Ma Machine à remonter le temps # 15
Seek & Destroy, For Who the Bell Tolls
Première partie
Publié le 15 août 2021
Par Pierre Martin
Bonjour ami(e)s nomades de musique. Bienvenu avec votre D.J. Pierre .Dans ma chronique de la Machine à remonter le temps 15, Metallica. Mes ami(e)s, dans cette chronique, nous survolerons quatre périodes de leur carrière. Au début des années 80, une autoroute bien coulée non pas d’asphalte, mais… par du métal à l’état brut, Metallica décide d’emprunter cette solide route bien solidifiée par Judas Priest et de la présence d’Iron Maiden. Cette nouvelle formation fraîchement arrivée nous présente leurs œuvres uniques propres à eux, car leurs mélodies sont basées sur des fortes doses équivalentes à des rushes d’adrénaline et de sensations intenses en montagnes russes d’heavy Métal.
J’ai découvert ce groupe à l’âge de mes 22 ans, et à cette période, j’étais déjà un D.J. dans les bars rock. Oh ! Qu’ils m’ont procuré énormément de satisfaction, en ayant accès à leurs succès, car non seulement, j’adore leurs mélodies, mais la clientèle de mes bars rock en raffolait. Alors… mes ami(e)s, regardons ensemble en retournant avec ma machine à remonter le temps, en partie le cheminement de cette prestigieuse formation. Nous débuterons avec leur premier album en 1983.
Metallica est un groupe de heavy métal américain originaire de Californie. Formé à Los Angeles en 1981, le groupe est composé actuellement de deux de ses membres-fondateurs, James Hetfield (chant, guitare rythmique) et Lars Ulrich (batterie), ainsi que du guitariste Kirk Hammett (arrivé en 1983) et du bassiste Robert Trujillo, qui rejoindra le groupe en 2003. Les précédents membres du groupe incluent Dave Mustaine (après son exclusion, membre fondateur de Megadeth), les bassistes Ron McGovney (uniquement pour les démos), Cliff Burton (Pour les trois premiers albums ; décédé en 1986) et Jason Newsted (prenant la suite de Burton et remplacé en 2003 par Trujillo). Le groupe a longtemps collaboré avec le producteur Bob Rock, qui a produit tous leurs albums de 1990 à 2003 et est devenu temporairement le bassiste du groupe, entre le départ de Newsted et l’arrivée de Trujillo. Le groupe se forme au début des années 1980 lorsque Hetfield se rend à une annonce postée dans un journal local par le batteur Lars Ulrich.
Metallica est renommé entre autres pour sa musique instrumentale, rapide et nerveuse, qui le place comme l’un des « Big Four of Thrash » (l’un des quatre plus grands groupes de trash métal) avec Slayer, Megadeth et Anthrax. Le groupe s’est forgé une réputation chez les fans de musique underground et chez les critiques de la presse spécialisée grâce à leurs quatre premiers albums, dont le troisième, Master of Puppets (1986), est décrit comme l’un des albums les plus influents de la scène heavy trash métal. En 1991, le groupe accède à une plus grande popularité grâce au succès commercial de leur cinquième album éponyme — surnommé The Black Album — qui arrive à la première place du classement Billboard 200 dès sa sortie. Dans cet album, le groupe explore diverses voies musicales, ayant pour effet d’attirer l’attention d’une audience plus large. Il est l’album le plus vendu du groupe et s’est écoulé à 30 millions d’exemplaires dans le monde, ce qui en fait un des albums les plus vendus de l’histoire de la musique.
Seek and Destroy
Seek and Destroy est la 9e piste du premier album du groupe Metallica, Kill ‘Em All, sorti en juillet 1983. Elle a été écrite par Hetfield et Ulrich, les deux principaux compositeurs du groupe. La chanson dure 6 min 56 et demeure à ce jour la quatrième chanson la plus jouée en concert par le groupe avec Creeping Death, One, Master Of Puppets et Enter Sandman.
James Hetfield a basé le thème de cette chanson sur une chanson de Diamond Head intitulée Dead Reckoning. Il explique à Guitar World : «Je travaillais dans une usine d’autocollants à LA et j’ai écrit ce riff dans mon camion en dehors du travail. C’était notre première expérience dans un vrai studio. J’ai utilisé une Flying V blanche, qui était la seule guitare que j’avais à l’époque. J’ai toujours la guitare en stock. La chanson est basée sur un riff à une note qui était un peu plus haut. Bien que la plupart de mes riffs soient en E, celui-ci a fonctionné à partir d’un A. «
Un des premiers morceaux de Metallica, il s’agit d’un morceau en colère où le groupe sort une partie de l’agressivité qui, des années plus tard, les conduira à une thérapie de groupe, comme le montre le documentaire Some Kind of Monster. Une grande partie des images du champ de bataille de la chanson étaient liées à la scène musicale de Los Angeles, où le groupe a joué avant de déménager à San Francisco. Le public du club de LA ne semblait pas comprendre Metallica, et le groupe ne les comprenait pas non plus.
Seek and Destroy est une des chansons phares du groupe et son riff préfigure la marque de fabrique Metallica. La chanson est devenue l’une des préférées des fans et a été systématiquement interprétée en concert par le groupe à partir de 1982. Depuis la tournée du groupe de 2007, la chanson est jouée en dernier avec Last Caress et So What ? Avec le chanteur qui demande à la foule de chanter avec lui quand il hurle « seek and destroy ».
1983
Les interprétations les plus mémorables de ce morceau ont été faites lors du Wherever We May Roam Tour en 1991, 1992 et 1993 puisqu’ici, la chanson a été jouée par Jason Newsted qui chantait, mais à la fin de la chanson le groupe continuait à jouer le morceau pendant presque 7 minutes (en tout, le morceau pouvait durer 16 à 20 minutes). Depuis le Madly in Anger with the World Tour (2003-2004) la chanson clôture les concerts du groupe, cependant au lieu d’être jouée en mi-bémol, elle est jouée en ré.
Toujours, en concert, Hetfield, change le début des paroles : « in the city tonight » devient « The city... » Avec le nom de la ville dans laquelle ils jouent ce morceau. La chanson parle de l’urgence de tuer et on peut déduire des paroles que ce n’est pas une tuerie insensée, mais comme une revanche à quelqu’un qui l’a beaucoup mérité. Pendant le Kill ‘Em All Tour, Hetfield a déclaré que ça parlait de chasse, de poursuite. On dit aussi que le morceau aurait été influencé par une chanson des Diamond Head, Dead Reckoning.
Une interprétation de la chanson avec Burton à la basse en 1985 est disponible sur le DVD Cliff ‘Em All. De nouvelles versions live peuvent être trouvées dans le Live Shit : Binge and Purge avec Newsted chantant le morceau et le DVD Cunning Stunts.
C’est aussi le thème de l’ancien World Championship Wrestling et du Total Nonstop Action Wrestling et dans le cas de ce dernier la chanson était un enregistrement live pris pendant le festival de Woodstock en 1999. Le lutteur Sting (présent dans les deux shows qui utilisèrent Seek and Destroy) utilisa lui aussi le riff du début de la chanson pour faire son entrée. L’équipe de hockey des Sharks de San José utilise la chanson comme leur chanson d’entrée sur le terrain pendant leurs matchs.
Depuis Kill ‘Em All, Hammett s’excuse du ton inhabituel de l’accord qui se produit à la 3e min 47 pendant le solo, et est en fait une erreur. Durant le documentaire réalisé sur Metallica Some Kind of Monster, la chanson est entendue dans le court-métrage sur le groupe relatant leurs premières années, celui-ci met en évidence la progression du groupe et de leur son au fil des années. Dans ce documentaire, la chanson a été souvent utilisée dans les auditions pour remplacer Newsted. Dans le livre Metallica : This Monster Lives, un des réalisateurs du film a dit qu’au départ le montage était fluide, mais qu’il a été modifié pour mettre en valeur les changements du groupe dans le temps.
La chanson a été reprise par Chuck Billy, Jake E. Lee, Jimmy Bain, et Aynsley Dunbar pour l’album Metallic Assault : A Tribute to Metallica. La chanson a aussi été reprise par des groupes tels que Testament et Acid Drinkers et instrumentalisent par Freaklabel, comme faisant partie d’un medley. Apocalyptica et Pantera l’ont aussi reprise, mais uniquement en live. Ainsi que le groupe de métal français Demon Eyes, dans l’album Garde à Vue où le groupe rend hommage à Cliff Burton.
Les trois premiers minis solos de la chanson sont dérivés de la chanson Princess of the Night du groupe Saxon. Metallica a ajouté le solo final.
Cet album marque le début d’une des légendes du trash métal. Plus rapide que ses successeurs, cet album est considéré comme un incontournable par les fans. Le tempo de la plupart des chansons de l’album est très rythmé et ultra rapide. La performance vocale de James Hetfield sur cet album étant à l’époque loin de celle du Black Album, beaucoup d’écho a été ajouté sur sa voix encore très jeune.
Peu après sa signature avec le label Megaforce Records, Metallica entre en mai 1983 dans les studios Music America à Rochester dans l’État de New York pour enregistrer son premier album. L’enregistrement sera bouclé en 17 jours du 10 au 27 mai et produit par Paul Curcio, Jon Zazula étant le producteur exécutif. Dès la sortie de l’album, le 25 juillet 1983, le groupe s’embarque pour une tournée avec le groupe britannique Raven.
Le groupe souhaitait appeler son album Metal Up Your Ass, la pochette représentant une main tenant fermement une dague sortant d’une cuvette de toilette. La société chargée de distribuer l’album s’y est opposé. Le groupe a alors choisi de changer le titre en Kill ‘Em All (« Tuez-les tous. »), en référence aux timides distributeurs. L’idée serait venue, selon Scott Zazula, de Cliff Burton. La nouvelle pochette figure l’ombre d’une main au-dessus d’un marteau ensanglanté.
Metallica était à l’origine constitué de James Hetfield (guitare/voix), Lars Ulrich (batterie), Ron McGovney (basse) et Dave Mustaine (guitare solo/voix). McGovney a quitté le groupe en raison de tensions entre lui et Mustaine. Le bassiste Cliff Burton a été recruté pour le remplacer.
1983, la première fois en spectacle live pour Cliff Burton avec Metallica
Mustaine et Hetfield avaient également des accrochages récurrents, Mustaine expliquant plus tard cette rivalité par le fait « qu’il y avait trop de personnalités » dans le groupe. À la suite de l’une d’entre elles, Mustaine frappe Hetfield qui avait donné un coup de pied à sa chienne, au motif que celle-ci avait rayé sa voiture.
Mustaine fut congédié en début d’année 1983, juste avant l’enregistrement de Kill ‘Em All. Hetfield et Ulrich ont expliqué qu’ils l’avaient renvoyé à cause de ses problèmes d’alcool, ce que Mustaine a nié au début. Dans le film Some Kind of Monster, paru en 2004, Mustaine a néanmoins déclaré qu’il aurait souhaité que Metallica lui dise d’aller aux Alcooliques Anonymes. Après le départ de Mustaine, Metallica a recruté Kirk Hammett, guitariste du groupe Exodus et élève de Joe Satriani. Le groupe a commencé à enregistrer Kill ‘Em All avec Hammett à peine un mois après son arrivée. Mustaine, pour sa part, a formé le groupe Megadeth.
Malgré leurs différends, la contribution de Mustaine aux premières années de Metallica ne fut pas entièrement négligée ; il est crédité pour avoir coécrit quatre des chansons de «Kill ‘Em All». La chanson The Four Horsemen fut à l’origine écrite par Mustaine et appelée The Mechanix, elle figure dans Killing Is My Business… and Business Is Good ! Le premier album de Megadeth. Les autres chansons de Kill ‘Em All pour lesquelles Mustaine est crédité sont Jump in the Fire, Phantom Lord, et Metal Militia.
Les tournées intensives qui ont suivi la sortie de Kill ‘Em All ont permis à Metallica de se faire connaître et l’album a reçu un bon accueil commercial. Néanmoins, il faudra attendre le succès de leur troisième album Master of Puppets pour voir Kill ‘Em All faire son apparition dans le Billboard 200 (120e place). Il sera par la suite certifié disque d’or (1989), de platine (1991) et enfin triple disque de platine en 1999 aux États-Unis. Il est à noter que Kill ‘Em All est certifié disque d’argent en Grande-Bretagne le 2 octobre 1987 avant d’obtenir l’or en 1988. Ses ventes mondiales sont estimées au premier janvier 2016 à plus de 5 500 000 exemplaires.
Maintenant, allons retrouver en revisitant l’une, de leur première grande performance endiablée, tirée de leur album en 1983 intitulé Kill’Em All. En version, FULL HD… en spectacle au Colisée Pepsi à Québec le 31 octobre 2009.
Je vous présente Metallica avec Seek & Destroy
For Whom the Bell Tolls
Metallica enregistre son second album studio, Ride the Lightning, aux Sweet Silence Studios de Copenhague, au Danemark. Il est sorti le 27 juillet 1984 chez Megaforce Records et Music for Nations Commercialisé en août 1984, l’album atteint la 100e place du Billboard 2002. Il est sorti chez Elektra Records le 19 novembre 1984 après que le groupe a signé chez ces derniers en septembre 1984. Ride the Lightning a été vendu à plus de six millions d’exemplaires rien qu’aux États-Unis et a été crédité sept fois disque de platine. D’autres chansons de l’album atteignent également le haut des classements, dont For Whom the Bell Tolls, Fade to Black, Creeping Death et la version instrumentale de The Call of Ktulu. Dave Mustaine est crédité pour Ride the Lightning et The Call of Ktulu.
La chanson For Whom the Bell Tolls est sortie pour la première fois sur leur deuxième album, Ride the Lightning (1984). Elektra Records l’a également sortie en single promotionnel, avec des versions éditées et intégrales. La chanson est généralement considérée comme l’une des plus populaires de Metallica. En mars 2018, elle se classait au cinquième rang des performances live du groupe. Plusieurs albums live incluent la chanson.
La chanson a été inspirée par le roman du même nom d’Ernest Hemingway de 1940 sur le processus de la mort dans la guerre moderne et la sanglante guerre civile espagnole. Des allusions spécifiques sont faites à la scène décrite au chapitre 27 du livre, dans laquelle cinq soldats sont anéantis lors d’une frappe aérienne après avoir pris une position défensive sur une colline.
Les paroles sont basées sur un Américain chargé de détruire un pont détenu par l’armée fasciste pendant la guerre civile espagnole – le précurseur de la Seconde Guerre mondiale. Il est tombé amoureux et a ensuite découvert des choses très troublantes sur la vie et la mort.
L’expression « For Whom The Bell Tolls » trouve son origine dans un poème de 1623 de l’Anglais John Donne, qui a écrit : Send not know For who the bell tolls It tolls for thee.
Selon Kirk Hammett, Burton jouait régulièrement le riff de basse d’intro lorsque les deux traînaient à leur chambre d’hôtel. Le guitariste a rappelé à Rolling Stone en 2014 : il avait l’habitude de transporter une guitare classique acoustique qu’il accordait pour pouvoir plier les cordes. Quoi qu’il en soit, quand il jouait ce riff, je me disais : ‘C’est tellement bizarre, atonal riff qui n’est pas vraiment lourd du tout.’ «Je me souviens qu’il l’a joué pour James (Hetfield, chant), et James y a ajouté cet accent et tout d’un coup, ça a changé», a ajouté Hammett. «C’est un riff tellement fou. À ce jour, je pense, ‘Comment a-t-il écrit ça ?’ Chaque fois que j’entends de nos jours, c’est comme, ‘OK, Cliff est dans la maison.’ » Burton, Hetfield et Lars Ulrich sont les auteurs crédités de la chanson.
Cliff Burton joue l’introduction de la basse avec une grosse distorsion et une pédale wah. Burton a écrit l’intro avant de rejoindre Metallica et l’a jouée pour la première fois lors d’un jam de 12 minutes lors d’une bataille de groupes avec son deuxième groupe Agents of Misfortune en 1979.
En 1999 et 2019, Metallica a enregistré For Whom the Bell Tolls avec le San Francisco Symphony pour les albums live S&M et S&M2, respectivement. D’autres versions live apparaissent sur Cliff ‘Em All (VHS, 1987), Live Shit : Binge & Purge (1993), Cunning Stunts (DVD, 1997), Français Pour une Nuit (DVD, 2009), Orgullo, Pasión, y Gloria : Tres Noches en la Ciudad de México (2009), The Big Four : Live from Sofia, Bulgarie (DVD, 2010), Quebec Magnetic (DVD, 2012) et Metallica : Through the Never (bande sonore, 2013).
En bonus pour leur album Heroes (2014), Sabaton a repris For Whom the Bell Tolls. Au 1er août 2021, les vidéos YouTube uniquement audio pour cette chanson ont reçu un total de 3,8 millions de vues. Apocolyptica, un groupe instrumental qui accompagne souvent Sabaton en tournée, a joué une reprise instrumentale de For Whom the Bell Tolls à Sabaton Open Air en 2019.
Ride the Lightning est considéré comme l’un des classiques du thrash métal et comme une transition musicale entre les débuts de Metallica, Kill ’em All et Master of Puppets, plus mélodique et progressif. Musicalement, le groupe a élargi son style d’arrangements plus variés et plus complexes et il est, aujourd’hui encore, un disque fort sophistiqué, tant au niveau musical qu’au niveau des paroles.
Comme Jon Zazula, fondateur du label Megaforce, qui connaissait des difficultés financières et ne semblait plus en mesure de financer les enregistrements, était prêt à prendre sur le coût de l’atelier Martin Hooker par Music for Nations. Comme les producteurs ont choisi Flemming Rasmussen pour la production de l’album Difficult to Cure du groupe Rainbow avait impressionné les membres de Metallica.
Dans une interview à l’occasion du 25e anniversaire de l’album, Rasmussen dit qu’il n’a pas de « raisons financières » en tant que producteur de l’album, mais comme un ingénieur du son. L’album crédite Rasmussen en tant que producteur assistant.
L’enregistrement a commencé le 20 février 1984 aux Studios Sweet Silence à Copenhague. Les enregistrements eurent lieu la nuit, car pendant la journée, le studio était réservé par d’autres artistes. « On avait l’habitude de commencer à environ 19 heures avec des balances et le réglage de la batterie. Comme la température descendait pas mal dans la soirée, je partais à partir de 17 heures quand le chauffage au gaz fonctionnait, histoire d’avoir une température acceptable dans la pièce de la batterie et on commençait à enregistrer à partir de dix degrés Celsius. L’enregistrement des pistes de batterie s’est fait dans une atmosphère vraiment glaciale. » — Flemming Rasmussen, (2009)
Le groupe n’a pas répété et réarrangé beaucoup dans le studio. La chanson Fade to Black a été composée dans le studio même. Les enregistrements quotidiens se terminaient habituellement entre quatre et cinq heures du matin. Les enregistrements de batterie ont eu lieu dans un grand bâtiment d’entrepôt, qui était situé directement derrière le studio. La salle était vide et n’était pas insonorisée, donc il y avait beaucoup de réverbération naturelle. De plus, le groupe ne pouvait pas se permettre de louer une chambre dans un hôtel, les musiciens ont dormi dans le studio. Le 14 mars 1984, l’enregistrement était terminé.
Le 20 février 1984, commençait l’enregistrement de Ride The Lightning au studio Sweet Silence Studios
Ride the Lightning est sorti le 30 juillet 1984 par Megaforce Records aux États-Unis, par Music for nations au Royaume-Uni et par Roadrunner Records aux Pays-Bas. Les chansons Fade to Black , Creeping Death et For Whom the Bell Tolls sont sorties entre 1984 et 1985 en tant que single.
Dans les premiers mois après la sortie chez Mega, force a été en mesure de réaliser des ventes à cinq chiffres aux États-Unis. Ainsi, la petite compagnie de Jon Zazula vint à ses limites financières et organisationnelles. Zazula conseillait le groupe de chercher des partenaires plus solides. Zazula a organisé le 3 août 1984, un concert à New York au Roseland Ballroom, dans lequel les groupes Raven et Anthrax sont apparus en première partie.
Dans le public, alors âgé de 22 ans, Michael Alago a travaillé avec Elektra Records A & R et a été très impressionné par le passage de Metallica. « L’énergie dans l’air était électrique, l’aspect brillant. J’ai couru derrière la scène, barricadé les portes derrière moi et j’ai dit aux musiciens combien je les aime et combien je voulais faire une partie de ma vie personnelle et professionnelle avec eux. Le lendemain, le groupe m’a rendu visite avec de la nourriture chinoise et de la bière dans le bureau d’Elektra. » — Michael Alago, (2009)
Le groupe a reçu des offres de plusieurs compagnies de disques. Bien que certaines fussent des offres financièrement plus lucratives, Metallica a choisi Elektra, alors que le groupe espérait un soutien plus important de cette société. Selon James Hetfield, il y avait, à l’époque, Mötley Crüe et Dokken comme groupes de métal sous contrat, alors qu’il n’y en avait plus dans d’autres sociétés.
Outre Elektra, le groupe a également essayé Bronze Records. Pendant les séances d’enregistrement à Copenhague, le propriétaire de l’entreprise, Gerry Bron rendait visite au groupe. Cependant, Bron était mécontent de l’album présenté à lui de jouer et a demandé au groupe, de réenregistrer l’album entier en Angleterre avec le producteur Eddie Kramer. Metallica a refusé cette allégation et a rejeté l’offre de Bronze Records.
Le 19 novembre 1984, Ride the Lightning est finalement réédité par Elektra. La version d’Elektra est identique à la publication originale. Quatre jours plus tard, le single Creeping Death sort. Certains titres de l’album ont été modifiés. Ainsi les titres intitulés For Whom the Bells Toll au lieu de For Whom the Bell Tolls et The Call of Ktulu au lieu de The Call of Cthulhu
La couverture de l’album montre une chaise électrique devant un fond de nuage bleu. Le logo Metallica arrache la foudre (Lightning en anglais) sur l’image. Deux d’entre eux touchent la chaise électrique. L’image a d’abord déclenché chez les musiciens peu d’enthousiasme.
« Après un concert (…) à New York, nous avons célébré dans un hôtel de New York, Jon Zazula avait la couverture de Ride the Lightning, elle était présentée pour la première fois. James [Hetfield] et Lars [Ulrich] ont regardé pendant une minute (…). Ils détestaient. Cependant, les contraintes de temps ne permettaient pas de possibilité de changement. »
En France, environ 3 000 exemplaires de vinyles et 400 cassettes ont été livrés par erreur avec la couleur verte d’arrière-plan au lieu de la couleur bleue. Ces copies sont maintenant des collectors dans les autres pays, mais de nombreuses copies illégales existent. L’image originale se déplaçait à une vente aux enchères à Londres à la maison d’enchères Christie’s en juillet 2009 pour le prix de 9.375 GBP (environ 10,900 euros) au propriétaire. L’identité exacte de l’artiste est inconnue.
Maintenant, allons revisiter une autre puissante mélodie, d’un de leurs grands succès, tirée de leur album en 1984 intitulé : Ride The Lightning. En version, FULL HD Live at Antwearp, Belgique, le 3 novembre 2017
Je vous présente Metallica avec For Whom The Bell Tolls
Fin de la première partie
N.B. Pour les membres qui aimeraient voir mes post sur Famille Rock, avec votre D.J. Pierre & sa Machine à remonter le temps, je vous invite sur mes publications (post). J’ai pour vous une variété de genre musical, Heavy Métal, Hard Rock, Rock, Blues/Blues Rock & Rock progressif. Je fais actuellement 3 posts par jour, comprenant des superbes vidéos live et des mini-bios pour les accompagner, avec mes petits quizz de mes prochains posts, vous êtes les bienvenus avec vos bons commentaires, témoignages et souvenirs.
BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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