Les célèbres guitaristes
Article numéro 4
Publié le 19 août 2019
Vues 1300
Republié le 27 août 2021
Par Normand Murray
Continuons avec une passionnante chronique des guitaristes tous célèbres qui explorent le merveilleux monde du Rock and Blues et ses variantes !
Randy Rhoads
Guitariste et compositeur de génie
De Quiet Riot à Ozzy Osbourne, ce guitariste a également influencé des guitaristes comme Zakk Wilde entre autres et a joué avec Warren Di Martini (Ratt), George Lynch (Dokken) et Alex Skolnik (Testament). Né a Santa Monica en Californie en 1956. Il était prédestiné à jouer un instrument avec sa mère qui était propriétaire d’une école de musique à Hollywood. Commençant avec la guitare classique bien sûr à 7 ans et jouant pour bien des groupes dès l’âge de 14 ans.
1976 – formation de Quiet Riot avec le bassiste Kelly Garni le batteur, Drew Forsyth et le vocaliste Kevin DuBrow. Populaire à Los Angeles, mais pas capable de se faire signer par une grosse maison de production, il se vire vers le Japon là où Colombia Japan lui fait confiance en produisant son premier album du nom de Quiet Riot (1977) et Quiet Riot II (1978) qui furent lancés aux États Unis et partout en Amérique en 1979 avec un succès relativement assez bon.
1980 – Ozzy Osbourne se cherche un leader guitariste, il soumet son nom et dès lors, sa carrière de soliste et leader guitariste s’amorce avec Ozzy Osbourne et arrivée au UK pour enregistrer Blizzard Of Ozz qu’il coécrit sept chansons incluant Mr Crowley avec un solo néo-classique dans son jeu de guitare et bien sûr Crazy Train avec des partitions de guitare régulièrement fait pour la tournée américaine. Il a aussi écrit Dee avec une guitare possédant un jeu assez intrigant dans sa partition du genre classique qui lui est propre.
1981 – Tournée britannique et propulsion de cet album parmi le top ten du UK. Rhoads dès lors se permet d’écrire la totalité du très célèbre album d’Osbourne Diary of a Madman avec un succès tel Flying High Again qui définitivement créera un nouveau style du 80’s metal guitar. Une tournée américaine suivra durant l’été 1981 et dès lors les deux albums deviennent des succès aux États-Unis. Mauvais sort le 19 mars 1982 il décède lors d’un accident lorsque son avion percute l’autobus de la tournée à Leesburg, Floride. Un album live enregistré en 1981 juste un peu avant sa mort paraît plus tard en 1987 à titre d’un hommage à son grand talent, autant de guitariste que de compositeur pour Ozzy Osbourne. Compilation Quiet Riot The Randy Rhoads Years 1993.
Maintenant ses guitares – trois en particulier des custom made comme sa Charvel flying V noire avec des pois blancs fait par le luthier Karl Sandoval, une seconde toute blanche fait par Grover Jackson toujours en modèle flying V et une troisième toute noire qui était une variation de sa blanche. A aussi cotoyé sur la Gibson Lespaul probablement Custom Made aussi à bien des occasions. Une ampli Marshall 1959RR a été créée en son honneur en 2008. Limitée bien sûr et une toute blanche Marshall Super Lead 100 watts copié de son ampli de sa Super Lead Amp.
Une carière beaucoup trop courte pour un grand guitariste et compositeur de génie en matière de métal rock et autres laissant deux grands albums d’Ozzy Osbourne comme héritage à son public et fans de même que sa trop brève carrière avec Quiet Riot.
Steve Morse
Une grosse Super Nova, un Guitar Hero!
Né en 1954 aux États-Unis dans une famille musicale, sa jeunesse se compose de plusieurs groupes formés avec des amis de ses écoles secondaire et universitaire, étudiant en musique. Bien qu’il a étudié le piano, la clarinette et le violon, il choisit à notre grande joie, la guitare comme son instrument.
Un projet laboratoire qui avait comme nom Rock Ensemble II se transforme en ce qui deviendra Dixie Dregs, qui viendra désormais faire de lui un virtuose du jazz rock et southern rock.
Premier album, Free Fall (1977), What If (1978) et Dregs of the Earth (1980), même avec des nomminations au Grammy’s ne génère pas les ventes espérées. Démembrement du groupe et parution de deux albums solo avec les anciens membres de Dixie Dregs avec The Introduction (1984) et Stand Up (1985). Par la suite, il reforme le groupe Kansas pour les albums Power (1986) et Spirit of Things (1988). Sa carrière solo reprend avec ses propres paramètres uniques de son jeu de guitare avec High Tension Wires (1989), Southern Steel (1991) et Coast to Coast (1992). Tout en maintenant vivant son autre groupe le Dixie Dregs avec Bring’Em Back Alive (1992) et Full Circle (1994). Autre formation musicale, The Steve Morse Band de 1989 à 2009.
1994 – il rejoint nul autre que Deep Purple qui fera de lui le guitariste officiel de Deep Purple, qui a aussi eu comme guitariste, Joe Satriani lors du départ de Ritchie Blackmore, qui en passant, dit de Morse qu’il est un guitariste incroyable! Voilà qui confirme ce qu’il est en réalité, une autre grande légende de la six cordes. Il consolide son rôle avec Deep Purple avec une série d’albums studio de 1996 à 2017 et aussi des prestations live du groupe. Et ce, tout en maintenant sa carrière solo en marche avec Major Impacts 1 et II (2002 et 2004), un hommage de ses héros de guitare.
2009 – il revient avec un autre album solo Out Standing in Their Field (2011), formation de Flying Colors et un album éponyme suit en 2012, son deuxième effort sous ce groupe, Second Nature (2014), sera acclamé par la critique. Retour à la carrière en parallèle avec Deep Purple avec Infinite (2017)et un album live par la suite.
Ce guitariste est sans contredit un des plus travaillants , il collabore avec bien des artistes du monde du jazz, blues et rock, une centaine peut-être, tout en maintenant son groupe et d’être le guitariste officiel de Deep Purple! Le nombre impressionnant d’albums live avec sa carrière solo, Dixie Dregs et Deep Purple confirme ce talent de grand travailleur de la guitare. Ne connaissant pas grands guitaristes pouvant mener deux carrières en même temps avec deux groupes en plus de toutes les collaborations qu’il a fait au fil de son travail acharné comme légende de la guitare!
Un hommage qui lui revient en droit a été celui d’être consacré durant 5 ans consécutifs, le meilleur guitariste au-dessus des autres, par la revue Guitar Player.
Ses guitares – Sa guitare avec Dixie Dregs a été une Fender Stratocaster avec un manche de Télécaster qu’il a lui-même installé, une customized bien sûr et autre bijou, une Gibson à 4 Pickups en formation HSSH, une signature d’Ernie Ball Music Man. Et dernière création d’Ernie Ball Music Man, la SM Y-2D. Son talent étant aussi grand que toutes ses compositions et demandes de participation à bien des projets avec d’autres artistes qui faisaient appel à son talent et à son jeu de guitare unique, pouvant aller du jazz au blues au rock de tous genres, du progressif (étant admirateur de Pat Metheny et Jaco Pastorius) au classique. Steve Morse est un multidisciplinaire de luxe et mérite son étoile dans le firmament de la musique. Une grosse Super Nova, un Guitar Hero! En voilà un, un vrai!
Steve Vai
Une légende parmi les légendes.
Ce réel prodige né en 1960, qui a eu nul autre que deux grands du monde de la guitare comme mentor Frank Zappa et Joe Satriani, qui ont influencé son jeu à un mélange des deux styles distincts de ces professeurs. Avec une capacité plus énergique, avec un sens du tone inusité qui lui est propre bien sûr. À 14 ans il prenait des leçons avec Joe Satriani dont il allait à la même école. Par la suite, il fait son entrée au collège de musique à Boston où il faisait une obsession des partitions des solos de guitare de Frank Zappa.
1979 – amorce sa carrière avec nul autre que Frank Zappa qui lui demande expressément de le rejoindre pour une série d’albums tels Tinsel Town Rebellion (1981), cette année-là où Zappa avait réalisé 3 albums consécutifs Shut up and play your Guitar, You are what you Is (1982), Ship too late to save a drownig Witch et The man from Utopia (1983).
Il quitte Zappa en 1982 et là débute sa carrière solo avec le premier album Flex-Able (1984) dont personnelement, j’ai acheté et, à l’écoute, réalisant des prouesses sans bornes de ce guitariste, je me suis dit, l’école Zappa et Satriani avait fait son oeuvre. La même année, il se joint à Alcatrazz pour remplacer nul autre que Yngwie Malmsteen pour l’enregistrement d’After Disturbing the Peace (1985).
Collaboration avec David Lee Roth du post Van Halen avec Eat’Em and Smile (1986) et Skyscraper (1988) avec le spectaculaire côté de Roth, bien les deux albums devinnent irrémédiablement platine. 1989 – départ et rejoint temporairement Whitesnake juste avant son deuxième album solo Passion and Warfare (1990). Les années 90 sont une suite d’albums tel Sex and Religion (1993) avec une touche de rock conventionnel, dirons nous. Et retour à sa vraie nature avec Alien Love Secrets (1995) et Fire Garden (1996).
Il part en tournée avec Joe Satriani et Eric Johnson pour une suite de réédition du spectacle G3 qui avec trois tournées , se verra toujours comme guitariste de choix pour les G3 à venir avec les enregistrements des trois événements de un, G3 in Concert de deux, G3 Rockin The Free World avec troisième Guitariste Yngwie Malsteem (2004) et finalement, G3 live in Tokyo avec John Petrucci. Toujours bien sûr, avec la participation de Joe Satriani instigateur du tout. Petite note personnelle : à Montréal lors de la présentation du premier G3, Eric Johnson ne pouvait être présent, question de visa de travail, Joe Satriani a fait appel à nul autre que Michel Cusson ex-Uzeb qui a su relever le défi de belle manière n’étant pas en reste avec les deux autres légendes qui jouaient avec lui. Note : la reprise du I’m going Down de Jeff Beck a été pour moi le moment culminant de ce spectacle.
Poursuite de sa carrière solo avec Real Illusions and Réflections (2005) et une série d’albums live par la suite et de musique de films tels le célèbre Croassroads, à voir absolument. Deux duels de guitare époustuoflants entre l’acteur principal de ce film Ralph Macchio et une autre légende de la guit Ry Cooder et juste ça vaut le visionnement de ce film et deux autres films par la suite suivront. Deux participations avec des orchestres symphoniques viennent s’ajouter à son jeu avec le Netherlands Metropole Orchestra et le Métropolitan Symphony Tokyo Orchestra. Même le monde du vidéo a fait appel à ses services avec le jeu Halo II et quelques trames sonores de Guitar Hero 3.
Honneur personnel trois Grammy’s pour performance rock et instrumentale avec les collaborations avec Zappa sur Sofa (1994). Post mortem je présume avec le décès de Zappa en 93! et son Substitutions live comme meilleur album pop instrumental (2002) et le célèbre Peaches en Régalia de Hot Rats sur cette reprise de l’album Zappa Plays Zappa avec le fils aîné de Zappa, Dweezil (2008). Pas moins de 11 autres nomminations aux Grammy’s. En passant, si vous voulez avoir une idée générale de ce qu’est Steve Vai, deux Box Set sont disponibles, Era 1 et Contain Us. Derniers enregistrements solo (2012) 2016. – The story of Light et Modern Primitive
Ses guitares – Équipement toujours avec Ibanez tout comme son grand ami Joe Satriani. Il a sa collection de customized toujours avec les pickups Di Marzio et comme pionnier des guitares sept cordes, encore une fois avec un groupe du nom de Korn dont Vai lui-même qui est le créateur du renouveau dans le domaine du Nu-métal Sound. La Jem série d’Ibanez est son leg à cette compagnie. Note particulière : sa blanche Jem 77FP est sa préférée avec une inscription de Flo en noir sur le corps de sa guitare est le nom qu’il a donné à cette guitare dûe à son manche décoré des motifs floraux.
Sans cesse en évolution il nous gratifiera d’autres pièces qui sauront faire notre bonheur d’amateur de super héros de la guitare.
BANNIÈRE: DANIEL MARSOLAIS
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
You must be logged in to post a comment Login