Born Again
Black Sabbath 1983
Article paru le octobre 2106, Pop Rock 2.0
9/10
Republié le 16 novembre 2020
S’il y a un album qui a été décrié autant par la critique, les fans et le groupe lui-même, c’est Born Again. Sorti en 1983 avec Ian Gillan au chant, l’album semble causer une polémique. Après tout, Black Sabbath venait de reconquérir ses fans avec ses deux opus précédents, soit Heaven & Hell et The Mob Rules avec Ronnie James Dio. Ils étaient tous les deux excellents et les attentes étaient élevées pour le prochain. Le départ houleux de Dio viendra changer la donne.
Le candidat choisi pour remplacer Dio : Ian Gillan. Si Dio a su séduire même les fans les plus irréductibles d’Ozzy, ce ne sera pas le cas pour Sabbath version 1983 et ce, malgré le retour de Bill Ward.
Quand Born Again a vu le jour, je n’avais que 14 ans et n’avais aucune idée de ce que devait être la version « idéale » de Sabbath. J’ai tout simplement raffolé de cet album et encore aujourd’hui. Je crois que la collaboration Gillan et Sabbath a pris des allures mythiques avec le temps. Dès les premières mesures de Trashed, qui ouvre l’album, j’ai été conquis. Mes autres préférées : Zero the Hero, Digital Bitch et Disturbing the Priest. Les riffs accrocheurs de Tony Iommi y sont, l’ambiance est sombre, bref, tous les éléments y sont rassemblés pour en faire un classique.
Pourquoi est-ce que ce chapitre dans l’histoire de Sabbath n’a pas passé le test ? Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la production laisse à désirer. Si celle-ci avait été un peu plus soignée, Born Again aurait été mieux apprécié. Il y a aussi le fait que Dio est un chanteur top dans le monde du métal. Ayant découvert Deep Purple peu avant la sortie de Born Again, j’étais familier avec Ian Gillan et je ne voyais pas d’inconvénients à ce qu’il joigne les rangs de Sabbath.
Pour ma part, cela m’importe peu. J’aime l’album et je l’assume. Pour ceux qui ne l’avaient pas apprécié à prime abord, auditionnez-le à nouveau. Vous pourriez être surpris!
Transfert # 45
BANNIÈRE : STEVE PEARSON
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
RÉVISEUR : MURIEL MASSÉ
SECRÉTAIRE À LA RÉDACTION : RENÉ MARANDA
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