Guitariste émérite selon Murray article 67
Akira Takasaki
Publié le 7 octobre 2022
Par Normand Murray
Akira Takasaki
Un astre brillant à six cordes
L’Empire du soleil levant a vu naître en février 1961 son grand maître incontesté du shred de compositions et producteur et doté d’un perfectionnisme aigu en guitare, Akira Takasaki, d’’Osaka, fondateur de Lazy et de Loudness en menant parallèlement sa carrière solo.
Première apparition publique à 14 ans dans un concours de talents musicaux télévisuel dont il sortira grand gagnant. De cet honneur émerge, deux ans plus tard, son premier groupe du nom de Lazy en 1977 et sous le pseudonyme de Suzy avec un premier album titré simplement Lazy aux côtés de M. Huguchi et H. Kageyama, qui eux partiront, dû au style heavy metal qui ne cadrait pas avec leurs aspirations.
1977
Lazy
En 1981, il forme Loudness.
Évidement sa carrière solo étant de nature assez prolifique comme compositeur, et même phénoménal en Orient, car oui ses textes étant en japonais, mais plus tard seront traduits en anglais. La double édition des deux langues dirons-nous.
1980 à 1984. Examinons Loudness, la suite du démantèlement de Lazy à Tokyo en 1980. C’est avec Higuchi et un ami Takana qu’ils voulurent tester une forme plus hard que Lazy, dû à l’ascension du mouvement heavy metal japonais. Ce, avec un nouveau bassiste Yamahika qui cadre plus avec le heavy metal sorti du musicien Tanaka.
1984
Début de sa carrière solo, pour se faire vraiment connaître du milieu heavy metal japonais. Son style personnalisé de Shred avec la qualité des musiciens l’accompagnant lui fît la notoriété qu’il rechercha enfin de son propre groupe et… au-delà. La résultante de Birthday Eve de 1981 et Devil Soldier de 82. S’ensuivit inévitablement une tournée américaine évidement européenne après la sortie de The Law of Devil Land. Profitant du continent européen, ils enregistrnte en leur studio le 4ème album Disillusion avec le marketing de Vidéo d’Eurobounds. Fait notable, Disillusion est le premier album lancé en anglais hors Japon. Rajoutons également le début de sa carrière solo avec le lancement en même temps de Tusk of Jaguar avec les musiciens de Loudness.
1985- 91. Les années enfin américaines de Loudness sont sous le managing de Joe Gerber, manager de Twisted Sisters, qu’ils signeront avec Atco Records un accord international de distribution. 5ème album sous férule entièrement américaine Thunder in the East. Avec tout de même un classement au Billboard Records de 74ème place. Le single passant régulièrement sur MTV le Crazy Nights. Le 6ème album Lightning Strikes fera mieux avec une 64ème place du Billboard et au Japon, cet album en japonais fut lancé sous le titre de Shadow of War. Le Japon délaissant Loudness, trouvant que la mouture nouvelle tirait vers le Glam Metal. Inévitablement pour plaire à la grande audience américaine évidement.
1985
Loudness: Masayoshi Yamashita, Akira Takasaki, Minoru Niihara et Munetaka Higuchi
Le mythique septième album Hurricane Eyes de 1987, mondialement paru en anglais et également en japonais au pays du soleil levant. Mythique de par le producteur Eddy Kramer, même producteur que Jimi Hendrix, Led Zeppelin, oui, les Rolling Stones et Kiss, de la grosse grosse pointure dirons-nous. Aussi étrange en dépit de tout ce ramassis de gros noms à faire rêver, cet album ne fît que la 190ème place du classement Billboard. Après ce genre de passage un peu vide, parution avec un tout nouveau personnel musical que sortit les 8ème et 9ème albums, Soldiers of Futur (1989) et On the Prowl (1991). En ces jours, on assista à la venue du Grunge et de l’Alterno Rock, ce qui fît sortir du décor bien des bands optant pour le Glam et le Heavy Metal du circuit occidental.
1991
1992-99 – Retour aux sources au Japon en 1992, un album éponyme Loudness qui périclitât 2ème au classement des Charts japonaises du pays, leur plus grand succès au Japon et un Live Once in for All. Plus heavy et agressif que le périple américain. Le début d’une nouvelle phase dans sa carrière de compositeur du groupe.
1993, départ de Higuchi pour le groupe Sly de Nihara et Sawata qui formeront DTR. Takasaki devenant le seul membre initial du groupe, lui qui prit un virage indien et qui se convertit au bouddhisme. De cette nouvelle inspiration, émergea 3 longs jeux consécutifs, Ghetto Machine, Dragon et Engine entre 1994 et 1999. Avec, spécifions, une touche nettement plus ethnique. Un autre ayant succombé aux charmes de l’Inde, genre George Harrison des Beatles. Il l’avait fait tout de même à un degré différent du Heavy, c’est du Heavy après tout. Des tournées se succèdent en Asie et une apparition au prestigieux festival de l’Édition, en 1999, Dynamo Open Air Festival d’Europe.
2000- 2008. 20ème anniversaire de Loudness en remerciant les nouveaux musiciens pour y réintégrer les originaux. 2001 sotie de Spiritual Canoe avec une tournée de la réunion bien sûr. Ne pensant que faire qu’un petit parcours avec la popularité nouvelle de Loudness la suite mettra au monde la succession de 13 albums tous bien classés dans les charts japonais avec des envieuses places que d’autres auraient rêver d’avoir. Regardons juste le dernier paru le Sunburst classé tout de même 25ème au Japon en 2021.
Petit intermède avec le musicien Mari Hamara de 2010 à 2018 avec 4 parutions. Aestica (2010), Legenda (2012), Mission (2016) et Gracia en 2018. Le tout en co-écriture.
2010
1982 – 2007 – Carrière solo avec ses propres performances avec la même ardeur et techniques qu’il aborda en parallèle avec Loudness. Avec une suite de 10 albums dont le premier titré Tusk of Jaguar (1989) avec la popularité émergeant de ses influences comme Paul Gilbert, Marty Friedman, Kirk Hammitt, David T Chastain et autres légendes contemporaines. De déclarer lui-même que son influence majeure fut Ritchie Blackmore de Deep Purple, le groupe phare du Heavy Rock en néoclassique et un Japonais illustre du monde musical, Hideki Hishima. Voici le reste de ses efforts solos. Ki (1994), Wa (1996), Gene Shaft (2001), Made in Hawaï (2002), Splash Mountain (2004), Maca (2005), Osaka Works #128 (2006), Nenriki (2008) et Black Brown (2007).
Abordons le royaume de ses guitares.
Des ESP Electronic Sound Product. Toutes des signatures évidement, des Random Star Guitar et les siennes, fruit de la distribution d’ESP les Killer Guitars. Également sous le nom de Kirra qui en japonais résonne comme Killer. Question amplification, du Marshall, du Mesa Boogie, de même que la création Marshall de la Lee Jackson Metatronix.
Rajoutons du Peavy des années 90 et aujourd’hui, les produits Friedman Amplifiers et du Roland deluxe telle la JC- 120. Rajoutons que tous ses manches sont de conception unique avec sa signature de Shredneck Special. Un songe est ce que le nom de son premier band Lazy avait été le fruit de la chanson Lazy de Deep Purple, vu l’admiration de Ritchie Blackmore.
EN conclusion actif depuis 1973 à aujourd’hui ce qui fait de lui bientôt un cinquantenaire de carrière. Avec la réputation indéniable d’être un autre rouage majeur du merveilleux monde de la guitare, style Heavy et Speed Metal, Hard Rock de même que le Glam Metal et ce, avec les multiples facettes du monde musical comme écrivain, compositeur, producteur et évidement grand guitariste émérite. Le meilleur du pays au soleil levant, le Japon. Un astre du jour à six cordes brûlant à souhait.
2019, album Soul on Fire – Live in Tokyo
Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE : DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
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