Guitaristes Émérites 36 selon Murray
Joe Walsh.
Publié le 27 février 2021
Par Normand Murray
Joe Walsh
Une légende dans tous les sens du mot
Une personnalité à la fois comique, bon vivant, connu pour être le plus diversifié, précis et accompli guitarise à travers bien des décennies et j’ai nommé Joe Walsh. Joe Walsh, né en 1947 dans la ville de Kansas. Il a passé son enfance en Ohio et ses années du secondaire au New Jersey avant de revenir en Ohio, au Kent State College. Premiers pas en musique avec les Measles, déjà établis, mais qui ont pris Joe Walsh comme guitariste pour deux ans. Années des sorties de singles d’Ohio Express, I Find I Think Of You, And it’s Time, en instrumental et Maybe rebaptisé And It’s True comme le coté B, Beg Borrow ans Steal.
Les années James Gang. Pour lui, de 1968 à 1971, il est appelé à remplacer son ami Glenn Schwartz à la demande de celui-ci, qui quitta le groupe pour former Pacific Gaz and Electric. James Gang avait eu à manager plusieurs changements de musiciens au cours de leurs années d’existence. Premier album studio Yer’ Album (1969). C’est en 1968 que James Gang prit une certaine notoriété. Surtout avec une prestation en première partie de The Cream en 1968. Et avec seulement 3 des 5 musiciens habituels. Ce que Joe Walsh allait concevoir comme étant dorénavant James Gang.
1967
Leur deuxième microsillon en 1970, James Gang Rides Again, allait entrer dans le palmarès Rock avec deux classiques le Funk #49 et Walk Away. De plus, une première partie des Who, ayant été encore un autre tremplin vers la notoriété. 1971 – sortie de Thirds et une Live. Ceci étant la fin pour Joe Walsh avec James Gang, sentant une certaine limitation dans les possibilités du groupe. Remplacé en 1973 par Dominic Troiano, jusqu’à ce que lui-même se sorte du groupe pour Tommy Bolin, celui qui remplaça nul autre que Ritchie Blackmore au sein de Deep Purple.
Entre temps, même avec James Gang, il entretenait une collaboration, Barnstorm (1972), avec qui il prit dans un second temps le nom de Joe Walsh. Malgré la présence du multiinstrumentiste et batteur Joe Vitale et du bassiste Kenny Passarelli, des succès comme Mothers Say et Here We Go firent de Joe Walsh une star avec une meilleure brillance dans le ciel Rock et même Pop. Le second album aura une diffusion supérieure au premier avec la célèbre chanson Rocky Montain Way de The Player You Get the Player You Are. Techniquement parlant, Joe Walsh avait pris comme modèle Pete Townsend avec la propension à se mettre en gros son Townsend avec les mêmes sonorisations et appareils de son lui permettant le gros Ron Ron de Rocky Mountain Way. Le reste de cet album avec des genres assez divers, folk, pop, blues, jazz et musique des Caraïbes. Fermer cette page de Joe Walsh avec Joe Vitale et sa coopération avec celui-ci pour son album Roller Coaster Weekend, fin 74.
Joe Vitale, Joe Walsh et Kenny Passarelli
1975-1980 – le début des années fastes avec les Eagles et ce, malgré la réticence de Don Henley qui considérait Joe Walsh comme trop Rock and Roll. Après un an et demi de travail, les Eagles sortent ce qui s’avéra le pinacle des albums en ce temps et au-delà de cette limite, le fameux Hotel California. La chanson titre tomba comme étant l’Hymne national des radios partout dans le monde occidental, de même que Life in the Fast Lane. Autres créations majeures du groupe, le The Long Run avec le Take It Easy et Desperado.
Les années 80 et 90, Joe Walsh s’effaça momentanément des projecteurs parce qu’il entreprit de régler des problèmes récurrents d’alcool et de certains paradis artificiels. Chose notable de ce que le monde artistique avait envers lui comme admiration, il était un des meilleurs guitaristes de sa génération et comme preuve, en 1989 Ringo Starr en fit son guitariste attitré pour sa tournée mondiale. 1994 – retour avec les Eagles avec une immense tournée avec la création du Live et en studio Hell Freeze Over.
Les année 2000 – dès 2001, publication d’un coffret couvrant 1972 à 2000 et un Live des Eagles, l’acoustique. Long jeu certifié platine en 2002. 2003 – il récidive avec The Very Best Of Triple Platine. 2005, un DVD recréant le spectacle de Melbourne et deux inédits avec No More Cloudy Days de Glenn Frey et One Day At the Time de Joe Walsh plus un effort collectif avec Do Something. 2007, le périple continue avec Long Road To Eden. À partir de 2010 des tournées peuplent son monde.
2012
C’est en 2015 que Don Henley déclare ceci : Ce sera notre dernière tournée. Ce qui fut fait. En 2018, ce que tous devraient posséder pour revivre ce texte de façon détaillé, le super coffret de 12 CD plus un long DVD avec comme titre History of The Eagles. Et vraiment tout en concentration des trois DVD précédents.
De décrire sa collection de guitares équivaut à te décrire presque tout le catalogue de Gibson par ailleurs, oui, en 1969, il vendit sa LesPaul à nul autre que Jimmy Page, le lead guitar de Led Zeppelin. Il fut aussi invité pour le 50e anniversaire de la Stratocaster de Fender. Également invité au célèbre Crossroad festival of Blues d’Eric Clapton au Texas. Autres guitares à son menu, les Carvin Guitar qui avaient la propension d’avoir les mêmes conceptions des vieilles Gibson Lespaul.
En finale, Joe Walsh a défini son propre monde de la guitare avec de la rythm guitar, bien senti des classiques Funk Rock et son style fluide comme son Life In The fast Lane et Hotel California qui sont des exemples dans le mode Rock And Soul et combiné avec son exubérance légendaire font justement de lui une légende dans tous les sens et styles du mot.
2019
2020
BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
larry todd
27 février 2021 at 11:48 PM
Bravo a toi Normand Murray, et a toute l équipe rédaction,,, des articles bien dosée textes/photo/vidéos,