Chroniques

Jack White Stripes

Guitariste émérite selon Murray #96
Jack White
Publié le 3 juin 2024

Par Normand Murray

Jack White

Génie créatif hors du commun

Guitariste de Blues moderne et rock variés. Né en 1975 à Detroit, Michigan sous le nom de John Gillis. Sans oublier toutefois ses talents comme compositeur auteur et même producteur. Il commença par la batterie en autodicdate à l’âge de 5 ans. Quand il quitta l’école, il joua pour différents groupes de Detroit. Citons-en deux, The Henchmen et The Go (1998-99).

En 1996 il épousa Meg White, renversant la normalité, il prit le nom de son épouse. Les White Stripes venaient de naître, même si Meg n’avait aucune expérience sur la batterie. Jack réalisa que son tempo un peu primitif serait son accompagnement au début du duo. A noter que deux gros base drums, servaient de basse. Même si Jack était aussi apte à jouer de la basse et même du piano et mandoline.

Début de White Stripes : deux albums indépendants viennent se greffer aux White Stripes. L’éponyme White Stripes (1999) et The Stijl (2000). C’est au 3ième  album que la célébrité débutera avec White Blood Cells, paru en 2001.

Le DJ John Peel s’était enthousiasmé pour cet album. Cet enthousiasme ayant frappé le UK et c’est à leur retour, qu’aux États-Unis, on déclare que Jack White est un des plus explosifs  guitaristes rock performant dans le monde. Le retour du blues de l’avant scène du rock moderne. Ce qui en soi, est un exploit, juste avec  une guitare et une batterie assez basic mais avec quelques partitions de piano dans les compositions.

2003  Sortie d’Elephant avec le hit Seven Nation Army, qui venait de confirmer leur place dans le grand monde de la musique rock et blues. La même année, il est nommé et classé 17 ième meilleur guitariste sur les 100 de Rolling Stone. Une ascension assez rapide si on considère que certains ont attendu plus longtemps avant d’être classés dans ce répertoire de la célébrité des guitaristes.

Producteur dès 2004 avec la vedette du country Loretta Lynn avec qui il chante le titre de Portland Oregon. Même si sa carrière continue avec White Stripes, comme la sortie en 2005 de Get Behind me Satan, Jack forme The Raconteurs, plus conventionnel des sixtie’s comme influence musicale rock ‘n’ bues, (rock indie/garage). 

2006 – sortie de Broken Boy Soldiers suivi de Consoler of the Lonely (2008). Toujours en 2008, il formera un duo avec Alicia Keys pour l’interprétation de la chanson du film de James Bond, Quantum Of Solace. La chanson intitulée Another Way to Die.

2009  -Third Man Records, la maison de disques de Jack créée en 2001, déménage à Nashville, construction de son propre studio d’enregistrement. Une scène de concert, la ville étant une immense scène et un studio de photos arrimé à une boutique. On sent le flair du commerce dans ses veines.

Encore dans la dualité professionnelle, il fonde le groupe The Dead Wheater avec la chanteuse des Kills, Alison Mosehart. Il se fera batteur du groupe, prendra également place, le bassiste Jack Lawrence et le claviériste de the Queens Of Stone Age, Dean Fertita participant également comme lead guitar.

Encore des séquelles de son accident d’automobile de 2003 lui hypothéquant l’index nuisant aux accords barrées. Après deux autres LP avec White Stripes en 2007, avec le Icky Thump et en 2010, avec Under the Great White Northern Lights.

Séparation des White Stripes en févier 2011. Menant de front ses deux groupes The Raconteurs et The Dead Weather. Produisant de nombreux artistes en son studio de Third Man Records.

The Dead Weather : Allison Mosshart, Jack White, Jack Lawrence et Dean Fertita

2012 – Il entame l’année avec la sortie de Blunderbuss comme artiste solo. Le simple Love Interruption fera bone figure aux ventes. Sixteen Saltines sort en clip. Il est à noter, la coopération de Colombia Records sur cet album solo. Un contractuel obligatoire qui sait.

Il récidive en 2014 avec un 2ième album intitulé Lazaretto avec diffusion radiophonique de High Ball Stepper.

2015 – la phase repos de tournées pour pouvoir se concentrer sur d’autres projets artistiques plus variés. La sobriété acoustique fait son apparition avec le Acoustic Recordings (1998/2016). Incorporant des reprises des versions alternatives, réinterprétations et réarrangements de ses pièces acoustiques. Il y metra également des inédits et chansons des face B. se contentant personnellement de les refaire comme il l’entend. Tous réenregistrés pour cet évènement.

2018 – sortie de son troisième album solo avec Boarding House Reach pour terminer en 2022, deux microsillons, Fear Of the Dawn et Entering Heaven Alive.

Jack participera au monde cinématographique avec des documentaires des musiciens des années 1920 et 30 comme les Carter Familly, les Jimmie Rodgers, Charlie Patton et Robert Johnson. Avec témoignages des descendants de ses légendes. Une seconde édition sortira en 2017, The American Epic Sessions sur PBS. Revenir sur les chansons traditionnelles de blues, bluegrass, country folk, gospel, cajun et même la musique mexicaine et amérindienne. Se joingnent à lui Elton John, Beck, Pokey Lafarge et les Alabama Shakes. Le tout avec le matériel d’époque il y a près de cent ans, qui démocratisa cette musique à travers les États-Unis puis la planète au XXième siècle.

2019 avec The Raconteurs

Patrick Keeler, Brandon Benson, JackWhite et Jack Lawrence

Encore la même année, sortie de 32 pièces enregistrées pour un documentaire avec coffret Éponyme de Jack White Third Man Records. Voilà quelques exemples de films en 2003, lui-même sur Coffee and Cigarettes. Faire partie de la distribution du Film de Scorsese Shine a Light (2006), une bio des Rolling Stones. Et une prestance inoubliable avec deux légendes de la guitare Jimi Page et The Edge (U2) pour le It Might Get Loud. Mémorable de les voir échanger leurs idées.

Il récidivera avec Martin Scorsese en 2023 avec Killers Of The Flower Moon comme acteur à la radio. Rajoutons les collaborations entre autres avec Les Rolling Stones, Jeff Beck, Beck et Insane Clown Posse en ayant fait au-delà de 40 au cours de sa carrière.

Maintenant voyons voir avec quelles guitares il joue

La Gretsch étant sa favorite. Avec sa Gretsch White Pinguin (The Raconteurs), La Gretsch Archtop Semi Acoustique, la Gretsch Anniversary JR, surnommée the Green Machine et une Jupiter Thunderbird. Fender Telecaster Custom et une trois pickups, la Three Wheel Low Rider. Kay Archtop semi-acoustique, une 1969 Crestwood Astral II, une Harmony Rocket. Évidement, sa rouge et blanche de ses débuts, sa Valco Airline Res O Glass (JB Hutto).

On retient deux acoustiques de Luxe, Gretsch Racher Falcon (2006) surnommée Rita Hayworth, (actrice très connue d’Hollywood des 50’s et 60’s) et sa Gibson L-1 Acrchtop Robert Johnson 1911 Model. The Jack White Guitars

Comme amplification, un 60’s Sears Silvertone 1485 Sixteen et la Fender Twin Reverb des 60’s. Peu d’effets, les modifications se faisant avec les volumes et tones à fond. Et effets naturels des amplis comme le Reverb.

Il a été un autre rouage majeur du circuit Rock en bien des genres. De nombreuses vedettes voulaient travailler avec lui. Plusieurs travaillé avec lui de par son énorme génie créatif hors du commun. Tous styles confondus évidement, la subtilité d’un génie, c’est exactement lui Monsieur Jack White.

2024 Jack White et son succès monstre

 

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