Avant d’être des Célébrités #5
Alice Cooper, Creedence Clearwater Revival, The Spencer Davis Group
Publié le 16 août 2025
Recherche par René Maranda
Alice Cooper
Furnier forma son premier groupe, The Earwigs, alors qu’il était adolescent en Arizona, au début des années 1960. En 1965, le groupe changea de nom pour devenir The Spiders, puis adopta finalement le nom The Nazz (à ne pas confondre avec le groupe du même nom de Todd Rundgren).
The Spiders et The Nazz sortent tous deux des simples locaux qui connaissent un certain succès. En 1968, après avoir découvert qu’un autre groupe s’appelait déjà The Nazz, ils décidèrent de se rebaptiser Alice Cooper.
Bien que la rumeur ait longtemps circulé selon laquelle le groupe aurait choisi ce nom après une séance de spiritisme avec une planche Ouija, le chanteur Vincent Furnier déclara dans une entrevue pour l’émission Behind The Music sur VH1 : « Je me souviens qu’on parlait de noms de groupe en grignotant des Doritos, et j’ai simplement dit le premier nom qui m’est venu à l’esprit. C’était Alice Cooper. »
Composé du chanteur Vincent Furnier, des guitaristes Mike Bruce et Glen Buxton, du bassiste Dennis Dunaway et du batteur Neal Smith, le groupe s’installe en Californie en 1968. C’est là qu’ils rencontrèrent Frank Zappa et son agent, Shep Gordon, qui signèrent Alice Cooper sur leur nouvelle maison de disques, Straight Records.
Creedence Clearwater Revival
En mars 1964, une station locale de PBS diffuse une émission intitulée Anatomy of a Hit, consacrée à une petite maison de disques indépendante : Fantasy Records. L’émission attire l’attention d’un jeune homme de 18 ans, John Fogerty, qui décide de contacter Max Weiss, fondateur de la compagnie, dans l’espoir d’enregistrer avec son groupe.
Après une première audition instrumentale, Weiss leur demande de revenir avec des morceaux comportant des paroles. Séduit par leur potentiel, il leur fait rapidement signer un contrat d’enregistrement.
Lorsque vient le moment de rebaptiser le groupe — jusque-là connu sous le nom de The Golliwogs —, plusieurs idées sont mises sur la table. Weiss évoque l’image de « clear water » (« eau claire »), et l’on parvient rapidement à une combinaison de mots : Creedence Clearwater Revival. Les membres du groupe approuvent : le nouveau nom est adopté.
Mais l’histoire n’est pas sans zones d’ombre. Le 5 janvier 1968, le groupe signe un nouveau contrat préparé par Saul Zaentz, alors producteur chez Fantasy. Les membres du groupe ne saisissent pas pleinement les implications de l’entente. Ce qu’ils ignorent à ce moment-là, c’est que ce document marquera le début d’une longue série de différends juridiques… et de regrets.
The Spencer Davis Group
Alors qu’il jouait de la guitare en solo au pub Golden Eagle, sur Hill Street à Birmingham, Spencer Davis rencontra les frères Winwood, Steve et Muff (Mervyn), qui se produisaient à l’époque sous le nom de The Muff-Woody Jazz Band, au début de l’année 1963.
Steve n’avait que quinze ans, mais il possédait déjà une voix étonnamment mature et se révélait aussi talentueux en tant qu’instrumentiste, alternant entre guitare et piano sur scène.
Trouvant un terrain musical commun, Davis les rejoignit et fit appel au batteur Pete York, un autre étudiant de l’université de Birmingham, pour former The Rhythm and Blues Quartette.
Un jeune promoteur musical londonien, Chris Blackwell, venait tout juste de fonder la maison de disques Island Records. À son arrivée à Birmingham, on lui conseilla d’aller écouter The Rhythm and Blues Quartette, ce qu’il fit. Il fut immédiatement conquis.
Le groupe avait également attiré l’attention de Decca Records, qui leur proposa un contrat, mais Blackwell leur promit une meilleure offre avec Island Records.
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Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE : RENÉ MARANDA
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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