The Ramones 1975 1996

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Le Rock selon Murray #21
Publié le 3 juin 2025

Par Normand Murray

The Ramones

La définition du groupe initiateur du Punk Rock américain, The Ramones. Issu d’amis du secondaire en 1974 de Forrest Hill New York. Joey Ramone, né Jeffrey Hyman, Johnny Ramone, né John Cummings, Dee Dee Ramone, né Douglas Colvin et Tommy Ramone, né Tom Erdelyi. Tous nés en 1951 ou 52. Voilà The Ramones.

Première prestance à New York au CBGB, mecque de l’alternatif underground et punk rock. En 1974, avec Joey à la batterie, Johnny à la guitare. Dee Dee à la basse et Tommy comme manager du groupe.

Assez vite des rôles différents sont redonnés aux membres des Ramones avec Joey au vocal, Johnny à la guitare, Dee Dee à la basse et Tommy à la batterie. Il se forgèrent assez rapidement une réputation avec leur représentation de 20 minutes, oui vingt minutes avec une dizaine de chansons de deux minutes fait avec rapidité, genre One Two Tree four Go. Avec toujours la même ligne en terminant leur prestance, Gabba Gabba Hey.

1975

Par le fait même, ayant également adopté le même nom de Da Brudders ayant même la tenue vestimentaire similaire, les jeans troués au genoux, les vestons de cuir style perfecto.

Les chansons, un mur d’accords de guitares, des paroles de sombre ironie à saveur sociale débridée, tirant même dessins animés dans l’illustration des textes fait de ces chansons et sans solo. Ce qui reflétait parfaitement la culture d’un quartier de New York, le Bowery, reconnu comme un centre culturel assez particulier comme New York en est métissé. Là où se tenait les Ramones.

1975

Des compositions telles Blitzkrieg Bop, Beat On The Brat, Now I want To Sniff Some Glue, Judy is a Punk et 53rd & 3rd étaient assez significatives d’expositions assez drues de leur univers.

1975 – Signés avec Sire Records et sortie de The Ramones (1976). Un album à petit budget qui créa une turbulence autour de la scène émergeante punk rock, mais ne se plaçant pas parmi les 100 American Top. Peu de radiodiffusion, c’était assez courageux de passer leurs simples en ondes.

Un DJ du nom de DJ John Peel qui recevait les musiciens punk de l’époque était impressionné par leur aplomb en spectacle d’une tournée britannique, là où le Punk avait de solides attaches, juste après la sortie de leur album Leave Home. Avec des titres assez controversés comme toujours, You’re Gonna Kill That Girl, Pinhead et Carbona not Glue.

Ils étaient fréquemment en tournée aux États-Unis et en Angleterre et même ils se hissent dans les top UK avec Sheena Is A Punk Rocker du troisième album Rocket To Russia (1977), qui a franchi une place dans le palmarès américain des top 50.

 

Tommy quitte le groupe comme performer et produit Road To Ruin en 1978, avec un nouveau batteur Marky Ramone, né Mark Bell en 1956, New York.

Marky, Joey, Tommy, Dee Dee et Johnny

Des composition de trois minutes avec un top 40 au UK avec Don’t Come Close.

1978

Après un double album It’s Alive (1979), Teh Ramones filme leur rôle central. Avec Rock And Roll High School, dirigé par Roger Corman, un maître de B Movies. Même avec un remix par Phil Spector, le roi du Mono, la chanson titre fait qu’un succès mitigé. Néanmoins les Ramones demeurent avec Phil Spector pour End Of The Century (1980) qui fut le succès commercial le plus rentable avec une position des Top 20 UK et Top 50 US. À noter, une cover version des Phil Spector/Ronettes fait le Top 10 UK avec le classique Baby I Love You.

Avec la révolution Punk tirant à sa fin, les Ramones recherchaient encore la longévité à travailler avec Graham Gouldman de 10 CC pour le Pleasant Dreams (1981) et le vétéran du Bubblegum Ritchie Cordell pour Subterranean Jungle (1983). Même s’ils ne pouvaient faire bonne figure au classement, néanmoins les salles étaient toujours combles attirant même au California Festival 500,000 personnes.

Les parrains du punk rock américain font une pause quand Marky sort du groupe pour y être remplacé par Ritchie Ramones.

Mais ils reviennent avec le bien reçu Too Mutch To Die (1985) avec des citations du président Reagan avec Bonzo Goes To Bitburg, des relents de la carrière cinématographique de Reagan comme acteur, un chimpanzé du nom de Bonzo. Suivi juste après avec le Animal Boy (1986) et Half Way to Sanity également en 1986.

Par la suite, s’opèreront d’autres changements avec le retour de Mark pour remplacer Ritchie et Dee Dee qui fait désormais dans le circuit en tant qu’artiste rap.

Le nouveau bassiste était CJ Ramones. Popularité atteint par film, l’album Brain Drain (1989). Une chanson sera inscrite musicalement dans les film Pet Sematary de Stephen King, maître de l’horreur et scénarios assez particulier de même nature.

1990

Les années 90 sont assez productives avec en 1991, Loco Live, Mondo Bizarro (1992). Un album de succès de covers, Acid Eaters (1994). Après, intervient le très approprié, de par sa nature, comme titre Adios Amigos (1995).

1995

Malgré les salles combles, leur dernier spectacle se fera à Los Angeles en 1996.

Hommages en 2002 au Hall Of Fame Rock and Roll. Posthume pour Joey qui un an auparavant, en 2001 (49 ans), était décédé du cancer. Et juste après, Dee Dee qui perd la vie d’une surdose d’héroïne en 2002 (50 ans). Johnny qui meurt du cancer en 2004 (55 ans). Et en 2014, Tommy à 62 ans, aussi du cancer.

Leur aventure au royaume de la musique a fait d’eux, avec leurs courtes chansons de trois minutes, les Parrains du Punk Rock américain. Ils auront toujours une place dans le coeur de leur multiples fans inconditionnels au style, leur style et paroles controversées et irrévérencieuses évidement, comme le Rock a souvent préconisé. Punk certes, mais rebelles comme le Rock.

 

Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone

BANNIÈRE : RENÉ MARANDA
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE

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