Lancement officiel Heavenknox II
Au Nombre 110, le 24 mai 2025
Publié le 27 mai 2025
Texte: Glen Bourgeois Photos: Géo Giguère Vidéos: Muriel Massé Photos: Georges Dutil
Heavenknox II
C’était dans un atmosphère intime qu’un auditoire amical et très réceptif s’est retrouvé au Nombre 110 (3935 rue de Rouen) dans le coin Hochelaga-Maisonneuve de Montréal, le samedi soir 24 mai 2025. L’espace de créativité s’est démontrée bien équipée afin d’accueillir une foule à capacité d’environ 80 personnes. On y voyait plusieurs retrouvailles entre les membres de l’auditoire et même les membres du groupe Heavenknox qui se faufilaient, çà et là, devant la scène avant le spectacle afin de saluer les gens.
On avait fortement l’impression que le groupe était bien entouré d’amitiés qui datent depuis leur première époque aux années 80 et il y avait bien de joie en évidence. (Étant vu qu’il n’y a pas de bar à ce lieu, certains gens sont aussi venus préparés en conséquence avec quelques consommations personnelles.)
Photo: Géo Giguère
La présence de plusieurs membres de la Famille Rock se démarque lorsque Géo Giguère lui-même embarque sur l’estrade en début de soirée. Suite à la demande spontanée de Heavenknox, Géo présente ainsi le groupe qu’il gérait lors des années 80, pendant les dernières années du magazine Pop Rock. Géo est enthousiaste et la foule le reçoit chaleureusement lors d’un bref discours qui voit l’ancien gérant toujours optimiste au potentiel de cette équipe, plusieurs décennies plus tard.
Étant vu les modestes dimensions de la salle (38 par 32,4 pieds avec plafond à 10 pieds de haut), une légère inquiétude s’est formée au sujet du volume qui pourrait rebondir des murs et nous entêter. Rien à craindre: grâce à une sonorisation excellente à un volume bien tolérable, toutes les voix et les instruments étaient bien balancés, tout en permettant une énergie propre à la musique hard rock et métal.
Le technicien du son, Pierre Tougas. Photo: Muriel Massé
Dès la première pièce de la soirée, Rider Shooting Star (qui débute également le nouvel album Heavenknox II), il était évident que Heavenknox s’était bien préparé et pratiqué pour ce lancement. “All right Montréal, you want to rock?” lance à la foule le chanteur Serge Damien “Godroxx” Gaudreault et il reçoit une réponse enthousiaste.
Sa voix n’a démontré aucun problème tout au long de la soirée sans entracte, pendant laquelle le groupe a présenté l’entièreté du nouvel album ainsi que la forte majorité des pièces de leur premier long-jeu, Kingdom of Light (2020). Le violon électrique de Serge a autant su plaire, que ce soit en solo, en duo ou au soutien des autres instrumentalistes.
Serge Gaudreault est un de trois membres fondateurs toujours présents au groupe, côtoyant le puissant Michel Landry à la batterie et l’excellent Deno Amodeo à la guitare et voix de choeur. Complétant la troisième édition de Heavenknox est le très habile Jocelyn Maheux: chacun fait preuve de puissance et d’agilité tout au long de la soirée.
Photos: Georges Dutil
Les arrangements soignés n’ont rien laissé à vouloir, ce qui est impressionnant lorsqu’on entend les chœurs de voix et de guitares à l’album qu’il serait difficile de reproduire sur scène à quatre musiciens eux seuls. En toute réalité, ces ajouts en studio me plaisent beaucoup à l’oreille mais
ne me manquaient pas en soirée… Bravo! Il va de soi que le groupe était bien présent depuis le tout début du show et rendu au son hard rock classique du troisième numéro, Rise of the Rainbow, Heavenknox paraît bien réchauffé. J’avais l’impression d’entendre davantage du violon à cette pièce sur scène qu’à l’album. Cet instrument devient encore plus présent lors du prochain numéro, Man of Strange Beats (dont un ami partage son impression d’une influence audible du groupe britannique Deep Purple).
Photo: Muriel Massé
Le groupe se lance avec entrain dans le métal des années 80 avec la pièce Rockin’ the Streets, pendant laquelle Deno se démarque davantage avec un solo électrifiant. Celle-ci est suivie de Stone Cold et c’est à ce point qu’on reconnait le travail préparatif du quatuor avec ses sections à l’unisson et son coda bien harmonisé entre guitare, violon et basse.
La foule, elle aussi, est maintenant bien réchauffée et répond avec encore plus d’enthousiasme pendant que Heavenknox poursuit à travers l’ordre du nouvel album. Suite à la dernière pièce de Heavenknox II, Tear Down the Wall, Gaudreault annonce qu’il n’y aura pas d’entracte à part d’une petite pause d’environ deux minutes afin de permettre à un invité surprise de s’installer sur scène. C’est ainsi que Gaudreault donne un rappel de la première époque du groupe pendant que Jocelyn prête sa place à Éric Beaulé, ancien bassiste et claviériste qui a participé à la deuxième édition (celle qui présente la pièce Look in the Sky à la compilation Moose Molten Metal en 1985).
Photos: Georges Dutil
Tout de suite après l’intro de claviers pré-enregistré du numéro Turn Up the Music (qui débute l’album Kingdom of Light), l’enthousiasme
de Beaulé fait ressortir encore plus d’énergie de la musique, une énergie qui se maintient tout au long des trois pièces auxquelles il participe.
Même avec invité, le tout est bien léché (surtout en évidence à la partie centrale de la pièce à saveur progressive Saviour lorsqu’on négocie des changements de tempo et de signature temporelle, et ce avec l’accompagnement de claviers pré-enregistré… pas facile!). Suite à Saviour, Maheux retourne sur estrade tout en maintenant l’énergie qui s’est augmentée au passage de Beaulé.
À l’exception d’une seule pièce, Heavenknox complète la performance de l’album Kingdom of Light: rendu à sa pièce titre en finale, le groupe ressort davantage une puissance retentissante qui n’est retenue que par les dimensions raisonnablement modestes de l’estrade (on ne parle pas de sauts ou de grands gestes physiques d’un quatuor avec batterie sur une scène de 22 par 12 pieds, bien sûr). C’est à ce moment que j’ai pensé aux estrades du Québec et d’ailleurs auxquelles on pourrait facilement voir Heavenknox se présenter avec entrain.
Avec ses lumières et projections visuelles thématiques sur scène (et surtout son expertise en sonorisation à volume approprié), le Nombre 110 s’affiche comme un excellent lieu pour des présentations musicales intimes (même le métal!).
Heavenknox revient sur scène pour un seul rappel: la pièce classique Mississippi Queen du groupe américain Mountain.
Malgré mon appréciation de cette pièce que Heavenknox exécute avec bon entrain, mon esprit s’envole vers de plus grandes estrades auxquelles j’espère bientôt voir et entendre ce quatuor se présenter.
Du bon hard rock et métal québécois avec des touches progressives: je vous avise de vous tenir au courant des prochaines présentations du groupe et n’oubliez surtout pas l’album, que vous pouvez entendre ainsi qu’acheter en format numérique au site web . Bonne écoute!
Photo: Glen Bourgeois
Merci les gars! Photos: Geirges Dutil
L’équipe Famille Rock présente
François Globensky, Larry Todd et Glen Bourgeois. Photo: Géo Giguère
Avant le spectacle
Les 4 musiciens de Heavenknox. Photo: Géo Giguère
Photo: Muriel Massé
les bassistes Jocelyn Maheux et Éric Baulé Photo: Muriel Massé
Claude Perreault, ami et guitariste, et Deno Amodeo Photo: Muriel Massé
Mario Leblanc, bassiste de Strike Force et François Globensky. Photo: Muriel Massé
Les femmes derrière Heavenknox, Sophia, Tracy, Claudia et Annie. Photo: Géo Giguère
Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
Photo de bannière: Georges Dutil
BANNIÈRE: MURIEL MASSÉ
WEBMESTRE: MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
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