VINTAGE KISS vs KISS MODERNE:
Ce qui fait toute la diffèrence
Paru le 19 juin 2017
Selon les gens qui me côtoient depuis que je suis né, parents, amis et autres, ils vous le diront sûrement: je suis le plus grand fan de KISS. ‘Die hard’ collectionneur et tout ce qui vient avec. J’aime dire que je suis comme Obélix car je suis tombé dans la marmite en bas âge (8 ans) et les effets sont permanents chez moi. J’ai découvert le groupe en 77 et je fus par la suite corrompu…pour toujours!
Cependant, avec l’état du groupe depuis 2001, je vous dirais que j’ai maintenant une relation amour/haine avec KISS.
Oh certes, je suis heureux que le soi-disant adieu de l’an 2000 n’en était pas vraiment un. Après tout, Ozzy, the Who, Scorpions et plusieurs autres ne nous avaient-ils pas tout dit «basta»?
Quoi qu’il en soit, Gene Simmons et Paul Stanley ont décidé de poursuivre l’aventure sans Ace Frehley et Peter Criss et ce, à plusieurs reprises. Encore une fois, aucun problème jusqu’ici. Bien que je sois un irréductible de la formation originale, car elle est responsable de tout ce qui a suivi qu’on le veuille ou non, reste que j’ai pu accepter que KISS ne demeurerait pas intact jusqu’à la fin. Ainsi, j’ai une affection particulière pour l’époque Creatures of the Night et Lick it Up avec Eric Carr et Vinnie Vincent car c’était la première fois que je voyais le groupe en spectacle.
J’ai même continué de supporter le groupe alors qu’il nous offrait des albums de très bas calibre comparativement aux premiers.
Comme Asylum, Crazy Nights et Hot in the Shade. Vient ensuite l’époque Revenge, qui nous présente un KISS revitalisé, malgré la perte d’Eric Carr. Eric Singer assure maintenant la relève avec Bruce Kulick qui fait maintenant partie du groupe depuis 8 ans. Enfin, KISS avait trouvé son identité une fois démaquillé.
Évidemment, la réunion en 1996 avait tout balayé.
Le retour du maquillage et du lineup original était quelque chose que même les plus irréductibles comme moi n’osaient plus espérer. Comme toute bonne chose a une fin, les 4 membres ne peuvent plus se supporter par l’an 2000 et le Farewell tour est annoncé. La tournée ne sera pas terminée que Peter Criss, mécontent de son contrat, ne le renouvellera pas pour les spectacles au Japon et en Australie à moins d’être rectifié selon ses exigences, malheureusement ce qui ne sera pas le cas.
C’est à partir de ce moment que pour moi, l’impensable se produit: Eric Singer revient dans le décor.
Un choix logique, je suis d’accord. Là où ce n’est pas logique, c’est qu’il portera le maquillage de Peter Criss. Pour moi, il s’agit non seulement d’un sacrilège, mais aussi d’une lubie jamais vue jusqu’ici dans le monde de la musique.
Pensons-y: lorsque Peter Gabriel a quitté Genesis, Phil Collins a-t-il porté ses costumes par la suite? Axl Rose a-t-il tenté d’imiter Brian Johnson lorsqu’il l’a remplacé dans AC/DC?
Maintenant que Tommy Thayer arbore désormais depuis 2002 l’habit d’Ace Frehley, je pense que KISS est devenu un Broadway show. Gene Simmons et Paul Stanley disent même qu’eux aussi pourront être remplacés et que ce sera toujours KISS. Je suis sidéré de ces propos. Déjà, je considère que KISS est un tribute band à 50%. En ce qui me concerne, si Ace et Peter ne sont plus dans le groupe, alors le maquillage devrait aussi disparaître.
Quoi qu’il en soit, pour moi KISS sera toujours principalement Gene, Paul, Peter et Ace!
Pop Rock 2.0
Sonicboom
3 janvier 2018 at 11:44 AM
Ah la dure vie de fan de KISS, et j’en suis un (de France !).
Je partage amis partiellement l’analyse…à ceci près que presque tous les groupes de rock’n roll ont connu des changements de line-up, et qu’un groupe pour un fan, est comme un club pour un supporteur de foot : plus important que les joueurs qui composent l’équipe à un moment donné.
La spécificité des personnages (Ace EST le Spaceman) était indéniable… pour moi avant Lick it up.
une fois démaquillé, plus de Démon ou de Starchild mais c’était Gene Simmons ou Paul Stanley.
La période démaquillée a tué selon moi la concordance personnage/musicien (d’autant plus que KISS avait connu une période avec Eric Carr et V. Vincent comprenant d’autres personnages, Kiss n’était déjà plus tout à fait Kiss, même si cette période correspond à 2 des meilleurs albums du groupe).
Je trouve par ailleurs que Hot in the Shade est un album souvent mésestimé et qu’il est bien meilleur que ce que l’on peut en lire ça et là.
FX