1979 selon Ricardo # 1
Publié le 19 février 2025
Par Ricardo Langlois
La musique c’est toute ma vie. Un voyage qui ne finit jamais. La vérité tient à la pureté d’une voix (celle de David Gilmour ou Roger Hodgson). La vérité se trouve dans la musique de mon adolescence. Je ferme les yeux et je suis déjà au ciel. Comment aimer? Comment pleurer?
Voici 8 albums importants de 1979 entre solitude et grandes amitiés. Tous des classiques pour moi.
Supertramp, Breakfast in America
En 1979, Supertramp était un groupe de plus en plus populaire avec des albums somptueux comme Even in the quietest moments ou encore Crime of the Century dans lesquels on trouve des classiques comme Give a little bit ou Dreamer.
Les têtes pensantes du groupe étaient Rick Davies et Roger Hodgson. À la manière de Lennon/McCartney, ils signeront officiellement ensemble, mais officieusement, c’est une autre histoire comme pour les Beatles d’ailleurs. Pour leur sixième opus, Supertramp tente d’être à la fois commercial tout en voulant rester intègre et ne pas trop céder à la facilité.
Si le piano est l’instrument qui prédomine Breakfast in America, on retrouve évidemment de la guitare, de l’harmonica comme sur l’introduction du superbe Take the long way home (un de leurs nombreux standards) et bien sûr, le saxophone qui devient de plus en plus présent dans leurs compositions. En particulier sur le magistral Child of vision où John Helliwell est au sommet de son talent et inspiration.
Outre ses 2 titres, on retrouve 3 de leurs plus grands hits à commencer par l’imparable The logical song qui plut autant aux fans du groupe qu’à leurs détracteurs parce qu’elle est à la fois évidente et sophistiquée. Faut pas oublier qu’à la base, Supertramp était un groupe de rock progressif avant de devenir à partir de Breakfast in America, plus pop dans le bon sens du terme.
Ensuite le génial Goodbye Stranger, composé officieusement par Rick Davies. Clairement une de mes favorites du groupe avec ce refrain accrocheur et assez inattendu compte tenu de la mélodie des couplets. À noter une musique joyeuse, comme sur l’ensemble de Breakfast in America, alors qu’ils disent Goodbye!
Et évidement le titre éponyme Breakfast in America composé cette fois par Roger Hodgson. C’est un des titres les plus courts de leur carrière mais là encore c’est mélodiquement impeccable !
Et puis on citera en vrac Oh darling , même titre qu’une chanson des Beatles: un hasard? Pas sûr…! Le ‘religieux’ Lord is it mine, Gone Hollywood qui parle comme Breakfast in America de l’Amérique etc…
Avec cet album, Supertramp devient plus populaire que jamais avec environ 30 millions d’exemplaires vendus dans le monde dont près de 3 rien qu’en France. C’est peut être pour cela que la pochette de l’album est devenue une des plus célèbre de l’histoire de la musique avec cette serveuse qui pose comme si elle était la Statue De La Liberté et les 2 tours du World Trade Center.
2024
Pink Floyd, The Wall
Le concept de l’album a été développé par Waters à la suite de la tournée In the Flesh de Pink Floyds en 1977, suite à leur précédent album studio, Animals. Alors que Pink Floyd est au sommet de sa popularité sur cette tournée, Waters devient de plus en plus frustré par le public de plus en plus bruyant et commence à imaginer la construction d’un mur géant entre le public et la scène.
Waters a développé l’idée du « mur » pour inclure l’isolement, les problèmes avec l’autorité et la perte réelle de son père alors qu’il était bébé pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, Bricks in the Wall (comme on l’appelait à l’époque) n’était pas le seul concept développé par Waters à cette époque. Un deuxième album concept traitant des thèmes du mariage, du sexe et de la vie de famille a également été présenté au reste du groupe pour un vote en 1978.
Pink Floyd a opté pour The Wall et l’autre concept a finalement été développé dans le premier album solo de Waters, The Pros and Cons of Hitch Hiking en 1984.
The Wall compte 26 chansons, ce qui, en comparaison, est le même nombre de titres que les quatre précédents albums studio de Pink Floyd réunis. Pour l’aider à affiner et à produire ce projet monumental, Waters a fait appel à Bob Ezrin, qui avait déjà travaillé avec Alice Cooper, Lou Reed et Peter Gabriel. Ezrin, Waters et le guitariste David Gilmour étaient les principaux raffineurs du matériel, travaillant à partir d’un script de 40 pages.
L’album a été méthodiquement enregistré dans plusieurs endroits, dont l’Angleterre, la France et les États-Unis. Cela était principalement dû à l’exil fiscal du groupe, qui a duré un an, qui les a trouvés dans des conditions de vie étranges et se chamaillaient souvent les uns avec les autres. Waters a clairement indiqué qu’il était en charge du projet, dictant le calendrier. Il a finalement préconisé le licenciement du claviériste et fondateur Richard Wright, lorsque Wright a refusé d’écourter des vacances en famille parce que Waters avait avancé le calendrier d’enregistrement.
2023
AC/DC, Highway to Hell
Des intros qui claquent, des refrains qui déboîtent, des titres mythiques, tels seraient les mots que je devrais mettre sur cet album. Au milieu de nulle part, sur une route de campagne, je me souviens de nos longues promenades en pick-up à se remémorer les vieux albums d’AC/DC. Je pense à Let there Be Rock, High Voltage ou TNT… Je pense à Bon Scott, mort trop jeune… Highway to Hell, c’est un beau testament.
AC/DC au Forum, je me souviens encore, j’étais malade. J’y étais pour Pop Rock, le devoir m’appelle. C’est fou comme on oublie nos problèmes quand on écoute de la musique. Complètement survitaminé, il vous donne une énergie infernale qui vous donne envie de tout envoyer en l’air…
Mais ce qui fait la réelle force de cet album, c’est que pour moi, AUCUN titre n’est à jeter. On a le mythique Highway to Hell, le refrain endiablé de Shot Down in Flames, l’intro tout simplement excellente de Walk All Over You, et j’en passe…
On se lasse jamais d’écouter l’indétrônable voix de notre Bonny, même si parfois les cœurs en fond gâchent ce côté infernal qui fait le charme de ce groupe; on se plait à écouter notre chanteur s’époumoner sur tous les titres. Pour être honnête, je dirais que AC/DC après l’ère Bon Scott a perdu quelque chose… Même si Back in Black est excellent, si on l’imagine avec Bon Scott… ça aurait été plus qu’une tuerie, déja que cet album en est une.
Accompagné des déjantés Frères (avec une majuscule s’il vous plaît), Young à la guitare et de Phill Rudd à la batterie, le groupe a réussi à réaliser un album quasi parfait. (Le parfait n’existe pas, ma note est parfaite, certes, mais 9 est insuffisant, les histoires de parfait existant ou pas, on pourrait en débattre un moment…). Bref, pour moi, leur meilleur album.
2024
Neil Young & Crazy Horse, Rust never Sleeps
Tout le savoir-faire mélodique de Neil Young est contenu dans cet album essentiel de sa monumentale discographie. Aussi bien sur la face acoustique que sur son opposée électrique, on est saisi par les tensions de ces titres inédits.
Des la première écoute, on comprend que Rust never Sleeps capte l’énergie d’un live mais sans les applaudissements généreux qui normalement devraient suivre une prestation aussi tendue que celle de Neil encore relativement jeune (33 ans). C’est avec cet album qu’il sera nommé le parrain du grunge.
2025
Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
INFOGRAPHE: MURIEL MASSÉ
WEBMESTRE: MARCO GIGUERE
RÉDAC’CHEF: MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE
Merci de nous aider en contribuant à notre campagne de financement. Si vous songiez à appuyer notre site, c’est maintenant, c’est ici. Chaque contribution, qu’elle soit grande ou petite, aide à notre survie et appuie notre avenir. Appuyez Famille Rock pour aussi peu que 5 ou 10 $ – cela ne prend qu’une minute. Merci.

You must be logged in to post a comment Login