Guitariste émérite selon Murray article 66
Neil Schon
Publié le 6 septembre 2022
Par Normand Murray
Neil Schon
Guitariste de Rock et de Jazz né en 1954 à Oklahoma sur la base militaire de Tinker. Fils d’un saxophoniste et compositeur et d’une mère chanteuse dans des big bands. Dès l’âge de 10 ans, il adopte la guitare comme instrument au High School de San Mateo Californie dont il quittera à l’âge de 17 ans pour entreprendre sa longue et fructueuse carrière de compositeur et évidement de guitariste.
Doté d’une phénoménale capacité d’apprentissage, son père l’amène voir la prestance de Derek and the Dominos d’Eric Clapton et essaie de le vendre à Clapton, qui lui dira qu’il est trop jeune (légalement) pour occuper le poste de second guitariste au sein de cette formation. Clapton disait déjà de lui, qu’il n’a pas besoin de lui et que lui-même n’a besoin de personne pour le guider, étant assez talentueux pour se faire une place au sein de la communauté artistique rock.
Derek and the Dominos (et Neil Schon)
Dès 1971, il est recruté par nul autre que Santana pour l’enregistrement de Santana III de même que le Caravanserai de 1972. Plus tard ,Santana refera appel à ses services pour le Santana IV en 2016.
Rare Vidéo d’un jam session en 1971 avec des musiciens. (partie 1) (partie 2) (partie 3)
En 1972, formation Azteca pour deux participations sur l’album éponyme Azteca ainsi que Pyramid of the Moon (1973). À noter que cette formation était composée de 25 membres, une petite similarité avec ses parents qui jouaient pour des big bands. Azteca par la suite deviendra Journey en réduisant le personnel à quatre membres. Nom qui fut proposé par un roadie.
Les membres initiaux étant à la guitare rythmique George Tickner, à la base Ross Valory, au clavier et vocal Gregg Rollie (ex-Santana) et à la batterie Prairie Prince.
D’abord parlons de ses influences des BB King, Albert King, Robert Johnson, Muddy Waters des bluesmen de renom. Suivi par John Lee Hooker, autre blues man et boogie man, les noms rock viennent s’ajouter comme Jeff Beck, évidement Eric Clapton, Carlos Santana, ce qui va de soi avec trois participations du dieu latin de la guitare. Jimmy Page, un incontournable pour bien d’autres, Jimmy Green et le prodige Flamenco et Jazz fusion Al Di Miola. D’innombrables collaborations diverses comme Sammy Haggard à deux reprises, Paul Rodgers pour 4 albums dont un spécial, celui de The Hendrix Set, ainsi que maître d’œuvre de Bad English en 1988. Avec des anciens membres de Journey, avec Cain, Dean Castronovo et Rick Phillips, nouvelle mouture évidemment de Journey. De même que le groupe Hardline encore avec Castronovo.
Bad English (de gauche) Ricky Phelps, John Waite, Neal Schon, Jonathan Cain and Deen Castronovo
Parcourons le grand cheminement de Journey avec pas moins de 14 albums. Le premier Journey (1975), le Look at the Futur (1976), Next (1977), le célèbre Infinity de 1978, Evolution (1979), Departure (1980). Intermède japonaise avec une musique de film Dream after Dream, encore en 1980. Escape (1981), Frontiers (1983), Raised On Radio (1986), Trial By Fire en 1996 entrecoupé de sa carrière solo qui débuta avec Late Nigth (1989). Projetons nous avec Voices (2001) Generation (2005), Revelation (2008), Eclipse (2011) et le dernier en lice de 2022, Freedom.
1979
Continuons avec ses efforts solo avec Beyond Thunder (1995), Electric World (1997), Le Pirahna Blues (1999). Voice (2001), I on U (2014) ,Vortex (2015) et Universe (2020). L’enchevêtrement de ses albums sous deux formations, la sienne et Journey définissaient son grand et énorme talent de compositeur. Que bien peu de musiciens pouvaient prétendre avoir autant de créativité admirable.
Également ne passons pas sous silence ses innombrables collaborations avec Ian Hammer, claviériste de renommée mondiale. Joe Cocker, Michael Bolton, Allman Bros, Beth Hart, Jason Becker de même que Carmine Appice: quelques unes de ses trente collabos.
Avec Van Halen
1994
Il se souvient de Van Halen
Poursuivons plus près de notre temps des années 2000. En 2018,. il joue pour The Independent à San Francisco pour le North Fire Relief avec toujours son partenaire de jeu Castronovo, non seulement comme batteur, mais bien au chant également avec le claviériste de Journey, Gregg Rolie et le bassiste des Dead Daisies, Marco Mendoza. En 2019 Schon entreprend une tournée intitulée Neil Schon Journey Through Time. Probablement arrêté en raison de la pandémie.
À Montréal, 2012
Dernière prestation en date de 2022, interprétation de l’hymne national américain à l’ouverture des finales de la NBA. Quelques mentions honorifiques comme la Oklahoma Music Hall of Fame, 2013. Des nominations et récompenses des Grammy’s également. Évidemment un Rock and Roll Hall of Fame pour Journey en 2017.
Complétons le tout avec sa collection de guitares assez impressionnante. Sa première, une Stella acoustique et 2 ans plus tard, une ES 335, malheureusement volée, remplacée par une Gibson Gold top Lespaul 1956. Il utilisât du produit Gibson Lespaul, année après année. Bien sûr, les Fender et Ovation ayant été également ses partenaires de jeu. La compagnie Gibson offrit une édition très limitée de Signature Neil Schon de modèle Lespaul, que 35 exemplaires disponibles, mais selon les dires de Neil, lui-même en offrit plutôt 80 exemplaires.
Comme bien d’autrse guitaristes, les marques Godin et Larrivée furent de ses préférées. Plus diversifiées, les Paul Reed Smith PRS à la fin des années 80. Encore une fois, il se fît fabriquer par l’entremise de Jackson Guitars et Larrivée sa propre marque de guitare tout simplement appelée Schon. Jackson n’en créa que 200 modèles. Bien que rarement je m’attarde aux effets, celles-ci méritent une attention particulière, la Xotic un Vox Satriani et à l’occasion la Buddy Guy Wha pedal.
Pour terminer, oui vraiment son périple est et restera toujours dans les passages les plus phénoménaux du Rock et du Jazz avec justement des séjours incroyables comme l’indique le nom de son groupe Journey. Journey to the center of his greatness, le Grandiose Neil Schon.
2022
Moments familiaux, avec son fils
Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE : DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
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