Moi et Deep Purple Épisode 1
Incroyable série sur un solide lien d’un québécois avec un groupe mythique !
Publié le 7 décembre 2023
Texte par Jerry Fielden
Moi et Deep Purlpe
Épisode 1 – les débuts
Dans les années 60, j’écoutais les Beatles en particulier qui m’avaient fait découvrir le Rock et vers la fin de cette décennie, vers 68-69, j’avais découvert des nouveaux horizons avec Pink Floyd, Led Zeppelin, Grand Funk entres autre. Puis en 1970, à notre radio étudiante, j’ai découvert Black Sabbath, ELP, Jethro Tull, King Crimson, etc., mais un groupe en particulier m’a frappé dès la première écoute cette année-là – c’était Deep Purple avec l’album In Rock.
Certes, Deep Purple n’en était pas à leur premier disque, c’était leur 4e album studio (3 autres avant avec un chanteur et bassiste différent), mais quelle différence avec les albums studio précédents avec la voix incroyable d’Ian Gillan. C’était du jamais entendu, personne ne pouvait faire des cris comme ceci dans le style rock en ce temps-là. Le groupe est devenu le porte-étendard du mouvement hard rock avec cet album légendaire!
Celui-ci était tout un tour de force, avec Speed King, Into the Fire et Flight of the Rat en particulier, qui démontraient la virtuosité des cinq membres du groupe. Notamment, Ian Paice à la batterie et surtout Ritchie Blackmore à la guitare attaquant son instrument avec une sauvagerie inédite. Je suis devenu accro et étant guitariste en herbe, je copiais certains des passages de Blackmore, ses riffs vraiment solides en partant, puis les «leads» en harmonique mineure m’ont profondément influencé ainsi que les power chords en inversion qui étaient sa marque de commerce pour la guitare rythmique.
Vraiment un album décapant de la part d’un Deep Purple complètement renouvelé.
Ceci dit, je me dois de parler de Jon Lord : je n’avais jamais entendu un son d’orgue aussi heavy! Ce claviériste, en effet, branchait son orgue Hammond C-3 directement dans des amplis de guitare Marshall pour avoir un son de rythmique heavy qui faisait office de 2e guitare pour libérer Blackmore afin que celui-ci puisse faire des harmonies sans encombre. Vraiment original comme instrumentation!
Après ceci, je suivais Deep Purple avidement, en attendant leurs nouveaux albums: Fireball avec sa chanson titre super rapide, et autres comme Strange Kind of Woman, No No No mais surtout Fools avec sa partie du milieu envoûtante, faite par Blackmore opérant son contrôle de volume afin de faire sonner sa guitare comme un violoncelle. Un effet vraiment réussi et Paice, déchaîné sur l’ouverture de la pièce titre!
Ensuite leur très populaire album Machine Head avec la très connue pièce Smoke on the Water qui devint la chanson signature du groupe, ce fut un album fait dans des conditions très difficiles au Grand Hotel de Montreux en Suisse et qui a surpassé toutes les attentes, avec aussi des pièces classiques comme Highway Star, Space Truckin’ et Lazy.
Deep Purple, présenté ici en 1971, a écrit la chanson à succès Smoke on the Water
Petit détour – Ian Gillan a aussi fait le rôle de Jésus dans l’album de l’opéra rock Jesus Christ Superstar.
À ma prochaine tranche de cette bio, je vous reviendrai avec mon premier spectacle de Deep Purple et mes pensées sur leur album live Made in Japan et sur le dernier album studio de cette période du groupe version Mk. II, Who Do We Think We Are, entre autres.
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Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE: RENÉ MARANDA
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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