Spectacle Alan Parsons, jeudi 4 juillet 2019
Montréal
Publié le 26 juillet 2019
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Republié le 19 août 2022
Par André Beaudoin
Montréal, cité du spectacle et d’événements musicaux d’envergure internationale toujours à la recherche de grands noms dans toutes sortes de domaines que ce soit visuels ou musicaux. Pour être fidèle à sa réputation, le Festival International de Jazz de MTL qui en était à sa 40e édition avec la collaboration de plusieurs commanditaires recevait à la Salle Wilfred Pelletier (P.D.A.) le légendaire compositeur, interprète et producteur Alan Parsons.
Quelle belle retrouvaille avec un groupe qui possède une réputation qui n’est plus à faire. Quand le rock progressif regarde vers la variété, il prend des accents pop. Nous étions tous bien installés confortablement en attente de voir et entendre Alan Parsons et son groupe. La plupart des spectateurs, des connaisseurs à têtes blanches ou accompagnés par leurs grands enfants, qui par ricochet connaissaient le groupe. C’était le dernier spectacle que Alan Parsons donnait dans sa longue tournée mondiale. Il était accompagné d’une formation musicale avec une très grande réputation. P.J Olsson, chanteur, Danny Thompson aux percussions, Guy Erez à la basse, Tom Brooks au clavier, qui nous a fait toute une performance solo, Todd Cooper au saxophone et voix, Dan Tracey, guitare soliste et voix et Jeff Kollman, guitariste principal qui a une réputation qui n’est plus à faire. Un guitariste de longue carrière ancien collaborateur avec Glenn Hughes, Joe Lynn Turner, UFO Billy Sheehan et quelques albums solo avec son groupe COSMOSQUAD.
Tous font partie du dernier album The Secret et bien entendu Mr Alan Parsons dans une forme plutôt fin de tournée qui était apparemment très fatigué avec un peu de difficulté à se déplacer sur scène mais tout de même très performant. Avec la réputation du groupe il fallait noter le sens mélodique, les arrangements et les productions harmonieusement construites autour de concepts soigneusement élaborés d’Alan Parsons Project. Nous étions très loin du concept de la musique pop qui prend alors des airs de variétés de pièces commerciales à la 3 minutes.
Exemple du spectacle donné à Amsterdam il y a quelques mois :
Toutefois, il ne suffit pas d’entendre des violons, des mélodies sirupeuses et des nappes d’orgue pour décréter qu’un groupe est de style Rock progressif. Les codes du Rock progressif sont avant tout ceux du rock et c’est exactement ce que le groupe nous ont démontré dans cette fabuleuse soirée. Que de grands titres toute la soirée et ce, sans interruption du début à la fin avec un rappel des plus émouvants que ce soit de Tales of Mystery and Imagination Edgar Allan Poe (1979,) Pyramid (1978), I Robot (1977), Eyes in the Sky (1982) et Ammonia Avenue (1984). Tous les fans étaient sur le charme des interprétations consécutives entremêlées de quelques pièces du nouvel album The Secret.
Exemple du spectacle donné à Los Angeles il y a quelques mois :
Somme toute, une très belle soirée avec un groupe des années 80 qui nous a donné une performance digne d’un bon groupe solide Rock Prog avec des musiciens à la hauteur et qui respectent à la lettre le style d’Alan Parsons (Projet) qui est sans contredit un Rock Prog symphonique qui rejoint le courant du Rock prog avec des morceaux plutôt musclés laissant une large place aux claviers et guitares avec des influences jazz, blues rock et qui sont devenus avec le temps des pièces légendaires.
Un très bon spectacle où les fans se sont levés spontanément à plusieurs reprises et qui sont demeurés debout pour les trois dernières chansons en accompagnant le groupe légendaire en chantant et tapant des mains !
BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
Geo Giguere
31 juillet 2019 at 11:41 AM
tres bien raconté, merci André Beaudoin!