Dernière heure #191
En direct de la salle de nouvelles de Famille Rock!
Publié le 25 novembre 2023
Par André Thivierge, chef des nouvelles de Famille Rock
Harmonium symphonique sur grand écran. –Serge Fiori a annoncé en entrevue qu’il travaille en ce moment (en collaboration avec GSI Musique) à offrir Harmonium symphonique au cinéma.
«La performance à la Place des Arts, celle avec les décors et tout le kit, on l’a filmée et ça va sortir en film. On a déjà 30 salles qui sont intéressées à diffuser le film», indique-t-il. Ça va être une expérience vraiment le fun et unique [en raison] des prises de vue» dynamiques, qui tendent à rendre le concert encore plus immersif.
«Le résultat est fabuleux, j’en suis très fier. Surtout que là, tout le monde va avoir la chance de pouvoir le voir», même dans les coins du Québec n’ayant pas d’orchestre symphonique à proximité.
Il ne s’avance pas sur la date de sortie de cette captation, sauf pour mentionner évasivement «l’année prochaine».
Le spectacle pourrait aussi visiter d’autres latitudes. C’était du moins le souhait du chef d’orchestre Simon Leclerc et de GSI que de l’exporter hors des frontières québécoises, si possible «avant 2027». «C’est toujours dans les plans, sauf que Riopelle symphonique va commencer [une tournée internationale] avant Harmonium. Ce qui est un peu normal», vu la notoriété rayonnante du peintre Jean Paul Riopelle.
«Donc Harmonium [symphonique] reste sur la table, mais c’est dur» de trouver à l’étranger des partenaires prêts à produire ce genre de tournées au coût prohibitif, puisque chaque représentation implique 60 à 80 musiciens. La bataille est financière avant tout, dit-il. Aussi emblématique soit-il au Québec, le nom de Harmonium n’est pas très connu en Europe ou aux États-Unis, ce qui constitue effectivement «un obstacle», convient Fiori.
Mais il n’est pas totalement inconnu, non plus. À son apogée, le groupe « a beaucoup joué en Europe. Il y a encore plein de gens nous connaissent là-bas. Le gros problème, c’était la distribution absolument affreuse de nos albums: les gens ne savaient pas où se le procurer. Pourtant, ils connaissaient quand même les paroles et la musique quand on donnait un concert. Ils faisaient venir [nos disques] en bootleg.»
«Peut-être qu’il faudra réduire le spectacle. Mais si on le réduit, ça n’aura plus le souffle que Simon lui a donné… [Or] c’est cette dimension-là qui est envoûtante…» (Source : Le Droit)
Mais « il est temps » de les sortir de leur étui, ajoute le Britannique de 74 ans. « Pourquoi s’y accrocher alors qu’il y a des gens qui aimeraient les avoir et qui joueraient avec elles tous les jours ? », ajoute la vedette de Dire Straits, groupe avec lequel il a créé l’un des sons les plus reconnaissables des années 1980, inspiré du blues et du country.
La collection des 120 guitares et amplis mise en vente couvre l’ensemble des 50 ans de carrière de Knopfler.
Les pièces comprennent « des noms emblématiques et mondialement connus » tels que Gibson, Fender et Martin, ainsi que des modèles fabriqués sur mesure par des luthiers du monde entier, explique la maison de vente.
Parmi les vedettes de la vente, une guitare Les Paul Standard originale de 1959, qu’il a acquise auprès de Bobby Tench du Jeff Beck Group. Au dos de la guitare, du vernis manque, à l’endroit où l’instrument a frotté contre la ceinture de son propriétaire. Elle est estimée entre 300 000 et 500 000 livres sterling (entre 516 000 $ et 860 000 $).
Également mise en vente, la guitare avec laquelle il a enregistré Money for Nothing et joué au concert Live Aid en 1985. Elle est estimée entre 10 000 et 15 000 livres sterling (entre 17 000 $ et 26 000 $).
Les enchères auront lieu le 31 janvier à Londres. La vente sera précédée d’une exposition du 9 au 13 décembre à New York, puis à Londres au siège de Christie’s. Un quart des bénéfices de la vente ira à des organisations caritatives, dont la Croix rouge britannique.
Interrogé sur la BBC, Mark Knopfler a admis qu’il achètera peut-être de nouvelles guitares avec l’argent qu’il gagnera grâce à la vente. « Je suppose que je ne suis pas insensible à la tentation », a-t-il dit en riant. (Source : AFP)
Lee a retrouvé ces enregistrements en faisant des recherches pour son autobiographie My Effin’Life. Il s’est efforcé de les achever en ajoutant des éléments avant la publication du livre prévu pour mardi.
Les deux nouvelles pistes Gone et I Am… You Are feront partie du format audiolivre de l’autobiographie. Lee compte aussi les publier plus tard sur les plateformes de musique en continu, a indiqué un de ses porte-parole. Ces deux chansons étaient prévues pour son unique album solo publié en 2000 My Favourite Headache. Les retrouver ont donné le goût au bassiste d’en créer de nouvelles.
« Cela m’a ouvert l’appétit pour faire quelque chose d’un point de vue musical, lance le musicien. L’étincelle est revenue. »
Il prévoit enregistrer de nouvelles compositions au cours de la prochaine année.
Il a aussi parlé il y a quelques semaines avec son ancien partenaire de Rush, Alex Lifeson, d’une possible collaboration. Lee ne peut pas promettre que cela va se réaliser. Le troisième membre du groupe, le batteur Neil Peart, est mort en 2020.
Les deux compositions ont une place dans l’autobiographie de Geddy Lee. Gone est une complainte écrite après la mort de Selena Taylor. La fille de Peart a péri en 1997 dans un accident d’auto. Elle était âgée de 19 ans. La femme du batteur est morte d’un cancer moins d’un an plus tard.
Dans ses mémoires, Lee décrit la chanson comme étant trop forte d’un point de vue émotionnel pour être interprétée à l’époque. Aujourd’hui, il juge qu’elle représente une réflexion appropriée sur la perte d’un proche.
« Ce n’est pas seulement au sujet de perte d’une personne spécifique, c’est au sujet des pertes en général, de ce sentiment horrible quand un être cher disparaît, de notre cerveau qui peine à y trouver un sens », raconte Lee.
I Am… You Are ressemble plus à quoi les admirateurs s’attendent d’une chanson de Geddy Lee, reconnaît le chanteur. La composition plonge au cœur d’un conflit entre deux partenaires amoureux de longue date. Dans son autobiographie, Lee donne le mérite à sa femme Nancy Young pour être restée à ses côtés malgré les longues tournées.
Le musicien dit que les questions persistantes des admirateurs de Rush sur la publication de nouvelles chansons ne le dérangent pas. « Je suis un gars très chanceux, dit-il. Mes admirateurs veulent toujours que je fasse de la musique. C’est quelque chose de rare, de très beau. » (Source : La Presse canadienne)
Fabriqué au Québec!
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone!
BANNIÈRE: THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
Si vous songiez à appuyer notre site, c’est maintenant, c’est ici. Chaque contribution, qu’elle soit grande ou petite, aide à notre survie et appuie notre avenir. Appuyez Famille Rock pour aussi peu que 5 ou 10 $ – cela ne prend qu’une minute. Merci ! Visitez notre boutique.
You must be logged in to post a comment Login