Rammstein sur les plaines d’Abraham de Québec
Article paru le 17 juillet 2016. Poprock 2.0
Republié le 13 novembre 2020
Six ans après leur passage à Québec, la machine de guerre allemande a comblé la foule !
Rammstein sur les plaines d’Abraham de Québec le 17 juillet 2016
Arrivé en sol québécois dès samedi après-midi, le groupe allemand Rammstein s’est fait attendre six ans avant de revenir sur les plaines d’Abraham. Arrivant directement du Chicago Open Air, la meute est accueillie par une poignée de fans en quête d’autographes à l’aéroport international Jean-Lesage.
Les attentes sont élevées pour le spectacle de ce soir alors que les fans s’attendent à ce que la formation berlinoise repousse les limites de la production scénique. Les concerts de Rammstein sont légendaires et chaque prestation devint un événement en soi.
Contrairement à ce que je m’attendais, la foule sur le site des Plaines est beaucoup moins dense que la veille lors du spectacle des Red Hot Chili Peppers. L’accès est tout de même rapide, les files d’attentes raisonnables aux différents points de service.
Avec un retard d’une vingtaine de minutes sur l’horaire, le décompte de 60 secondes soulève la foule de près de 75,000 personnes. Le marathon de décibels d’un peu plus d’une heure s’amorce avec Ramm 4. Les chansons se succèdent une après l’autre aux rythmes des différents effets pyrotechniques, de nombreux lance-flammes et d’un éclairage ultra sophistiqué. La chaleur du feu est ressenti jusqu’au fond de l’amphithéâtre naturel. Le son est excellent, la voix de Till Lindemann est puissante même si parfois elle manque de justesse. Les musiciens campent différents personnages qu’ils personnifient à la perfection. La mise en scène est titanesque et frénétique. Peu avant 22h30, l’attaque reprend de plus belle pour les trois pièces composant le rappel. Le bal gothique se termine sous les confettis et la prosternation à genoux des membres du groupe devant une foule comblée.
Cette performance de Rammstein ne passera pas à l’histoire. La barre était haute et malgré le fait que ce spectacle était de haut niveau, il n’en demeure pas moins que c’était un copié/collé des tournées précédentes. Rien de vraiment neuf pour les vieux fans. À peu de choses près, les effets sont les mêmes, le répertoire aussi. Mais rassurez-vous, il n’en demeure pas moins que Rammstein représente une machine de guerre puissante mais un peu rouillé.
Mention honorable aux Français de Gojira qui se sont donnés à fond la caisse, si je puis dire, dans une performance endiablée.
Joseph Duplantier et sa meute se sont fait pas mal de nouveaux amis sur les Plaines hier soir.
Transfert # 43
BANNIÈRE : STEVE PEARSON
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
RÉVISEUR : MURIEL MASSÉ
SECRÉTAIRE À LA RÉDACTION : RENÉ MARANDA
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