Lenny Kravitz Las Vegas

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Lenny Kravitz
23 octobre 2024 à Las Vegas
Publié le 5 novembre 2024

Texte/Photos (aussi vidéos) : Éric Pelletier

Lenny dans le désert

Ça commençait à sentir l’automne en ce début de fin d’octobre à Las Vegas, dans le désert du Nevada, avec des bas de 15 degrés et des hauts de 30 degrés Celsius. Ce qui est pour la plupart d’entre nous des températures estivales normales. Ici ce sont plutôt des températures de fin d’été, une saison qui cède sa place pour la suivante. C’est beaucoup plus confortable qu’en plein été où il peut facilement faire plus de 40 degrés Celsius!

Surprenant, je n’ai pas vu beaucoup de décorations d’Halloween à une semaine de la fête des morts. Mais Lenny Kravitz avait sorti ses plus beaux costumes de rocker pour nous interpréter les chansons de son dernier album Blue Electric Light.

Dès mon arrivée à la chambre, je l’ai vu en couverture d’un magazine sur le bureau qui était là pour me rappeler le spectacle que j’allais voir dans
quelques jours. Une mini résidence de seulement cinq dates dans la ville du vice. Ensuite deux à Atlantic City, une seule date canadienne à Niagara Falls, aussi une date au Mexique et 21 dates à travers l’Europe en 2025.

Le Dolby Live à l’hôtel Park MGM (l’ancien Monte-Carlo) au sud de la strip, accueille plusieurs de ces résidences depuis son ouverture. Cependant, à l’époque, la salle s’appelait Park MGM Theater où j’;y ai vu Aerosmith qui eux sont restés très longtemps avec leur spectacle Deuces are Wild.

J’écoute Lenny Kravitz depuis ses débuts et je l’ai toujours suivi depuis. Je n’ai pas aimé tous ses albums, mais il y avait toujours au moins quelques chansons que j’aimais bien. D’ailleurs je l’avais vu une fois déjà au Théâtre St-Denis à Montréal et j’avais bien aimé mon expérience. Comme c’était il y a plus de vingt ans, je ne pourrais pas trop en parler en détails, mais je n’ai pas oublié ma rencontre avec Éric Lapointe et France d’Amour ce soir là (je les avait fait signer mon billet)! Je me souviens aussi que Lenny avait terminé le spectacle avec la même chanson que son spectacle en résidence au Dolby Live.

1996

À ma première écoute de l’album dont il faisait la promotion je n’ai pas été très convaincu mais en le réécoutant les jours précédant le spectacle à plusieurs reprises, j’ai commencé à l’apprécier. Si seulement ça pouvait aussi fonctionner avec les gens! On reconnaît bien le son signature de Lenny, il n’a pas changé et c’est tant mieux. Il a un style bien à lui qui ne lui est probablement pas venu seul sans l’influence d’autres artistes. J’ai commencé à me demander quels artistes pouvaient bien l’avoir inspiré. Du rock évidemment et clairement, surtout des années 60 et 70. Tout s’est confirmé en entendant la musique qui jouait avant le spectacle : Dylan, Beatles (2 chansons) et aussi le Canadien Neil Young entre autres.

Je suis toujours fier d’entendre des Canadiens quand je suis à l’extérieur du pays, peu importe qui ils sont. Tout de suite après le spectacle, on a pu entendre Jimi Hendrix, autre influence évidente de monsieur Kravitz. Comme j’ai aussi eu la chance d’entendre les chansons de Blue Electric Light en ¨live¨ (entre guillemets car j’ai de très bonnes raisons de croire qu’il faisait du lipsync à l’occasion), c’est tout ce qui manquait pour me confirmer que j’aime bien cet album et ses chansons.

Lenny s’est fait attendre un peu mais pas trop, une demi-heure peut-être, ce qui est tout à fait normal. Les résidences n’ont pratiquement jamais de première partie, alors c’est lui qui a commencé le bal en force avec Are you gonna go my way? Je vois ça de plus en plus, de commencer un spectacle avec un hit, je trouve ça très efficace pour bien allumer une foule.

Are you gonna go my way?   (Vidéo : Tamara Grace)

Ayant l’habitude de voir des spectacles, ce n’est pas normal que les chansons sonnent pareil comme l’album, quand elles sont performées sur scène. Est-ce que ça m’a dérangé? Non. Est-ce que ça m’a surpris? Oui. Je ne m’attendais pas à ça de lui. Normalement, on l’utilise pour des artistes qui dansent beaucoup (les chorégraphies). D’ailleurs c’est un bon danseur, je ne l’avais jamais vu danser avant, rien d’extraordinaire, mais il bouge bien. C’était quand même agréable d’entendre un son si bon à un concert, évidemment tout le reste était joué pour de vrai (les instruments) du moins je l’espère!

Parlant de son il est toujours bon dans cette salle. Imaginez une salle qui porte le nom Dolby avec un  mauvais son? Pas très bon pour l’image de la marque, mais cette fois, ça sonnait un peu trop bien pour être vrai.

Un spectacle très musical avec beaucoup de bons musiciens, lui y compris, complet avec des cuivres (deux saxophones et un trombone). Les chansons étaient bien réparties dans l’ordre qu’elles ont été choisies d’être jouées en mêlant nouveautés et classiques.

Lenny aime bien marcher d’un bout à l’autre de la scène mais aussi à l’arrière de celle-ci, sa démarche me rappelle celle d’un chat, très langoureuse et nonchalante. Je peux aussi confirmer qu’il n’est pas germaphobe car il a pris un bon bain de foule partant d’un côté de la scène allant jusqu’à l’arrière du parterre en revenant de l’autre côté.

Les éclairages étaient bien, beaucoup de bleu évidemment mais aussi du rouge et du mauve. Il y avait plusieurs écrans rectangulaires répartis d’un bout à l’autre de la scène. J’aurais aimé voir plus de designs sur celles-ci où on voyait surtout Lenny et les membres du groupe. Ils servaient plutôt d’écrans géants que pour y projeter des animations afin d’ajouter du visuel aux chansons qu’ils interprétaient. Comme je disais un peu plus tôt il ont terminé avec la même chanson que quand je l’avais vu à Montréal : Let Love Rule, une version ultra longue où presque chaque musicien y sont allés d’un mini solo. Ils nous faisaient chanter le refrain et c’est aussi à ce moment qu’il a pris son bain de foule, ça duré au moins une dizaine de minutes sinon plus.

J’aurais beaucoup aimé qu’il fasse Black Velveteen, j’aime beaucoup le son futuriste de cette chanson. Il semble aimer l’utiliser car la chanson Believe a aussi cette ambiance spatiale, Lenny l’astronaute!

J’ai bien aimé ma soirée et j’avais aussi de bons voisins, ce qui fait souvent une bonne différence. Bien content d’avoir pu le revoir et je ne semblais pas être le seul à avoir apprécié sa performance.

Tout le spectacle   (Vidéo: CONCERTOS POR EL MUNDO)

Les chansons :
Are You Gonna Go My Way?
Minister of Rock ‘n Roll
TK421
I’m a Believer
I Belong to You
Stillness of Heart
Believe
Human
Always on the Run
Low
Paralyzed
The Chamber
Fear
It Ain’t Over ‘Til It’s Over
Again
American Woman (The Guess Who reprise)
Fly Away
Rappel :
Let Love Rule (version allongée)

Tournée 2025

 

P.S. Qui est notre collaborateur Éric Pelletier?

Éric est un grand passionné de musique en tout genre depuis son enfance est de Montréal mais il habite à Vancouver. Grâce à une imposante collection de disques, il deviendra dj à l’adolescence pour ensuite se lancer dans l’organisation d’évènements à l’âge adulte. Début vingtaine il passe de l’autre côté, sur la scène comme auteur/interprète. Il produira deux albums en plus d’apparaître sur ceux d’autres artistes, des vidéoclips et perfomera des centaines de fois un peu partout dans la province.  Il sera aussi co-animateur de l’émission trinité radio à CHOQ.FM (maintenant CHOQ.CA) la radio de l’UQAM.

Après une pause d’environ quinze ans, il s’est remis à la création musicale l’année dernière. Il écoute de la musique du matin au soir et il ne peut sortir de chez lui sans ses écouteurs aux oreilles. Il va voir beaucoup de spectacles de tous styles confondus.

Éric est aussi un passionné de voyages, il est d’ailleurs chroniqueur voyages pour le site lametrople.com. Ce qu’il fait dans la vie pour l’instant comme gagne-pain? Il s’envoie en l’air, non il n’est pas gigolo, mais plutôt agent de bord depuis 12 ans!

 

Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone 

Photo de bannière : Éric Pelletier
INFOGRAPHE: MURIEL MASSÉ
WEBMESTRE: MARCO GIGUERE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

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