Pink Floyd à travers le temps # 23
Stade Olympique (part 2)
Publié le 4 janvier 2022
Vues 687
Republié le 11 août 2023
Suite de la première partie du spectacle.
Pigs on the Wing – part 2
Puis, Waters joue les quelques accords jusqu’à « You know that I care » … et BANG ! Encore un pétard, encore plus fort ! Outré, Waters s’arrête carrément de jouer et invective directement le public :
« Bordel de merde, mais vous allez arrêter avec ces pétards ; arrêtez de crier et de hurler, j’essaie de chanter une chanson ! Ça m’est égal que vous ne vouliez pas l’entendre, allez vous faire foutre ! Mais je suis sûr qu’il y a beaucoup de gens qui voudraient l’entendre alors pourquoi est-ce que vous ne vous tenez pas un peu tranquilles ?
Si vous voulez faire sauter vos pétards, sortez d’ici et allez les allumer ailleurs. Si vous voulez foutre le bordel, faites-le mais dehors ! J’essaie de chanter une chanson et certains voudraient bien l’entendre. En tout cas, moi je le veux. »
Pigs (Three Different Ones)
Retentissent alors les grognements des cochons introduisant Pigs (Three Different Ones). Roger Waters se saisit d’une Stratocaster noire et blanche et c’est Snowy White qui se retrouve de nouveau à la basse.
Waters et le groupe sont aussi déchaînés que le public. Il pousse ses petits cris perçants, comme dans Careful With That Axe Eugene, pendant toute la première partie de la chanson. Les solos de Gilmour sont superbes. À 13 min 15 s, Waters hurle « Nineteen Sixty-one » et le groupe entame alors l’apogée du morceau : ils sont déchaînés !
Pendant les dernières minutes, le Floyd se calme pour atterrir sur une impro blues, apaisante au possible. Mais le public n’en a visiblement rien à faire… et continue de hurler.
Deux minutes plus tard, Waters sort encore une fois de ses gonds et, alors que le groupe continue de jouer – nous sommes alors à la 17e minute du morceau – il appelle au micro un fan bruyant, situé juste devant lui, pour qu’il vienne le rejoindre sur scène.
Le groupe se retire pendant une petite demi-heure, c’est l’entracte.
Commentaire de nos membres
– Mauvais son, mauvaise vue mais belle journée de juillet, avec des amis d’enfance, j’avais 19 ans… balade en Jeep pour s’y rendre, nous étions au nirvana.
– Je me rappelle d’avoir dit “Plus jamais de show dans un endroit si grand”. Faut dire qu’aujourd’hui avec des écrans aux 100 pieds, tu ne manques rien .
– Commentaire de Normand Murray : J’y étais et ma foi un son moins bon que les autres prestances de Pink Floyd. Le son se perdaiytdans l’air de cet énorme stade. Mais tout de même une belle expérience. Le trip du cochon volant, méchant trip. Pig in space nous aussi oh que oui !
– Assis avec 9 de mes chums dans le 400, le son rebondissait sur le béton derrière nous. Son pourri. Les frigidaires et les moutons et chiens gonflés descendaient de l’anneau du Stade. Le cochon était à moitié gonflé et Waters criait Come back Pig !
– Genre en face du stage, mi-hauteur sauf erreur après l’intermission ils ont joué Money et durant ce show le stade a viré comme le plus gros incinérateur au monde tellement il y a avait de la fumée qui en sortait loll.
– À 200 pieds du stage avec 50000+ de mes chums. Son pourri première partie, problèmes avec le cochon et, pour le show même, m’en souviens pas pantoute.
– Roger a piqué une crise de nerfs sur des spectateurs d’où l’idée de l’album The Wall vient de ce spectacle…
– Bien assise en plein centre derrière du gout à 8ème rangée.
– Quel show et peut être que la mescaline avait aidé, le son et visuel super.
BANNIÈRE : THOMAS O’SULLIVAN
WEBMESTRE : STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
ASSISTANCE AU TEXTE: MARIE DESJARDINS
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