Souvenirs adolescents #48
Uriah Heep – The Magician’s Birthday
Publié le 8 décembre 2025
Recherche par René Maranda
Ma note 8.5/10 Allmusic 6/10
Genre:Hard rock, progressive rock, heavy metal. Date de sortie 1972.
Cet album aura toujours du mal à suivre Demons And Wizards, dont le succès surprise Easy Livin’ a permis au rock progressif de Heep de toucher un public plus large.
L’édition vinyle originale était une pochette gatefold, dont la couverture était à nouveau conçue par Roger Dean. L’ intérieur comportait des photos du groupe, tandis que l’album lui-même était logé dans une pochette sur laquelle étaient imprimé les paroles.
Selon Ken Hensley, la dépendance à la drogue de Gary Thain s’aggravait au moment de la production de l’album.
Le titre The Magician’s Birthday est un conte de fées sur le bien contre le mal, inspiré (selon les notes de pochette) d’une nouvelle de Ken Hensley.
La première section raconte un voyage au château du sorcier. La seconde, Orchid Orchestra, est une version inhabituelle de Happy Birthday to You (avec Lee Kerslake au kazoo pour un contrepoint mélodique ). La troisième section (instrumentale) illustre la lutte entre les forces de la lumière et des ténèbres, avec le plus long solo studio de Mick et la batterie endiablée de Lee.
Dans la quatrième section, le chant de David (dans le rôle du sorcier) commence à nous convaincre que le mal est en train de gagner. Mais la partie de Ken (dans le rôle du protagoniste), qui ouvre le final, marque le triomphe de l’amour sur le mal.
Le titre Sunrise, une ballade puissante et extraordinaire. Le reste de l’album se partage entre rock efficace et ballades agréables avant de dominer avec une autre épisode aux mélodies progressives.
On retrouve Blind Eye, un rock acoustique au rythme endiablé, solidement fixé par la basse mélodique de Gary Thain et Sweet Lorraine, un rock entraînant qui ajoute de la composition, sont dominées par la guitare grâce à des lignes de synthétiseur très agréable pour le oreilles.
Quant aux moments plus calmes, Rain est une charmante ballade au piano qui utilise le xylophone de manière surprenante et impressionnante. Echoes in the Dark, un morceau mid-tempo inquiétant qui alterne des couplets austères au piano avec un refrain émouvant, soutenu par les solos de guitare fulgurants de Mick Box.
Selon le Billboard 200, l’album a eu la 2e meilleure position après l’album Demons And Wizards.

Membres:
David Byron – chant principal
Mick Box – guitares
Ken Hensley – claviers, guitares, synthétiseur Moog, chœurs
Lee Kerslake – batterie, percussions, chœurs
Gary Thain – guitare basse
Musicien supplémentaire:
Brian Cole – guitare pedal steel sur « Tales
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Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE: RENÉ MARANDA
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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