Guitaristes Émérites 37 selon Murray
George Lynch
Publié le 14 mars 2021
Par Normand Murray
George Lynch
Au royaume des plus grands guitaristes
Il possède un éventail de techniques pas orthodoxes et un standard hors du commun de son jeu de guitare. Il a été un rouage très important de toutes les formations avec qui il a œuvré et incarné dans ses groupes tels Dokken et Lynch Mob.
Né à Spokane en 1954 dans l’état de Washington, il a grandi en Californie et est devenu guitariste soliste de Dokken suite à une audition ratée en 1979 pour Ozzy Osborne dont Randy Rhoads a eu le poste. Vous l’aurez peut être deviné, il s’agit oui du grand George Lynch. Qui entre autres, avait eu l’honneur, et ce par le guitariste de Great White, qui a dit qu’il avait été le créateur du deux mains sur le manche pour faire un solo. Mais Lynch l’a dénié lui-même par la suite, en affirmant qu’un guitariste en avait vraiment la paternité et c’est Eddie Van Halen selon lui.
Fin 1970, début de sa carrière professionnelle avec le groupe The Boyz étant sur le fameux circuit californien du Sunset Boulevard d’Hollywood, le même que Van Halen et Quiet Riot. Ses trois groupes ayant des atomes crochues dans leur approche musicale de ce qu’est le rock selon ceux-ci. Prémonition dans The Boyz, le batteur Mick Brown serait par la suite membre de Dokken.
Début de la célébrité avec un spectacle avec Van Halen sous l’égide de nul autre que Gene Simmons de Kiss. Simmons après la performance de Van Allen, ne restant pas pour The Boyz, venait probablement avoir trouvé en Van Halen la perle rare pour avoir celui-ci dans son, appelons la, son écurie de Pur sang rock. Nouvellement inscrit comme compagnie de production, Petite Bulle, ce fut Sharon Osborne qui lui a dit « avec ton talent et l’apparence que tu as, tu as tout pour réussir dans le monde du Rock ». Suite à cette remarque et le désappointement de n’avoir pas eu la chance de jouer devant Gene Simmons, il quitta The Boyz pour se joindre à ce qui devait être le vrai début officiel de sa carrière et la célébrité américaine s’y rattachant bien sûr, je parle de sa venue au sein du groupe Dokken, entrecoupée d’un bref séjour pour The Xciter.
1987
L’époque glorieuse de Dokken avec une suite d’albums platines comme Under Lock and Key (1985) et Back For the Attack (1987) qui montraient tout le talent de Lynch. Avec comme exemple la chanson inscrite comme instrumentale de Mr Scary gonflant sa célébrité à un haut niveau d’appréciation dans le monde des guitaristes. Pour moi, une autre pièce m’a séduite le Lightning Stikes ce qui résume vraiment toutes ses grandes capacités. Par ailleurs en 1990, il manque de peu le Grammy de meilleure performance Rock métal de génial guitariste, ravi par Metallica avec One.
Friction entre lui et le fondateur et vocaliste guitariste du groupe, Don Dokken, il quitte le groupe pour former sa propre formation Lynch Mob. Entre parenthèse, une réunion avait eu lieu en 1994 pour l’album Disfonctionnal qui n’eut pas le succès escompté et une tournée unplugged suivit et un album Live par la suite One Live Night. Ce qui mis fin avec sa maison de production et CMC International étant les nouveaux producteurs de ce Live. Avec Lynch Mob, il créera sa propre structure de jeu et compositions libres de tout avec le tuning qu’il désire. Premier album le certifiant Sacred Groove.
Suite à une autre dispute avec Don Dokken, il est remercié de ses services, remplacé par le guitariste d’Europe, John Norum. Il prit de front deux formations en même temps, avec un autre nouveau son avec Smoke This (1999). Reformation de Lynch Mob avec un nouveau son plus alternatif, ce que Don Dokken n’aimait pas. Cette reformation en 1999 aura eu qu’un Ep de trois chansons sous le titre de Zizgy. Après de multiples albums pour Lynch Mob avec des assemblages de musiciens différents, il forma le George Lynch Group (2003). Un album retient
mon attention en 2005, il fait un album hommage à ses idoles tels Led Zeppelin, Hendrix et ZZ Top entre autres. On se transporte en 2009 pour son super album Smoke and Mirrors.
Intermède cinématographique en 2011, documentaire sur les Amérindiens d’Amérique avec une campagne de financement par la suite pour aider les victimes de la colonisation américaine. Qui dura deux ans. Impliqué pas à peu près. Formation de Shadow Train avec le producteur et batteur Vincent Dicastro et un Amérindien comme vocaliste du nom de Gregg Analla (Tribe of Gypsies) et ex-bassiste de Mob Lynch, le bassiste Gabe Morales et le claviériste Donnie Dickman.
2011
2014 – Sortie de KXM, un projet formé d’étoiles comme le bassiste et vocaliste Dog Picknic de King X et du batteur de Korn Ray Luzier. Un autre projet en parallèle, celui de The Infidels avec la section rythme de War avec Pancho Tomasselli et Sal Rodriguez et le oui, rapper Sen Dog de Cypress Hill, considéré comme un institution du rap et les styles s’y rattachant. 2015 – un album sur invitation du groupe Stryper et sa grande vedette Michael Sweet avec On Rise sous les noms Sweet and Lynch. Deux albums en 2017, Unified et The Brotherhood. Bref interlude avec une piste de jeu vidéo, celle de Blackroom, été 2018. Dernier engagement musical connu de faire équipe avec Living Colour encore en parallèle avec le vocaliste Gary Glover ce qui donna Ultraphonix comme nom de groupe avec Original Human Music 2019.
Autre collaboration, avec Dino Jelusick, album Dirty Shirley, 2020
Sa collection de guitares est en grande majorité de ESP. La première étant le modèle Kamikaze au début de sa carrière. Un arrêt chez Fender avec une Stratocaster monté par lui-même, sa Tiger avec des pièces de chez Charvel 1980. Sa fameuse Skull ans Snake de Wicked Sensation. La Fame Boy du modèle Forest d’ESP, la Super V avec les pick ups de luxe de Seymour Duncan, les super V. La Ultra Tone, spécialement conçue pour et par Lynch, première d’une série à venir. Et pour terminer, sa Serpent, pas la Snake, la serpent encore d’ESP guitar shop. Comme acoustique fervent de la Yamaha, la L series et la jumbo acoustique. Et poussons un peu plus l’exploration de ses merveilles, il avait des cordes standardisées chez Dean Markley avec une haute teneur en nickel disponible sous la nomenclature d’avoir son nom apposé sur ses cordes !
Encore une fois, de plus un autre grand de la guitare aura comblé un peu de votre univers et lui, il méritait amplement le droit à être un des plus grands du royaume de la guitare, oh que oui ! Et comme bagage, au moins une quarantaine d’albums et même plus, répartis sur une belle et grande carrière. Encore une fois tel l’éclair, il a touché nos cordes sensibles au bon Métal et autre forme de Rock alternatif de sa création comme le titre de cette chanson le dit, Lightning Strikes Again. Oui vraiment fort.
2020, réunion avec Dokken
BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
You must be logged in to post a comment Login