Dernière Heure #276
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 15 août 2025
Par André Thivierge, chef des nouvelles de Famille Rock
Écoutez un extrait de l’album à venir de Robert Plant.
Robert Plant a dévoilé le deuxième titre de son prochain album, Saving Grace. « Gospel Plough » clôt l’album, son premier avec le groupe Saving Grace ; le disque sortira le 26 septembre. Ce morceau spirituel traditionnel a été repris par Bob Dylan sur son premier album éponyme sorti en 1962.
Vous pouvez écouter « Gospel Plough » ci-dessous, qui, tout comme la plupart des titres de Saving Grace, enregistrés « de manière informelle dans une grange et parfois en extérieur », comme en témoigne le chant d’oiseau que l’on entend dans la chanson.
Saving Grace est le 12e album solo de Plant. Il tire son nom du groupe qu’il a aidé à former en 2019 avec la chanteuse Suzi Dian, le batteur Oli Jefferson, le guitariste Tony Kelsey, le joueur de banjo et de cordes Matt Worley et le violoncelliste Barney Morse-Brown.
« C’est un groupe de personnes impressionnant », a déclaré Plant à propos du groupe. « Je ne peux vous dire à quel point je me sens chanceux. Ce qui m’impressionne vraiment, c’est ce nouvel univers vivant que représente cette musique, quelle qu’elle soit. Grâce à ce mélange de musique, de chansons et de voix, partout et n’importe où, on peut voir la route qui s’ouvre devant nous. »
Le LP de neuf titres comprend des reprises de chansons de Moby Grape (« It’s a Beautiful Day Today »), Blind Willie Johnson (« Soul of a Man ») et The Low Anthem (« Ticket Taker »). Le premier simple de l’album, « Everybody’s Song », a été enregistré à l’origine par le groupe indie de Minneapolis Low en 2005.
Genesis dévoile un fait intéressant à propos du départ de Peter Gabriel en 1975.
La page Facebook officielle du groupe Genesis a dévoilé qu’il y a 50 ans cette semaine, Tony Stratton Smith, directeur du l’étiquette Charisma Records, écrivait une lettre à Jerry Greenberg, président d’Atlantic Records, au sujet du départ de Peter Gabriel et de l’avenir du groupe. Sur celle-ci, datée du 13 août 1975, il indiquait que Genesis continuerait définivement comme groupe, ayant déjà écrit la moitié de l’album, même si un nouveau chanteur n’avait pas encore été recruté.
Dans cette missive, Stratton Smith a, rappelé qu’historiquement, les quatre instrumentistes de Genesis ont toujours composé et arrangé les mélodies. Avant l’album The Lamb Lies Down on Broadway, les paroles étaient réparties à parts égales entre Peter Gabriel et les autres membres du groupe, notamment Tony Banks et Mike Rutherford. Comme The Lamb était le concept de Peter, il avait écrit 80 % des paroles de cet album.
Il a aussi réitéré que Peter s’était montré très catégorique sur son souhait de quitter la scène, mais il a également clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas que sa décision détruise Genesis et que, si nécessaire, il continuerait à apporter son aide pendant un certain temps ce qui est un fait nouveau jamais révélé dans aucun ouvrage sur l’histoire du groupe.
Il va plus loin en affirmant qu’une alternative proposée à Peter était qu’il participe à tout le moins à l’enregistrement du prochain album, s’engage à faire une tournée d’adieu au début de la nouvelle année en Europe, au Royaume-Uni et aux États-Unis, et accepte que nous réalisions un autre album live à partir de cette tournée. Cela permettrait au groupe de gagner du temps pour se mettre d’accord sur le remplacement du chanteur, dont les auditions ont déjà commencé. D’une manière ou d’une autre, une solution sera trouvée et les quatre autres membres du groupe sont déterminés à faire vivre Genesis.
Finalement, après des auditions infructueuses, le batteur, Phil Collins qui participait aux voix dans les albums précédents de Genesis et avait même chanté deux chansons avec le groupe en solo est devenu le chanteur attitré. Le reste fait partie de l’histoire.
Un coffret à venir sur la période newyorkaise de John Lennon.
Un nouveau coffret consacré à John Lennon et axé sur sa période la plus engagée politiquement sortira le 10 octobre, un jour après ce qui aurait été son 85e anniversaire.
Le coffret de 12 disques Power to the People rassemble les débuts de Lennon à New York avec Yoko Ono et le Plastic Ono Band, notamment l’album live Some Time in New York City de 1972 et les One to One Concerts au Madison Square Garden, les seuls concerts complets de Lennon après sa séparation des Beatles.
Vous pouvez voir Lennon, Ono, le Plastic Ono Band et Elephant’s Memory interpréter « Come Together » des Beatles ci-dessous.
Le coffret de 123 titres comprend 90 morceaux inédits qui documentent la période la plus politique de Lennon. Parmi les moments forts, on retrouve la performance de Lennon au Live at Ann Arbor’s John Sinclair Freedom Rally en décembre 1971, ainsi que des enregistrements réalisés trois mois plus tôt à l’hôtel St. Regis de New York, où Lennon reprend « Wake Up Little Susie » des Everly Brothers, « Peggy Sue » de Buddy Holly et d’autres classiques des années 50 qui ont contribué à forger son univers musical.
L’édition Super Deluxe du coffret comprend neuf CD et trois disques Blu-ray ; Power to the People sera également disponible en plusieurs formats vinyle, CD et numérique.
Power to the People retrace le parcours de Lennon et Ono de décembre 1969 à août 1972, avec notamment une version remixée de l’album Some Time in New York City de 1972 et les concerts One to One de la même année.
Le coffret comprend également des dizaines de démos inédites, d’enregistrements maison, de jam sessions, de morceaux live et de nouveaux mixages, notamment des collaborations avec le groupe new-yorkais Elephant’s Memory et Frank Zappa and the Mothers au Fillmore East en 1971.
Metallica à la Sphere de Las Vegas en 2026, les rumeurs s’intensifient.
À moins d’un improbable revirement de situation, les mordus de Metallica pourront bientôt commencer à magasiner des billets d’avion pour Las Vegas.
Après le batteur Lars Ulrich, c’est au tour du bassiste Robert Trujillo d’ajouter de l’huile sur le feu de la rumeur voulant que le groupe heavy métal par excellence s’insère dans la programmation de la déjà mythique salle de spectacles la Sphere en 2026.
Dans une entrevue accordée à SiriusXM, Trujillo a paru excité à l’idée que ce projet de résidence se concrétise. «Je pense déjà à ce qu’on pourrait faire, imaginez ceci, imaginez cela, parce que la musique de Metallica est tellement visuelle. Prenez une chanson comme Orion et imaginez ce qu’on peut faire avec. Les possibilités sont infinies.»
L’auditorium de 18 600 places de forme sphérique, inauguré par U2 en 2023, permet une expérience sonore et visuelle immersive hors du commun grâce à son écran DEL enveloppant.
En juillet, Lars Ulrich a été le premier à évoquer une série de concerts à la Sphere. «Je ne confirmerai rien parce qu’il n’y a rien à confirmer, mais je ne le nierai pas parce que nous sommes tous des amateurs de cet endroit», a-t-il déclaré.
Robert Trujillo en a rajouté. «Pour moi, c’est comme un rêve qui se réalise. Nous verrons ce qui se produira. Je sais qu’on en parle et j’espère que ça va arriver.»
Metallica deviendrait le premier groupe de hard rock ou métal à s’y produire. Outre U2, la Sphere a accueilli Phish, Dead & Company, Eagles, et autres groupes depuis son ouverture. (Source : QUB)
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BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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