Dernière heure #285
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 9 octobre 2025
Par André Thivierge, chef des nouvelles de Famille Rock
Rush ajoute deux autres dates canadiennes à sa tournée surprise de 2026
Rush a ajouté près d’une douzaine d’étapes supplémentaires à sa tournée surprise Fifty Something. Les membres survivants Geddy Lee et Alex Lifeson seront accompagnés par Anika Nilles, qui remplace Neil Peart, le batteur et parolier de Rush récemment décédé.
Des concerts ont été ajoutés hier à Toronto, Los Angeles, Chicago et New York, entre autres. La ville reine, seule destination canadienne sera l’hôte de 4 concerts, les 7, 9, 11 et 13 août 2026 (les deux dernière dates sont les ajouts à celles annoncées au début de la semaine). Pour l’instant, aucun indice laisse entrevoir l’ajout de villes canadiennes dont Montréal.
Ces concerts marquent la première tournée commune de Lee et Lifeson depuis la fin de la tournée R40 de Rush, le 1er août 2015, au Forum de Los Angeles. La tournée Fifty Something boucle la boucle en revenant dans cette salle pour un concert de lancement en juin 2026.
Les inscriptions pour la prévente sont déjà ouvertes ; la date limite d’inscription est fixée au jeudi 9 octobre à 23 h 59 (heure de l’Est). La prévente débutera à midi, heure locale, le lundi 13 octobre. Elle sera gérée par différents sites de billetterie, notamment Ticketmaster et SeatGeek.
Rush jouera deux sets chaque soir. « Cela fait plus de 10 ans qu’Alex et moi n’avons pas joué la musique de Rush aux côtés de notre compagnon et ami Neil, qui nous a quittés », a déclaré Lee dans un communiqué officiel. « Après tout ce qui s’est passé depuis ce dernier concert, Alex et moi avons longuement réfléchi et nous sommes arrivés à la conclusion que cela nous manquait énormément et qu’il était temps de célébrer les quelque 50 ans de musique de Rush. »
Quant à Nilles, Lee a ajouté qu’ils « étaient ravis de la présenter à nos fans fidèles et dévoués de Rush, qui, nous le savons, lui donneront toutes les chances de se montrer à la hauteur de ce rôle presque impossible ». D’autres musiciens se joindront probablement à eux sur scène.
Le spectacle Serge Fiori – Seul ensemble de retour!
Tel que le souhaitait Serge Fiori lui-même, le spectacle du Cirque Éloize Seul ensemble, créé en 2019, reprendra l’affiche dans un an dans une nouvelle mouture.
« C’est la dernière conversation que j’ai eue avec Serge la veille de sa mort », a raconté au téléphone son agent et ami Serge Grimaux. « On avait quatre projets sur le feu, et c’était un de ceux-là. Il avait un immense désir de revoir ceci sur scène, avec des modifications. On avait vu ce qui pouvait être mieux fait, ou augmenté, ou réaménagé. »
Le destin n’a pas épargné cette œuvre circassienne créée en 2019 autour de l’œuvre de Serge Fiori. Après trois séries de spectacles présentées à Montréal et à Québec entre le printemps et l’automne 2019, l’arrivée de la pandémie aura sonné son arrêt.
On devait faire une résidence au Capitole à Québec à l’été 2020, on l’a reportée à 2021, puis annulée. Plus de 50 000 personnes avaient déjà vu ce spectacle, on était sur une lancée. Serge se faisait constamment demander par les gens si ça reviendrait. »
Les plans étaient que la reprise soit présentée lors de la saison 2027-2028, mais la mort subite de Serge Fiori le 24 juin dernier a précipité les choses. « Avec la déferlante d’amour, on voulait s’assurer de la pérennité de l’œuvre. Le moment est opportun. » Serge Fiori – Seul ensemble prendra donc l’affiche en août 2026, sept ans après sa création. « Et vous savez comment on aime ce chiffre ! Vous avez entendu parler de L’Heptade ? », dit Serge Grimaux en riant.
Les créateurs de la première heure seront toujours à la barre : Benoit Landry à la mise en scène, et le trio formé des fils spirituels de Fiori, Louis-Jean Cormier, Alex McMahon et Guillaume Chartrain, à la musique.
Il faudra cependant refaire tous les décors et les costumes : les originaux ont été détruits lors de la rupture de canalisation du 16 août 2024 près du pont Jacques-Cartier, qui a causé l’inondation des locaux du Cirque Éloize.
« Quand on parle de revisiter… on est devant une feuille blanche ! » Est-ce qu’on peut dire que le mauvais sort s’est acharné sur cette production ? Serge Grimaux préfère parler de « synchronicité ». « Il faut croire aux messages qu’on nous envoie. »
« Les chansons déjà arrangées, qui avaient l’imprimatur du musicien, ne seront pas retouchées. Mais il y aura certainement des ajouts », dit Serge Grimaux, par exemple Kwe, cette version en 11 langues autochtones de la chanson Un musicien parmi tant d’autres.
« C’était le dernier projet musical de Serge. Ça lui a pris deux ans pour trouver la formule, pour créer cette œuvre-là. Comme Seul ensemble couvre les moments forts de sa carrière, on ne pourra pas ignorer ça. »
Les trois derniers mois sont passés comme un tourbillon pour Serge Grimaux. « Mon été a fini le 24 juin. Et quand j’ai rouvert les yeux, on était en septembre », dit-il quand on lui demande comment il va. Il a perdu un grand ami l’été dernier, mais les deux hommes, qui avaient depuis des décennies une relation à distance, se parlaient essentiellement par FaceTime. C’est comme si rien n’avait vraiment changé.
« Je me sens à la même place aujourd’hui. C’est assez hallucinant par moments. C’est pour ça que j’en parle avec autant de certitude, quand je dis qu’il est encore là. » Pendant l’année à venir, Serge Grimaux sait ce qu’il va faire : mener à terme ce projet.
« Je suis heureux de pouvoir exaucer ce désir qui était cher à son cœur. Comme toujours, depuis toujours » dit Serge Grimaux.
Les trois autres projets dont ils discutaient ensemble ont été mis « sur le hold », et pour l’instant, seuls des spectacles sont prévus à l’Espace Saint-Denis à Montréal. « On va se concentrer là-dessus. »
Bref, il risque d’être fort occupé. « Ah oui ! On n’avait jamais le droit à l’erreur avec Serge… et là, encore moins ! Il savait ce qu’il voulait et ce qu’il ne voulait pas. » Serge Grimaux rit doucement. « On va essayer de transcender tout ça. Serge va continuer à être présent. Comme il l’a toujours été. » Les billets seront en vente dès ce mercredi à 10 h. (Source : La Presse)
The Cars revient avec un nouvel album.
Les membres survivants du groupe The Cars travailleraient actuellement sur un nouvel album, à partir d’enregistrements studio laissés par le chanteur Ric Ocasek, décédé en 2019.
La nouvelle provient du nouveau livre complet de Bill Janovitz, The Cars: Let the Stories Be Told, qui comprend des contributions des trois membres survivants du groupe : le guitariste Elliot Easton, le batteur David Robinson et le claviériste Greg Hawkes. (Le bassiste et chanteur Benjamin Orr est décédé en 2000.)
Dans le dernier chapitre, Janovitz révèle qu’il y a quelques années, Hawkes a reçu plus d’une vingtaine de morceaux qui avaient été rassemblés par un proche collaborateur d’Ocasek. Une chanson intitulée I Just Can’t Stay met en vedette Orr et Ocasek au chant et remonte à l’époque où ils jouaient ensemble avant la formation des Cars.
Après avoir travaillé un peu sur les morceaux avec le producteur Ed Valauskas et l’ingénieur Joel Edinberg, Hawkes a fait appel à Robinson et Easton pour participer au projet. Elliot aurait commencé à ajouter des parties de guitare en août 2024, en commençant par I Just Can’t Stay et Can’t Stop the Rain.
« Le solo de vingt-cinq secondes d’Elliot sur Can’t Stop the Rain ne manquera pas de faire sourire les fans, comme cela a été le cas pour moi », note Janovitz. « Et il a ajouté un refrain qui traverse toute la chanson, la transformant complètement par rapport à la version que j’avais entendue quelques mois auparavant. « Voilà, me suis-je dit. Avec la partie synthé de Greg, c’est ainsi que le groupe a repris les démos de Ric et les a transformées en chansons des Cars. »
Parmi les autres titres mentionnés, on trouve The Factory et One by One, qui serait le dernier morceau sur lequel Ocasek travaillait. Deux autres titres, Crossing the Line et Crazy Over You, auraient fait partie d’un album aux influences jazz sur lequel le chanteur travaillait à un moment donné.
Bien qu’aucun projet de sortie de ces titres n’ait été annoncé, le livre indique que les membres survivants du groupe et les héritiers d’Orr et d’Ocasek « étaient tous optimistes quant au fait que les désaccords concernant les affaires des Cars n’empêcheraient pas leurs fans de découvrir des morceaux inédits du groupe ».
The Cars s’est séparé en 1988, après une brève tournée pour promouvoir l’album Door to Door sorti en 1987. En 2011, les quatre membres survivants se sont réunis pour enregistrer Move Like This. Ils se sont séparés à nouveau après la promotion de cet album, ne se réunissant que pour leur intronisation au Rock and Roll Hall of Fame en 2018.
The Cars: Let the Stories Be Told, qui explore en profondeur chaque album et chaque période de la carrière du groupe, est désormais disponible partout.
Écoutez un nouveau simple de Rick Wakeman, Melancholia.
Rick Wakeman a partagé une vidéo pour son tout nouveau simple, Melancholia, une chanson douce et envoûtante. Il s’agit du titre phare du tout nouvel album studio de Wakeman, Melancholia, qui sortira chez Madfish Records le 17 octobre.
« L’album, et la musique en général, ont été fortement inspirés par ma femme Rachel, qui m’a entendu jouer un morceau au piano (qui est finalement devenu le titre Garo) et m’a posé des questions à ce sujet », explique Wakeman.
« Je lui ai expliqué que lorsque je me sentais déprimé ou triste, je m’asseyais toujours au piano et je jouais, car je trouvais cela apaisant – tel est le pouvoir de la musique. Elle m’a immédiatement répondu que je devrais partager cela musicalement, car tous les morceaux pouvaient avoir une signification personnelle pour quiconque les écoutait… et c’est ainsi que Melancholia est né. »
Melancholia est le troisième album d’une série d’albums populaires pour piano récemment publiés par Wakeman, qui a débuté en 2017 avec Piano Portraits et s’est poursuivie en 2018 avec Piano Odyssey.
L’album sera disponible en édition spéciale sous forme d’un coffret de 2 CD et DVD, comprenant un enregistrement stéréo haute résolution et un court métrage intitulé Inside Melancholia, sur vinyle argenté et noir, sur CD et en album numérique.
Fabriqué au Québec!
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone!
BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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