Guitaristes émérites selon Murray article 41
Publié le 6 mai 2021
Par Normand Murray
Monster Mike Welch
Une Voix, une Guitare
Mike Welch Né à Boston en juin 1979. C’est avec la collection de disques de son père qu’il prit conscience de cet attachement pour le Blues avec des guitaristes comme Magic Sam, Earl Hooker et BB King et ses variants rock avec les Beatles et les Rolling Stones. L’effet Albert King ayant influencé moultes guitaristes de renom entre autres Jimi Hendrix. Que l’attraction du Blues électrifié l’a vraiment séduit, Mike Welch, et ce dès son très jeune âge. C’est à l’âge de huit ans qu’a débuté son apprentissage de l’art du blues. Ses parent lui donne accès aux Blues Jam et Bars se spécialisant dans le blues, ceux de Boston évidement. Ronnie Earl et Luther (Guitar Junior) Johnson lui enseigne les trucs essentiels en la matière.
Début, en 1992, en ouverture du House Of Blues à Cambridge Massachussetts. C’est là que le surnom de Monster lui sera donné par Dan Akryod copropriétaire de la place. Fini Little Mikey avec sa capacité il est déjà considéré comme vedette montante le Monster lui convenant parfaitement. Peu de temps après il forme son groupe Le Monstre Mike Welch Band avec George Lewis à la guitare, Jon Ross à la basse et Warren Grant, à la batterie. 1995. Boston Music Awards, élu Best blues Act. Suivront trois albums pour Tone Cool Records, These Blues are Mine (1996), Axe to Grind (1997) et Catch Me (1998). Le magazine People a déclaré : Être adolescent est plus que suffisant dans son cas d’être plus que solide en blues pour que n’importe qui a à le maitriser. Une suite de spectacles sera dorénavant sa vie.
1997
2003 – Seven Records lui donne une longue association avec le Sugar Ray and the Blue Notes Featuring Monster Mike Welch. 2004 – Sortie de l’album solo Adding insight to Injury avec un cover de Bob Dylan de la chanson Masters of War, succès mitigé. Court séjour en France avec l’harmoniciste Nico Toussaint pour une tournée. 2005 – Crying’Hey! Monster Mike Welch plays the Blues. 2007 – sortie uniquement européenne Just Like is It sur BGB records. Il a également eu l’immense plaisir de jouer deux représentations aux cotés de Johnny Copeland.
Enregistrement avec des légendes telles que Duke Robillard, Nick Moss, Johnny Winter, Darrel Dunlisch and the Knikerbocker All Stars de même que Jimmy Vaughan. 2015 – coopération avec The Mannish Boys, contribution à l’album Fifthy Shades Of Blues. Également invité par Billy Price encore (2015) pour le microsillon Strong. 2016 – Seeing is Believing avec Sugar Ray Nocia. Rencontre avec Mike Ledbetter pour un tribute à Otis Rush au 33 ième festival de blues de Chicago, la Mèque du blues. Ce qui inévitablement conduit à un album avec celui-ci
2015
2017 – le Right Time at the Right Place avec le Delta Groove Production. Commentaire de Ledbetter : j’ai toujours voulu jouer comme il le fait. Un paquet de covers d’Elmore James, Willy Dixon Jerry Lieber Artie Butler et BB King.
2019. décès de Ledbetter des complications de l’épilepsie à seulement 33 ans.
Hommage – Trois nominations consécutives au Blues Music Award 2017, 2018, 2019. En 2019, il remportera le prestigieux honneur pour le meilleur instrumentiste catégorie Guitare évidement.
Maintenant sa collection de guitares Oh La La ! quelle collection ! Une Gretsch G5420 T,Fender USA Custom Basswood Trat Body, Gibson Es 333, Télécaster Rouge style Muddy Water avec le bas du corps arrondi à la Stratocaster. La Blue Strat Fin 60 début 70, acheté en 1992, Gretstch G 5438 Electronic pro Jet une merveille, une Épiphone Riviera. Et pour terminer, sa préférée, une Wilson Rose Custom single Cut. Du Luthier Sam Prace, de chez BP Rose Guitars and Kurt Wilson de Wilson KW Guitars.
Que dire de ce prodige, une Voix, une Guitare dont l’avenir nous réserve un immense paradis du monde du Blues à sa manière. Sa Maturité nous transmettra dans tout son univers musical pour notre immense et grand plaisir à tous, mélomanes du style le Blues. Le vrai ,le sien pour encore bien des années à venir.
INFOGRAPHE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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