Les célèbres guitaristes
Article numéro 3
Publié le 30 juillet 2019
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Republié le 4 août 2021
Par Normand Murray
Continuons avec une passionnante chronique des guitaristes tous célèbres qui explorent le merveilleux monde du Rock and Blues et ses variantes.
Brian May
Brian May la merveille de Queen
Né en 1947, un des guitaristes les plus reconnaissables de notre ère. Artisan de bien des succès de Queen et ayant une dextérité assez étonnante du fait que Queen n’utilisait pas les synthétiseurs, seule sa guitare pouvait le faire à leur début. Début artistique dans le monde de la musique, il se joint au bassiste Tim Steffels et batteur Roger Taylor, formant le groupe Smile après un petit succès avec la pièce Earth en 1969. Staffells, dès lors après son départ, Freddy Mercury demande à May et Taylor, ainsi que le bassiste John Deacon de former ce qui allait être le légendaire groupe Queen en 1971. Début de Queen avec l’album du même nom en 1973 avec un pièce du premier succès composé par May, Keep Yourself Alive. Dès lors, on voit apparaitre un savoureux mélange des styles avec le jeu de guitare de May.
1974 – Queen 2 qui avec une tournée propulsera cet album en 5ème place dans le palmarès britannique.
1974 – Début réel de Queen et May dans le monde du rock avec Shear Heart Attack et un succès entre autres avec Killer Queen. Entrée de Queen dans mon monde rock. Album qui d’ailleurs rejoindra la deuxième place au classement. Advient ce qui allait vraiment être la consécration du groupe avec une approche nouvelle de la guitare à May, le fameux Night At The Opera.
1975 – Mélangeant vocalises classiques et des couches de guitares successives jouées en même temps. Et bien sûr le non moins célèbre One Night At The Opera avec un solo mémorable qui devint un succès global.
1976 – A Day at the Race qui connecte avec les racines hard rock de May avec Somebody To Love.
1977 – News Of the World a nul autre comme succès planétaire We Will Rock You et une autre pièce mémorable Fat Bottom Girl. Ce patron musical se poursuivit avec The Game, le premier album qui utilisait le synthétiseur. May ayant contribué directement avec deux ballades Sail Away Sister et Save Me.
1983 – Une coopération avec Eddy Van Halen, mini album Star Fleet Project
1984. The Works avec orientation pop avec Hammer to Fall et Tear it Up. Ces deux pièces restant dans le modèle hard rock.
1985 – Une participation à Live Aid. 1986, A Kind Of Magic. Une suite de succès suivirent son cheminement avec entre autres Highlander. The Miracle (1989) et Innuendo (1991). Queen continuant d’enregistrer et décès du chanteur et autre icône du groupe, Freddy Mercury.
1992. Premier effort solo de May avec Back To the Light avec une chanson (sans aucun doute) sur la mort de Freddy Mercury, Too Much Love Will Kill You (vu la cause de sa mort, le sida) et autre succès Driven By You, tournée mondiale. Ayant des enregistrements de Mercury déjà en stock le Made In Heaven de 1995 et un autre album solo, son deuxième Another World (1998).
Les années 2000, début de collaboration avec l’ancien chanteur de Free et Bad Company, Paul Rodgers. Concert au Nelson Mandela 46664 Aids Awarness Concert en Afrique du Sud en 2005 sous le nom de Queen avec l’ajout de Paul Rodgers encore une fois.
Grande tournée américaine, japonaise et européenne par la suite. Presque deux ans de tournée de 2005 à 2006.
2007 – Retour dans les studios d’enregistrement pour le EP Wicked In Rock. Suite de participations avec d’autres vedettes du Showbizz telles oui, Lady Gaga qui voulait être la nouvelle voix de Queen, le choix ayant tourné en faveur d’Adam Lambert. Petit fait, Lady Gaga retient son nom du succès Radio GaGa de Queen. Une suite de concerts suivront avec comme dénominateur commun la protection des animaux avec le Free Born Tour.
2007. – Honneur individuel, nommé Chancelier de l’université de Liverpool John Moores.
Ce très polyvalent guitariste nous réserve sûrement bien encore de la musique qui nous enchantera dans ces grandes soirées musicales entourant notre environnement immédiat, aucun doute là-dessus. Instrument de prédilection, sa Red Spécial construit avec son père ingénieur qui a pris 18 mois à construire, (le bois de son manche était fait de vieux bois d’acajou ayant 200 ans d’existence) ornant un foyer et fabriquée à un coût minime de 18 livres anglaises à l’époque. Fait inusité, ne prend pas un pick conventionnel mais bien une pièce de six pences pour jouer ! La reine avait son roi de la guitare en la personne de Brian May!
David Gilmour
David Gilmour grand guitariste du rock sidéral ou Pink Floyd
Né le 6 mars en 1946 à Grandchester près de Cambrige.
Arrivé avec Pink Floyd dès le départ de Syd Barret dû à des jeux de guitare erratiques durant les spectacles de Pink Floyd. Cause : abus de substances assez hallucinogènes merci. 1968, pour Saucerfull of Secrets, établit de nouvelles frontières du rock avec un cachet intersidérale Space Rock. Après, vient Atom Heat Mother (1970) qui touche vraiment toutes les formes de musique dans la multitude de styles présents sur cet album.
1971, arrivée de Meedle qui établira pour toujours Pink Floyd comme étant le groupe pouvant transporter votre imagination dans des directions jamais proposées. La pièce maîtresse Meedle ayant été le déclencheur du tout.
Apparition du miracle musical et chef-d’oeuvre incontesté de Pink Floyd, Dark Side Of The Moon (1973). Album qui restera au billboard américain durant plus de 25 ans, record absolu que bien peu peuvent prétendre. On venait de montrer ce qu’était le vrai talent de Gilmour internationalement avec une panoplie d’effets spéciaux jamais enregistrés auparavant. Développement des prouesses sonores de son instrument avec Wish You Were Here avec comme hymne Shine on You Crazy Diamond et l’acoustique du Wish you Were Here, un genre d’hommage à Syd Barret qui est venu entendre cette pièce dans la discrétion la plus complète juste un peu avant son décès.
Avec Animals (1977), Waters consolidait une plus grande emprise sur le groupe qui était en mode vraiment coproduction avec Waters.
1979. The Wall, le contrôle de Waters devenait vraiment évident sur cet album en laissant tout de même un petit arrière-goût à Gilmour. L’inévitable arriva avec la parution, ne laissant aucun doute sur le futur de Pink Floyd, avec The Final Cut 1983. Gilmour entre temps avait fait son premier album solo Intitulé David Gilmour (1978) qui fût assez bien accueilli des fans de Pink Floyd. Parution du deuxième effort solo de Gilmour avec About Face (1984) avec une tournée européenne et américaine.
1986. Waters quitte Pink Floyd. Le reste du groupe demeure pour faire A Momentory Laps of Reason (1987). Entamant une tournée de trois ans pour accoucher d’un album live Delicat Sound of Thunder (1988).
Les années 90 et 2000 avec The Division Bell (1994) et la sortie de Pulse (1995). Un DVD de Gilmour suivit par la suite David Gilmour in Concert (2003.)
2006. On An Island, avec une autre tournée mondiale et après de multiples concerts pour des oeuvres caritatives, un album enregistré devant public Remember that Night avec des artistes variés comme Jeff Beck au très célèbre Royal Albert Hall.
2009. Sa carrière a été parsemée d’autres fonctions telles producteur répétiteur et ingénieur de son avec des artistes variés comme Kate Bush, Tom Jones, Elton John et même Bob Dylan etc…Chose sûre, son génie est incontestable, étant un des rouages majeurs de ce qu’est le merveilleux monde du rock et dans son cas, space rock, mon appellation personnelle de son style.
Maintenant passons à sa grande collection de guitares. Un adepte de Fender Stratocaster sans contredit, avec des Gibsons telles Les Paul de Luxe ou encore la lap guitar Gibson EH 1 50, Gretsch Duo Jet et tout ce qui se fait de modèles de guitare sur la planète et même deux modèles de chez Fender Signature, sa guitare Noire la Black Strat et un modèle plus dispendieux la Da Gil NOS Strat. Tous ses joyaux ont été mis à l’encan dernièrement (2019) chez Christie’s pour la rondellette somme de 28 millions. Sa Strat noire ayant été vendue à plus de 3.8 millions à un collectionneur anonyme. Et tout ça pour une œuvre de charité environnementale du nom de ClientEarth, du sans lucratif et indépendant.
Ce grand compositeur de génie doté d’un grand cœur est toujours et sûrement en mode création. Son imagination est probablement toujours en ébullition de nous créer encore bien de réconfortantes mélodies. Il est toujours présent et le restera à jamais parmi ses millions de fans. Titre, élu sixième meilleur guitariste de tous les temps par Rolling Stone Revue et Fender lui a donné le titre du meilleur guitariste de tous les temps.
Steve Howe
Steve Howe le Yes King du rock progressif
Né en 1947 ce prodige de la guitare a eu sa première guitare à 12 ans et dès lors son apprentissage a été bien varié en étudiant toutes les formes possibles de cet instrument incluant le classique, le jazz, le pop et le rythm and blues. À 16 ans, premier groupe The Syndicate. Le deuxième étant Tomorow, qui n’ont eu qu’un vrai succès en Angleterre avec My White Bicycle.
1970. Cette année-là où le bassiste Chris Squire de Yes lui demande de joindre Yes. Deux albums de moindre importance viennent et enfin au troisième album The Yes Album (1971), la reconnaissance se fait sentir avec un style qui les catégorisera comme étant leur style. Un mélange oui, de country et de jazz, avec sonorités très rock doté d’un coté évident à sa formation classique.
Deux succès ressortiront de cet album Starship Trooper et I’ve Seen all Good People. La pièce Clap étant un effort strictement acoustique montrant son talent évident pour le classique.
Fragile consolidera à jamais les quatre autres membres de la formation comme établis dans le monde du pop rock à la Yes. Avec Rick Wakeman, un autre virtuose du clavier, Squire à la basse, Bill Bruford à la batterie et le vocaliste Jon Anderson, son timbre de voix étant un des plus reconnaissable dans la grande famille du Rock And Pop.
1972. Sortie du monumental Fragile, premier vrai succès commercial avec deux chansons qui se sont démarquées des autres comme Roundabout et Long Distance Runaround. Close to the Edge encore en 1972 explore des chansons plus longues et on sent nettement qu’ils sont là pour y rester dans ce monde du rock, de par leur diversité. Advient Yes Songs (1973) avec un penchant nettement plus rock dans son approche de jouer la guitare.
1974. Départ de Bruford à la sortie de Tales From Topographic Oceans et ajout de Alan White comme remplacement. Album basé sur une sensibilité tout à fait dans la philosophie indienne. Arrive le départ de Wakeman remplacé par Patrick Moraz et un album Going for the One (1977). La cohésion ne tenant plus dans le groupe, Howe quitte pour débuter sa carrière solo avec The Steve Howe Album avec l’ex-bassiste de King Crimson et le vocaliste John Weeton et Carl Palmer ex-batteur de ELP et Geoff Downes ex-claviériste de Yes. Le rock progressif étant à l’honneur. Une suite d’albums vinrent peupler son monde avec Alpha sous la férule d’Asia. Autre groupe GTR et un album éponyme.
1989. Réunification des membres originaux de Yes avec comme titre un album mentionnant leurs noms. Sa carrière solo allait reprendre avec une succession d’albums tels Turbulence (1991), The Grand Sheme of Things (1993), Not Necessarely Acoustic (1994) et Homebrew, le premier d’une série mentionnée plus bas en 1996 et entre temps une collaboration en 1992 avec Asia pour Aqua.
Reformation de Yes 1995 pour un live Keys to Ascension (1999) et The Ladder. Après bien des contributions avec des membres influents du rock and pop. En 2006, fête du 25ème anniversaire d’Asia. Un DVD suit et Fantasia et un CD Phoenix en 2008, incluant une série solo qui reprit naissance en 2005 avec Homebrew 2010, 2013 et 2016.
2017. Reconnaissance suprême de son immense talent avec son intronisation au Rock & Roll Hall of Fame.
Ses compagnes de jeu étant en grande majorité des Gibsons dont sa fameuse et préférée la 1964 ES 175 qui d’ailleurs Gibson a réédité en signature modèle. Et personnellement, son rack à guitares m’a fait tripper avec les six modèles en vue dans le même rack en forme de fleur. Particulièrement aimé son modèle Coral Sitar qui en plus des six cordes élémentaires avait à son corps deux séries de 14 cordes placées comme une harpe sur cette guitare de rêve, mon rêve! D’énumérer tous les modèles qu’il possède est impossible, sa collection ayant fait partie d’un livre et exposée au musée.
Le maître du rock progressif bien en place avec une place de choix dans ce royaume infini et maîtrisant toutes les formes de musique à la perfection.
P.S. Contributions adjacentes à Frankie Goes to Hollywood, Martin Taylor et nul autre que Queen.
BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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