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Offenbach McCartney Harrison

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En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 11 août 2024

Par André Thivierge, chef des nouvelles de Famille Rock

Lancement du livre Québec Rock : Offenbach vs Corbeau

Libre Expression a publié cette semaine un livre de 144 pages titré Québec Rock – Offenbach vs Corbeau. On y raconte l’histoire de ces deux groupes mythiques de la musique québécoise et de leurs figures de proue, Gerry Boulet et Marjo.  Signée par les auteurs Michel Giguère et Christian Quesnel, Québec Rock met en lumière la plus grande rivalité du rock dans l’histoire de la province.

Ce récit graphique accompagne la très remarquée série télévisée du même nom, conçue et réalisée par Félix Rose (Productions Déferlantes) et diffusée depuis avril dernier sur la plateforme de diffusion continue, Vrai (Vidéotron).

En parallèle des tournages et du montage, l’auteur s’est retrouvé avec plus de 120 dessins entre les mains. Des œuvres signées Christian Quesnel, qui ont servi à illustrer la série… mais qui avaient aussi le potentiel de se transformer en livre. Du matériel riche où il a retrouvé des personnages colorés à l’ego bien prononcé ainsi que des péripéties incroyables… En d’autres mots, tous les éléments clés pour écrire un bon livre.

Si le récit Québec Rock est bel et bien basé sur la série du même nom, Michel Giguère précise toutefois qu’il s’agit avant tout d’un récit, et non pas d’un ouvrage documentaire. « Il y a beaucoup de matière dramaturgique: évidemment, la mort de Gerry qui est dramatique ou encore sa réconciliation avec Marjo à travers la chanson Les yeux du cœur… Ce sont des faits réels, mais c’est une sacrée histoire », souligne Michel Giguère en entrevue.

Il souligne également que ce sont Gerry Boulet et Marjo qui trônent sur la couverture du livre, mais l’ouvrage va bien au-delà des deux vedettes et de leur rivalité.

Québec Rock met entre autres en lumière les musiciens qui ont fait partie des deux formations, comme Pierre Harel, Johnny Gravel, Roger «Wèzo» Belval, Breen LeBœuf, ou d’autres qui les ont côtoyés. Pour Giguère, l’ouvrage a d’ailleurs de quoi rappeler de bons souvenirs à ceux qui ont connu l’époque des années 70 et 80. Et ce, sans que les plus jeunes soient en reste.

La transition de Québec Rock, entre la télévision et la littérature, s’est faite rondement, assure Michel Giguère. Et ce, même si créer un texte autour d’une histoire déjà illustrée n’est pas le cycle naturel des choses. « Je devais raconter une histoire. Quand j’écoutais la série, il n’y avait pas de narrateur. Je devais donc trouver une voix », partage l’auteur, passionné par la musique.

La narration de l’ouvrage s’affirme ainsi dans un ton qui lui est propre et teinte la lecture du livre, tout en lui donnant une certaine distance par rapport à la série originale.

Québec Rock — Offenbach vs. Corbeau est offert en librairie. (Source : Le Soleil)

<em>Québec Rock</em>, Michel Giguère, Christian Quesnel, Félix Rose, 144 pages.

Un documentaire sur Paul McCartney dans les cinémas du monde entier

Un demi-siècle après les vacances de Paul McCartney and Wings passées à Abbey Road pour filmer les répétitions de Band on the Run, un film en est tiré. One Hand Clapping, bénéficie maintenant d’une sortie massive. Cette sortie complète l’album du même nom, sorti au mois de juin.

Le film sera projeté dans le monde entier le 26 septembre. Il comprendra une nouvelle introduction de Paul McCartney, la « backyard session, » où l’ex-Beatle chante des morceaux de Buddy Holly seul avec sa guitare acoustique, ainsi que des polaroids inédits des sessions. Les places seront disponibles à partir du 16 août via un site dédié. Les détails des séances seront également communiqués à cette date.

Un extrait d’une minute de Band on the Run montre l’alchimie du groupe, bien que chaque membre s’applique à jouer sa partie. On y entend la voix puissante de Paul McCartney, harmonisée avec celle de Denny Laine.

Environ six mois après la sortie de Band on the Run, Paul McCartney cherche la bonne atmosphère au sein de l’alignement des Wings récemment assemblé. Il comprenait à l’époque la claviériste Linda McCartney, le guitariste Jimmy McCulloch et le batteur Geoff Britton. La liste de la tournée qui a suivie comprenait des morceaux du disque, quelques titres des Beatles et des morceaux solo de McCartney, tels que My Love, Live and Let Die et Maybe I’m Amazed. David Litchfied a filmé des sessions pour une émission télévisée spéciale jamais diffusée, qui figure un an plus tard sur la réédition de Band on the Run.

Désormais, la vidéo a été restaurée en 4K, et les prises de son ont été dé-mixées et rééditées en Dolby Atmos surround sound par Steve Orchard et Giles Martin. (Source : Rolling Stone Magazine)

Le fameux concert de George Harrison pour le Bangladesh disponible sur toutes les plateformes

Le concert, récompensé par un Grammy Award, est enfin disponible en écoute continue sur toutes les principales plateformes numériques.

Présenté en deux concerts à guichets fermés le 1er août 1971 au Madison Square Garden, ce concert est considéré aujourd’hui comme le premier grand concert de bienfaisance multi-acteurs. La liste des invités de Harrison comprenait Bob Dylan, Eric Clapton, Ringo Starr, Leon Russell, Billy Preston, des membres de Badfinger et Ravi Shankar, entre autres.

Harrison a été le fer de lance de l’effort visant à fournir une aide, par l’intermédiaire de l’UNICEF, aux millions de réfugiés du Pakistan oriental qui avaient fui pour échapper aux souffrances liées à la guerre de libération du Bangladesh et au cyclone Bhola de 1970. Le calendrier était si complexe qu’ils n’ont même pas pu effectuer une répétition collective avant le spectacle.

« Pendant trois mois, j’ai passé mon temps au téléphone à organiser ce qui est devenu le Concert pour le Bangladesh, en essayant de convaincre les gens de le faire – en parlant à Eric et à tous ceux qui l’ont fait » a écrit Harrison dans son autobiographie, I Me Mine. « Nous avons très peu répété. En fait, il n’y a jamais eu de répétition en présence de tout le monde. Nous l’avons fait au compte-gouttes et dans la difficulté. »

Le concert pour le Bangladesh a atteint la première place au Royaume-Uni et dans d’autres pays, tout en terminant en deuxième place des ventes d’or aux États-Unis (Harrison et ses amis ont passé six semaines derrière American Pie de Don McLean). Les recettes initiales ont permis de récolter quelque 250 000 dollars pour les secours ; un coffret de trois albums et un film ont ensuite contribué à générer des millions de dollars pour l’UNICEF.

Cela a ouvert la voie à une série de projets musicaux caritatifs aujourd’hui bien connus, tels que Live Aid, Farm Aid, America : A Tribute to Heroes et Live 8, entre autres. « George et ses amis ont été des pionniers » a déclaré un jour Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies.

Un troisième extrait du nouvel album de David Gilmour maintenant disponible

L’ex-guitariste de Pink Floyd a publié une nouvelle chanson et une vidéo de son prochain album, Luck and Strange.

Dark and Velvet Nights est le troisième simple de l’album, le premier album solo de Gilmour depuis neuf ans. La nouvelle chanson suit The Piper’s Call et Between Two Points, où Romany, la fille de Gilmour, chante sur le nouvel album.

La pièce rappelle le travail de Gilmour avec Pink Floyd, en particulier la guitare fuyante. C’est l’un des points forts de Luck and Strange, qui sort le 6 septembre.

« La musique a jailli un jour », a déclaré Gilmour dans un communiqué de presse. « C’était tellement excitant d’être tombé sur ce groove. Polly [Samson, la femme de Gilmour] m’avait offert un beau poème pour notre anniversaire de mariage, qui était posé sur le bureau juste à côté de moi, alors je l’ai pris et je l’ai chanté sur la piste, pour voir ce que cela donnerait avec des mots.  Je l’ai fait écouter à Polly, qui m’a dit : « Très bien, très bien, je vais devoir le remanier un peu ». Elle a donc ajouté quelques couplets, et voilà, c’était très heureux. »

L’album est le cinquième album solo de Gilmour et le premier depuis la sortie de Rattle That Lock en 2015.

 

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