Spectacles

Carlos Veiga voix chocolat

Carlos Veiga
Spectacle, 12 janvier 2018
Publié le 21 janvier 2018
Vues 4,800 
Republié le 15 décembre 2021

Par Suzy Aubin

Carlos Veiga, intense et d’une intelligence vocale.

Vendredi 12 janvier 2018, c’est gris et brumeux au Québec. Il pleut depuis deux jours, on annonce 8 degrés Celsius à Montréal. C’est la moyenne de la température du mois de janvier au Portugal. Chez nous, on perd notre neige. Je n’aime pas beaucoup l’hiver mais j’aime encore moins l’été pendant l’hiver.

Le Portugal accueille 25 millions de touristes par année avec son nombre incalculable de plages de sable fin et blanc, avec son genre musical, le Fado, avec son succulent porto et faut bien le dire, avec ses chaleureux Portugais qui savent recevoir.

Carlos Veiga Vaz Antunes, ce chaleureux Québécois natif du Portugal, fait carrière au Québec depuis 25 ans. L’artiste connaît son métier. Cet habitué de la scène joue à Ste-Ursule ce soir. Je connais bien l’endroit, il joue et chante au Relais 348 qui appartient à la belle Nancy Moreau et son conjoint, le super guitariste Bob Champoux (Marjo, Les Respectables, Diane Tell). Sur la route de Berthier, c’est de la pluie verglaçante qui tombe, mais la sympathique clientèle du 348 va sûrement me sortir de mon down de temps maussade.

Je ne suis pas en retard. Dès mon arrivée, j’aperçois Bob et Carlos qui jasent ensemble. Je me dirige vers eux en saluant plusieurs visages connus et souriants de l’endroit. Bob me présente à Carlos, son maître de la soirée et c’est le genre de gars à l’aise, le genre à qui tu parles et que tu as l’impression de connaître depuis longtemps. Je lui demande si on trouve ses CD sur iTunes. Un seul de ses deux albums est disponible sur iTunes. Carlos travaille sur un projet avec la chanteuse Roxanne Primeau. On peut aussi voir et entendre Carlos Veiga à tous les dimanches soir au Bistro à Jojo.

Après les FrancoFolies de Montréal et la majorité des Festivals Blues du Québec, je demande au passionné polyvalent Carlos Veiga, quel style de musique est prévu pour ce soir et il me répond gentiment, ce soir c’est folk, seulement moi; guitare acoustique et voix. Je m’empresse de lui demander aussi quelles chansons sont prévues au programme de la soirée. Il me répond avec une assurance et un calme déconcertant: ‘’Je ne sais pas encore’’.

Carlos Veiga prend place sur la scène du 348, là où le son est toujours bon et je n’exagère pas. Le chanteur guitariste commence sa prestation avec une voix remplie de chaleur. Dès les premières notes, c’est clair qu’on a affaire à un professionnel. On ne discutera pas d’articulation, de justesse, de respiration, d’intensité ou de jeux de couleurs. Tout est là. Carlos Veiga a une intelligence vocale développée. Je peux partir en paix, en voyage au fond de mon âme.

La magie s’installe très rapidement. C’est fluide, naturel et touchant. Je me laisse bercer par cette voix de chocolat,  très loin d’une voix à consonance chips au vinaigre. Son feel intense avec un brin de mélancolie charme les auditeurs. Styx, Chuck Berry, Elvis, Johnny Cash, Stephen Faulkner et j’en passe énormément, Carlos Veiga présente un large répertoire de chansons à sa façon à lui ou de touches personnelles ici et là. C’est toujours bien fait et avec goût.

Et finalement, en sortant de cette superbe soirée, c’est l’hiver ! Tout est blanc partout. Je retourne chez moi au début d’une énorme tempête, mais le cœur rempli de bonheur. Et si l’hiver est trop long pour vous, la voix chaude de Carlos Veiga vous attend au Bistro à JoJo ou ailleurs.

 

INFOGRAPHE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

Click to comment

You must be logged in to post a comment Login

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Archives

Compteur

  • 540 411 Visites

Suivez-nous

To Top

Pour Un Monde Meilleur!

Honorons Nos Survivants Pleurons Nos disparus

Fabriqué au Québec!

Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone!