HeavenKnox II
Publié le 21 mai 2025
Par Glen Bourgeois
Heavenknox
– Un survol de la discographie avant le lancement officiel du deuxième album à Montréal ce 24 mai.
– Une sortie officielle de HeavenKnox II: du métal bien pensé et exécuté avec violons!
Bien apprécié parmi la Famille Rock, le quatuor métal HeavenKnox est tout récemment revenu avec un deuxième album, HeavenKnox II (lancé en ligne sur Bandcamp quelques jours avant Noël 2024, et plus récemment sur CD). Et on attend avec impatience la sortie officielle du disque qui s’en vient vite au lieu Le Nombre 110 (3935, Rue De Rouen #110, Montréal), ce samedi 24 mai.
Selon leur site, c’est en 1983 que ce groupe voit le jour et se démarque à travers le Québec parmi les mélomanes du hard rock et du métal. Deux ans plus tard, un premier enregistrement: le groupe se démontre bien habile à la composition originale Look in the Sky qui apparaît à la compilation canadienne Moose Molten Music de la multinationale Capitol. On y trouve déjà trois musiciens de la formation présente, tous membres fondateurs: Deno Amodeo aux guitares, Serge Gaudreau (alias Serge Damien Godroxx) à la voix, et Michel Landry à la batterie.
Article du Pop Rock en 1984
Il s’git d’un métal qui s’encadre bien dans l’époque, semblable aux groupes Iron Maiden et Metal Church. L’année suivante, le groupe produit dix chansons pour l’album démo Mystic Sessions, mais infortunément n’attire pas d’intérêt ni de l’industrie, ni des médias, ce qui mène à la dissolution du groupe, début 1987.
Article du Pop Rock (Luc Grisé), en 1986
Les membres suivent chacun leur propre acheminement musical lors des trois décennies qui suivent: Deno Amodeo agit comme compositeur et accompagnateur pour plusieurs artistes célèbres y inclus Laurence Jalbert, Marjo et Éric Lapointe, en plus de sa participation aux formations D & the Boys et Bad Boyz Boogie (côtoyant Landry à ce dernier). Serge Gaudreau et Michel Landry se consacrent chacun à des projets de groupes-hommage métal, avant que Serge se tourne vers l’opéra en 2000 et Michel conçoit le projet métal progressif instrumental Opusculus.
C’est en 2017 que ces trois renouent avec une oeuvre que tous jugent toujours inachevée, et avec l’arrivée du bassiste Jocelyn Maheux (venu du groupe Opusculus de Landry), HeavenKnox est ressuscité.
Trois ans plus tard arrive leur premier long jeu, Kingdom of Light (2000) avec la reprise de quelques pièces du démo et le violon de Serge Gaudreau qui se marie très bien aux sonorités métal du quatuor. De même qu’on peut se demander pourquoi Iron Maiden n’y ait jamais pensé. Pareillement, la voix davantage raffinée de Serge se démarque avec un style qui rapproche parfois celui de Ronnie James Dio (surtout aux moments de vibrato).
Parmi les influences de Maiden et Dio, on peut aussi distinguer des moments semblables au groupe rock progressif Kansas (Turn Up the Music), aux côtés artistique de Queensrÿche ou Styx (Kingdom of Light), au post-hair metal (Silver Man), et même surprise! un petit clin au rock canadien des années ’80 (Diggin’ the Mud). Autant la voix que le violon de Gaudreau se produisent par excellence en duo et trio en côtoyant les guitares puissantes d’Amodeo et les performances énergétiques sans faille de Landry et Maheux.
HeavenKnox II
HeavenKnox II présente le groupe avec une sonorité encore plus moderne, résultat d’un mixage et/ou d’une mastérisation qui amène tous les éléments davantage au premier plan. Des influences d’alternatif, de post-grunge, et même de néo-prog s’ajoutent au son dès la première pièce, Rider Shooting Star qui rappelle aussi un petit soupçon de Nickelback (sans provoquer de frémissements, bien sûr). On risque tromper le chœur de violons au solo de Gaudreau comme des cuivres grâce aux effets sonores et le reste de l’instrumentation font quoique penser au groupe alternatif classique Soundgarden.
Le style métal classique des années ’80 revient à la prochaine pièce, Raging Thunder (une autre reprise du démo Mystic Sessions de 1986) et les affinités à Dio et Iron Maiden se démarquent davantage.
Toutefois, le quatuor diversifie davantage ses influences, avec des touches progressives à Beyond the Sun, un peu de Van Halen (années Sammy Hagar) au numéro frénétique Rockin’ the Streets, et se pourrait-il? King’s X au refrain de Tear Down the Wall.
Ce qui m’intrigue d’abord est la présence de chœurs et d’harmonies entre multiples passes de guitare et de violon. Comment choisira HeavenKnox de les incorporer à leur son live? Peu importe, HeavenKnox II offre davantage une variété qui permet un spectacle diversifiant pour les amants du métal, autant des années ’80 et des décennies qui suivent.
Le Nombre 110 s’affiche à son site web comme “un espace immersif pour favoriser la créativité de toute sorte,” que ce soit une clinique de musique, un webcast, ou même un spectacle privé, dans un lieu sonorisé bien différent des bars. Pour ceux qui se sont longtemps passés de voir un groupe métal sur scène, il serait peut-être temps idéal de se payer un cadeau, surtout d’un groupe montréalais si habile… HeavenKnox, à (re)découvrir!
Il ne reste que 15 billets à vendre pour le spectacle de la sortie officielle de l’album de HeavenKnox.
En attente du spectacle, vous pouvez écouter au nouvel album (et également acheter une copie numérique) via Bandcamp.
Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE : RENÉ MARANDA
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
Si vous songiez à appuyer notre site, c’est maintenant, c’est ici. Chaque contribution, qu’elle soit grande ou petite, aide à notre survie et appuie notre avenir. Appuyez Famille Rock pour aussi peu que 5 ou 10 $ – cela ne prend qu’une minute. Merci

You must be logged in to post a comment Login