Guitaristes émérites selon Murray article 42
Publié le 16 mai 2021
Par Normand Murray
Dick Dale
Le roi de la surf music
Les plages de la Californie et tout ce qui a trait au monde du surf est comme pour ainsi dire son royaume et le fruit de sa création. Le merveilleux gaucher surnommé le King Of Surf Guitar. Dick Dale est son nom. Né en 1937 à Boston. Américain d’origine libano- polonaise du nom de Richard Anthony Monsour. Et une partie de son enfance au Liban qui comme nous le verrons, aura une influence sur son jeu de guitare très personnalisé pour ne pas dire unique.
Avec des performances avec son oncle qui faisait de la musique pour des danseuses du ventre. Cette facture de forme de musique lui donnera l’occasion de l’élaborer sous une forme rock à l’oriental. Disons que le syncopé de cette musique est assez similaire au fast rock picking. Ses premières amours de musique fut avec la batterie le ukulélé et la trompette. Il opta pour la guitare pour notre plaisir à tous.
Son premier contact avec la célébrité, il le fît avec un spectacle pour un concours avec comme sujet, être le plus proche possible du genre Elvis Presley, lui le roi du Rock, qu’il remporta. Dale par la suite entama des tournées de clubs solo et avec les Del-Tones. Étant l’enthousiasme de la scène du Surf en Californie, il s’y mit à l’heure du Surf dès les années 1954, déménagement de la famille en cette terre de prédilection des grandes plages du Surf californien.
Début d’enregistrement avec Let’s Go Trippin (1962) considéré comme le premier morceau de surf Rock. Sa popularité pris de l’expansion lors de sa signature avec Capitol Records qui réédita son premier long jeu Surfer’s Choice (1962). Lui qui quitta la compagnie de son père, Les Deltone Production pour Capitol records.
1962 – apparition au célèbre Ed Sullivan Show qui dès lors fera de lui un artiste plus en demande, vu l’énorme diffusion de cette émission du dimanche très prisé par le public américain et même au-delà de cette frontière. Ce qui lui conféra le titre de King Of The Surf Guitar pour toujours.
Un deuxième album éponyme sur Capitol fît un bon effet sur le public, son public. Évidement une invasion devint un obstacle à son expansion avec la fameuse british invasion tels les Beatles et autres Britanniques de célébrité Rock qui envahit les tablettes des disquaires de cette époque.1966 – diagnostiqué cancer du côlon il s’estompât des lumières du spectacle même si la guérison avait été au rendez-vous. En parallèle, il fît une trôlée d’admirateurs qui lui emprunta son style unique comme les Beach Boys, les Ventures, Les Lively Ones, Jan And Dean, les Surfaris, les Trashmen. Également les Link Wray, guitariste attitré de Robert Gordon et une carrière solo assez fournie de même que les Duane Eddy qui opta de jouer avec vigueur les grosses cordes en forme lead. Comme seul Dick Dale est apte à faire. Avec une force peu commune ses plectres en souffrant énormément à en changer à tous les deux morceaux et de les lancer dans la salle une fois détruits. En forme fondu SVP.
Ce gaucher avait vraiment les cordes à l’envers avec les grosses cordes vers le bas et les petites vers le haut (Hendrix lui, les petites étant vers le bas). Faut noter que Dick Dale avait une Fender Stratocaster en mode gauchère pour l’appareillage genre volume et tones, tandis qu’Hendrix et un autre blues man célèbre du nom d’Albert King, eux avaient gardé l’appareillage en forme droitier. Les volumes et tones vers le haut des cordes. Même le jazz man Al Casey avait adopté la force de frappe pour intensifier son son, lui vedette du jazz des année 30 et 40. Fait à noter sa forme de syncopé est le fruit du batteur Gene Krupa avec des partitions exactement coupées à la Surf Rock. Il s’éclipsa de la scène durant une période de 11 ans.
1975 – Il tente de modifier son approche avec un Greatest Hits à succès modéré. 1979 – Il a failli perdre une jambe dû à un infection d’une blessure mineure s’ayant infectée en faisant du surf, bien évidemment. Suite à ce fait, il commencerait à être un ardent défenseur de l’environnement.
Il se produit en spectacle sans arrêt. 1990 – collaboration avec un autre admirateur de son jeu, Stevie Ray Vaughn. Pour la pièce Pipeline qui fut en nomination pour un Grammy Award cette année-là. Reprise de la célébrité avec la reprise de sa pièce Misirlou dans le film culte de Quentin Tarantino Pulp Fiction. Se gratifiant de nouveaux auditeurs plus jeunes mordus de Quentin Tarantino. Évidement une suite de 4 albums fît son apparition et reprise des tournées mondiales à guichets fermés.
Cette décennie des années 90 laissera derrière elle des reprises de ses grands succès comme The Victor, le classique Hava Naguila et Taco Wagon. Tout en composant des nouvelles chansons, les Nitro ou bien Scalped. Alors dans la soixantaine, il n’as pas perdu le feu sacré avec une légère modification plus hard que sa technique du Rock and Roll Latino Oriental. Évidement toujours en forme instrumentale et ses collaborations avec les vedettes précitées auparavant.
1993 – Collaboration avec les Pagodas, un groupe doté d’une célébrité assez substantielle en ces temps. Une surprise de taille, une reprise du morceau Aquarium de St Saëns du Carnaval des animaux. Un petit tour de piste avec Disney Land avec la composition endiablé qui a rapport avec le manège de vitesse, le Space Montain, montagnes russes de luxe.
1995
Dick Dale a récréé l’expérience du surf music pour simuler les vagues se brisant avec force sur les côtes du Pacifique de la Californie avec sa technique du Twang. Dû à la force de frappe sur ses cordes et du son assez lourd, il fut reconnu comme étant un rouage majeur de la création du Rock Heavy Metal. Tout ça avec des amplis de Fender, une 100 watts, la Dual Showman à lampes. Il n’a pas eu une collection impressionnante de guitares, se limitant à celles les Customized par Fender Léo lui-même étant son luthier. Sa Stratocaster avec une couleur verte claire avec un brillant dessus, comme le lustre d’une automobile. L’emblématique Strato, ce qui le caractérise, est son jeu de guitare en trémolo, staccato et du vol du bourdon. La réverbération à fond voilà la création de son Surf Rock.
En complémentarité, ayant vécu au Liban dans sa jeunesse, il fut immergé de cette culture dans le sens musical de la chose, qui se maria avec la consistance de ses styles de Tex Mex Ryhtm and Blues et évidement, Rock and Roll. Malgré les modifications sur ses Stratocasters, il se faisais faire des cordes spéciales à extrême gros calibre pour être en mesure d’y mettre toute la gomme sans qu’elles pètent à tout bout de champs. Évidement ses plectres eux, en on souffert, avec un pick à tous les deux ou trois chansons en spectacle et même en studio. Intense le King du surf guitar.
2008 – diagnostiqué guérison cancer et hop la tournée en 2009 avec son orchestre ayant à son bord son fils Jimmy Dale à la batterie. Dick Dale se produisît sur scène jusqu’à son décès afin de payer les frais encourus pour sa santé. Sa dernière apparition fut en janvier 2019 au chic Hôtel le Marriot de Riverside en Californie. Le 16 mars, il décéda d’insuffisance cardiaque et rénale à l’âge vénérable de 81 ans.
Passionné de sport automobile, il eu la musique, genre Hot Rod Music de plus à son répertoire. Les arts martiaux et les animaux sauvages aussi, il avait même un tigre du nom de Sam chez lui. Ses passions révèlent le pourquoi de son jeu de guitare plus que racé. Bien que reconnu comme une icône atypique du rock, sa musique n’ayant pas fait grande école : trop personnalisé (qui a pour résultante que de faire que du plagiat). Personne n’ayant poursuivi son œuvre mis a part les émules du temps des années soixante.
Sa vague du Surf Guitar aura fait un tsunami dans plusieurs périodes de sa carrière. Évidement consacré légende du Rock en toute gratitude, il n’y avait qu’un seul Roi de la guitare Surf Guitar et ce fut lui la référence en cette matière. Il a vraiment surfé sur sa musique et il a fait de nombreux adeptes de cette musique. Les plages de la Californie résonnent toujours avec l’écho de sa guitare entre deux vagues.
INFOGRAPHE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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