mais personne ne parvenait à se mettre d’accord sur les morceaux. » (Sources : Prog, Uncut, Genesis-France)

 

Genesis – Watcher of the Skies – live at Shrine Auditorium – nouvel extrait du coffret The Lamb Lies Down On Broadway à venir le 26 septembre

Le temps d’attente se termine avec ce dernier extrait issu du nouveau mixage pour le coffret 50e anniversaire du fameux double album.

Avec le titre The Musical Box et It, il s’agit de véritables nouveautés, puisque ces titres ont été retrouvés pour cette nouvelle édition. En effet, le coffret archive présentant le concert du Shrine Auditorium ne contenait pas ces 3 titres.

 

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BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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