Le Rock selon Murray #25
Publié le 18 septembre 2025
Par Normand Murray
Pink Floyd A Momentary Laps of Reason
13ième album studio de Pink Floyd sorti en septembre 1987. C,est le guitariste David Gilmour qui a réuni des musiciens pour faire son troisième album solo.Vers la fin de l’année 1986, le batteur Nick Manson et le claviériste Richard Wright sont invités à faire partie de cet album. Pour des technicalités légales, Wrigth ne peut être comme un Pink Floyd à part entière. Mais, il participe tout de même à la création de ce nouvel album. Ce qui fera changement, c’est que pour la première fois, Waters, le bassiste parolier est absent du procédé, lui qui avait annoncé son départ en 1985 suite à The Final Cut.
C’est sur le bateau, genre péniche, de David Gilmour, que cet album sera conçu, prénommé Astoria. Remanié en studio avec l’aide du producteur émérite de renommée mondiale Bob Erzin avec de nombreux musiciens de session de reno.
C’est inévitable, une guerre se déclare avec Waters pour prendre le nom de Pink Floyd. Cet imboglio se règlera plusieurs mois après la sortie de ce long jeu, que personnellement j’avais surnommé le dortoir… avec ce paquet de lits sur la pochette.
Une énorme différence se profile avec cet album. Il ne représente aucun thème central dans sa conception. C’est plutôt une suite de chansons écrites par Gilmour avec même quelques coauteurs dont un, le poète Anthony Moore. Cet album reçoit une critique moins fattante que tous les
autres albums de Pink Floyd et pire, Waters se permet de tourner en dérision ce dernier long jeu dans la presse qui se spécialise dans des critiques musicales.
La tournée qui suivra fera de ce long jeu, un succès pour les ventes, car peu importe les fans, Pink Floyd en ont amplement. Et en plus, il dépasse la vente du Final Cut.
Une series d’évènement viendront peupler l’environnement Pink Floyd comme le Final Cut étant considéré comme l’oeuvre de Waters et les trois autres membres du groupe étant liés à des projets parallèles individuels, comme Gilmour avec son About Face. Ce qui sera un genre de règlement de compte avec Waters. Waters étant en mode de préparation de son Pros and Cons of Hitch Hicking.
Ils ont beau avoir fait appel à des gros noms comme Eric Clapton, pour Waters, ils découvrent qu’ls ne surpasseront jamais la notoriété mondiale de Pink Floyd. Plus encore, Gilmour annule une série de concerts. Une autre constatation peu élogieuse vient du critique David Fricke, qui dit que ceux de Waters sont une tentative transparente de prouver que Waters était Pink Floyd. Sur ce, Waters repart en tournée et ce sans le soutien de CBS Records. Et ne cache pas son désir de renouer avec Pink Floyd sur un nouvel album.
1987
Nick Manson, après un concert de Waters, que de jouer sur scène avec Pink Floyd lui manque énormément et ce, en 1985. Nick fera son album Profiles avec le guitariste Rick Fenn et avec une participation lyrique de Gilmour pour la chanson, simple, Lie for a Lie..
Petit à coté, Manson et Gilmour se mettent à prendre des leçons de pilotage et s’achètent un avion de chez Havillan Dove. Gilmour, entre temps, fera des collabos avec Bryan Ferry lors du célèbre Live Aid et The Dream Academy dont il produit le premier album éponyme de 1985.
Regardons les titres de cet album
Tous les titres sont de David Gilmour qui s’adjoindra les services de coécriture avec Bob Erzin, Anthony Moore, Jon Carin, Patrick Leonard et Phil Manzarena. Un CD remasterisé est produit en 2011 comportant onze chansons vu que les chansons Yet Another Movie et Round and Around seront découpé en deux partie distinctes.
1 – Signs Of Life
2 – Learning to Fly
3 – The Dogs Of War
4 – One Slip
5 – On the turning Away
6 – Yet another Movie -Round and Around
7 – A new Machine part I
8 – Terminal Frost
9 – A New Machine part II et Sorrow
Les musiciens ont été :
David Gilmour au chant, guitare talkbox, Drum Machine Séquenceur et à la production aux cotés de Bob Erzin.
Nick Manson, batterie acoustique et électronique, percussions et effets sonores sur les pistes 1, 2 et 8
La pléade de musiciens célèbres va comme suit :
Richard Wright, piano Kurtzweil, orgue Hammond (sur 1, 2, 5, 9, 11) et choeurs (sur 2, 5, 8)
Bob Erzin, claviers, percussions Séquenceur et comme on l’a vu précédement, coproduteur
Jon Carin, claviers
Bill Payne, orgue Hammond
Patrick Leonard, synthétiseurs
Michael Landau, guitare
Tony Levin, basse, Chapman Stick sur One Slip
Jim Keltner, aatterie
Carmine Appice, batterie sur Dogs Of War
Steve Foreman, percussions
Tom Scott, saxophone alto et soprano.
Scott Page, au saxophone ténor.
John Anthony Helliwell, au saxophone sans toutefois mentionner lequel.
Évidement les choeurs :
Darlene Koldenhoven, Carmen Twillie, Phyllis St. James et Donnie Demorris.
Rajoutons comme ingénieur du son et mixage, Andrew Jackson et au remixage, James Guthrie.
Allons y du classement de 1987
Un numéro un pour la nouvelle Zélande et une grande partie de numéro deux à quatre pour le reste des pays ocidentaux et scandinaves. Seul l’Australie fera une pauvre 47ième place. Le Canada et les États Unis feront des ventes Triple Platine et Quadruple Platine, 400,000 vendus pour les USA. Voilà qui tout de même est très très respectable en dépit de la non présence de Waters.
Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE : RENÉ MARANDA
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
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