Dernière Heure #254
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 3 mars 2025
Par André Thivierge, chef des nouvelles de Famille Rock
Une version nouvellement restaurée du film-live emblématique de 1972, intitulée Pink Floyd At Pompeii – MCMLXXII, sortira dans les cinémas et les salles IMAX du monde entier à partir du 24 avril
Les billets seront mis en vente à partir du 5 mars ici.
Pink Floyd reste l’un des groupes les plus influents de tous les temps grâce à son style expérimental et à ses albums bien connus comme Dark Side Of The Moon et The Wall. Le film Pink Floyd : Live At Pompeii est considéré comme une œuvre fondatrice dans l’histoire de la musique, offrant un regard sur le groupe avant sa célébrité mondiale, et compte tenu des circonstances uniques du concert.
Le décor est en effet superbe : il s’agit de l’ancien amphithéâtre romain de Pompéi, en Italie. Le groupe y jouait un concert typique de cette période de sa carrière, sans public aucun, à l’exception de l’équipe de tournage.
David Gilmour de Pink Floyd y est retourné en 2016 pour donner deux concerts devant un public cette fois.
Dans un communiqué de presse, on peut lire : « Pink Floyd At Pompeii est antérieur à la sortie de The Dark Side Of The Moon. Le film documente les activités de Pink Floyd avant qu’ils ne deviennent des géants des classements d’albums des deux côtés de l’Atlantique – où leur musique est encore célébrée aujourd’hui. Ce film unique et immersif se déroule dans les ruines de l’ancien amphithéâtre romain de Pompéi, en Italie, et montre Pink Floyd en train de donner un concert intime sans public. »
« Enregistré en octobre 1971, ce concert a été le premier à avoir lieu à Pompéi et on peut y entendre des titres essentiels comme ‘Echoes’, ‘A Saucerful of Secrets’ et ‘One of These Days’. En outre, le film comprend des images rares des coulisses du groupe commençant à travailler sur ‘The Dark Side of the Moon‘ aux studios Abbey Road. »
Le film a été restauré à partir des négatifs 35 mm originaux utilisés à l’époque, qui ont été découverts récemment. Il sera également accompagné d’un album live de la performance.
« Depuis 1994, je suis à la recherche des rushes de Pink Floyd At Pompeii, et la découverte récente du négatif 35 mm original de 1972 a été un moment très spécial », a déclaré Lana Topham, directrice de la restauration de Pink Floyd. La nouvelle version restaurée présente le premier montage complet de 90 minutes, combinant le montage source de 60 minutes de la performance avec les segments documentaires supplémentaires des studios Abbey Road filmés peu de temps après. » (Source : RTBF)
Un documentaire sur l’histoire du concert d’adieu d’Ozzy Osbourne
No Escape From Now retracera la préparation d’Ozzy Osbourne pour son dernier concert cet été, avec de nombreuses interviews.
Un nouveau documentaire, No Escape From Now, racontera les problèmes de santé qu’Ozzy Osbourne a connus depuis 2019 et expliquera comment il a pris la décision d’organiser un concert d’adieu cet été dans sa ville natale de Birmingham, en Angleterre. Le film, réalisé par la cinéaste Tania Alexander, sortira dans le courant de l’année. Le tournage a commencé en 2022, alors qu’Osbourne enregistrait son dernier album, Patient Number 9, et se poursuivra jusqu’au concert du 5 juillet, au cours duquel Osbourne montera sur scène une dernière fois en tant qu’artiste solo et ses coéquipiers de Black Sabbath.
Le film comprendra des apparitions de Sharon, la femme et manager d’Osbourne, ainsi que de plusieurs musiciens qui ont joué avec lui au fil des ans : Tony Iommi, guitariste de Black Sabbath, Robert Trujillo, bassiste de Metallica, Zakk Wylde, guitariste, Duff McKagan, bassiste de Guns N’ Roses et Chad Smith, batteur des Red Hot Chili Peppers. Il comprendra également des commentaires de Billy Idol, Billy Morrison, Maynard Keenan (Tool), et du producteur Andrew Watt.
En 2019, Osbourne a fait une violente chute au milieu de la nuit, ce qui a eu un impact sur l’opération à la colonne vertébrale qu’il avait subie plusieurs années auparavant à la suite d’un accident de VTT. Depuis, il a subi plusieurs interventions chirurgicales pour corriger la situation, mais n’a plus été en mesure de se produire sur scène, à l’exception de quelques brèves apparitions. En 2020, l’année où il a sorti l’album Ordinary Man, Osbourne a révélé qu’on lui avait diagnostiqué la maladie de Parkinson, qui, aujourd’hui, a progressé au point qu’il ne peut plus marcher. Lorsqu’il a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame l’année dernière en tant qu’artiste solo, il est resté assis et n’a pas donné de concert.
« Les six dernières années ont été marquées par certains des pires moments que j’ai vécus, a déclaré Osbourne dans un communiqué. Il y a eu des moments où j’ai cru que mon numéro était terminé. Mais faire de la musique et réaliser deux albums m’a sauvé. J’aurais perdu la tête sans la musique. Mes fans m’ont soutenu pendant tant d’années, et je veux vraiment les remercier et leur dire au revoir comme il se doit. C’est le but du concert de Villa Park [à Birmingham]. »
« Ce film est un compte-rendu honnête de ce qui est arrivé à Ozzy ces dernières années, a déclaré Sharon dans un communiqué. Il montre à quel point les choses ont été difficiles pour lui et le courage dont il a fait preuve alors qu’il faisait face à un certain nombre de graves problèmes de santé, notamment la maladie de Parkinson. Il s’agit de la réalité de sa vie actuelle. Nous avons travaillé avec une équipe de production en qui nous avons confiance et nous lui avons laissé la liberté de raconter l’histoire ouvertement. Nous espérons que cette histoire inspirera les personnes qui sont confrontées à des problèmes similaires à ceux d’Ozzy. »
Le concert du 5 juillet comprendra également des prestations de Metallica, Guns N’ Roses, Tool, Slayer, Pantera, Gojira et bien d’autres. (Source : Rolling Stones Magazine)
Réédition de deux albums du groupe Aut’Chose
Alors que l’on célèbre en 2025 les 50 ans de la parution des albums Prends une chance avec moé et Une nuit comme une autre, les deux premiers disques de Lucien Francœur et son groupe culte Aut’Chose, des versions remastérisées pour vinyle et numériques seront mis en vente dès le 4 avril.
« Cinquante ans plus tard, ses mots foutent encore le feu, sa musique fend la nuit comme une tonne de brique. Lucien renaît, toujours aussi rebelle, Aut’Chose toujours aussi indomptable », affirme la fille de l’auteur, Virginie Francœur, par voie de communiqué.
Décédé il y a quelques mois seulement, en novembre 2024, Lucien Francœur aurait « capoté de voir les vinyles qui vibrent dans les tripes du Québec », déclare-t-elle également.
Parus en février et octobre 1975, respectivement, Prends une chance avec moé et Une nuit comme une autre sont deux œuvres de référence de la contre-culture au Québec, mouvement mené notamment par Lucien Francœur, le « freak de Montréal », fondateur du groupe Aut’Chose.
Après avoir tant écrit et voyagé dans sa jeunesse, Lucien Francœur a souhaité porter ses mots en musique avec son groupe. Son contrat signé à l’époque avec CBS permet aujourd’hui à Sony Music (nouvelle entité qui en découle) de faire paraître ces nouveaux vinyles pour les admirateurs de la première ou de la dernière heure.
Les versions numériques remastérisées des bandes originales sont déjà disponibles sur les plateformes d’écoute en ligne. (Source et photo : La Presse)
Un nouveau livre à propos des Wings pour Paul McCartney
Paul McCartney replonge dans l’histoire des Wings avec un nouveau livre intitulé Wings : The Story Of A Band On The Run, prévu pour le 4 novembre prochain. Ce projet ambitieux revient sur la trajectoire du groupe qu’il a fondé en 1971 avec Linda McCartney et Denny Laine, juste après la fin des Beatles.
Décrit comme une « célébration électrisante des chansons, des collaborations et des performances qui ont marqué la fin du XXe siècle », ce livre s’appuie sur des centaines d’heures d’interviews avec McCartney et d’autres figures clés de l’univers Wings.
On y découvre des anecdotes croustillantes, comme le jour où le groupe s’est fait agresser au Nigeria, leurs apparitions impromptues dans des universités britanniques ou encore, la genèse de tubes iconiques comme Live And Let Die, Let ‘Em In et Band On The Run.
Avec plus de 100 photos, dont certaines jamais publiées, Wings : The Story Of A Band On The Run ne se contente pas de retracer l’ascension du groupe, mais dresse également un portrait du paysage musical de l’après-Beatles, où Paul McCartney a dû se réinventer sous les critiques de la presse britannique.
« Repartir de zéro après les Beatles était une folie » confie le chanteur. « Il y a eu des moments difficiles où je me demandais si j’avais fait le bon choix. Mais nous avons prouvé que les Wings étaient un vrai band. Jouer devant des foules immenses, différemment des Beatles mais avec le même impact, c’était une sensation incroyable. »
Fabriqué au Québec!
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone!
BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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