Le saviez-vous?
Publié le 19 janvier 2020
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Republié le 17 février 2025
Republié à l’occasion du 5ième anniversaire du début de cette chronique phare, habillement tenue par René Maranda.
Le saviez-vous ?
Le rendez-vous manqué d’Hendrix et McCartney
C’est dans l’émission The Howard Stern Show du 8 octobre 2013 que McCartney évoque avec émotion, ce rendez-vous manqué avec le grand Jimi Hendrix. Le 21 octobre 1969, Jimi Hendrix, Miles Davis et le batteur Tony Williams envoient un télégramme à Paul McCartney, grand fan de Jimi : – Nous enregistrons ensemble ce week-end à New York – STOP – Que dirais-tu de nous rejoindre à la basse? – STOP – Peace…
Le 22 octobre, Peter Brown, un responsable du label des Beatles, répond à la place de Macca : Référence câble reçu de Jimi Hendrix, Davies [sic] et Williams. Paul McCartney est absent de Londres pour vacances, son retour n’est pas prévu avant deux semaines. Cependant, le télégramme ne sera jamais remis à McCartney. Celui-ci en a découvert l’existence, il y a à peine une semaine ! En découvrant ces documents, l’ex-Beatles était sous le choc : Je rêve C’est une blague? Où avez-vous trouvé cela ? Comment est-ce possible? Jimi ! Jimi voulait jouer avec moi et je l’apprends là? Pourquoi?
Ces documents viennent de Yazid Manou, un spécialiste français d’Hendrix, qui les a dénichés sur les sites de deux Hard Rock Café, l’un à Key West (Floride), en 2005, l’autre à Prague (République Tchèque), en 2012.
Jim Morrison avait honte de son papa!
Mais saviez-vous qu’il était profondément impliqué dans la lutte contre la Guerre du Viêt Nam ? Il faisait en effet partie des artistes partisans du mouvement Protest Song, ce qui revient à parler, dans la langue de Molière de chansons engagées.
TOUT cela est fort joli, mais figurez- vous que le père de Jim, George Stephen Morrison était un amiral et aviateur naval dans la marine des États-Unis. Et, comble de l’ironie, ce dernier n’était autre que le commandant des forces navales américaines lors de l’incident du golfe de Tonkin en août 1964 qui est reconnu comme l’élément déclencheur de… la guerre du Viêt Nam!
Pas étonnant qu’en 1967, lors de la sortie de l’album The Doors, Jim déclara dans sa courte autobiographie destinée à la presse qu’il était orphelin. Ce n’est que bien plus tard, lors d’une entrevue, qu’il avouera clairement avoir un frère et des parents.
L’origine des pulsions destructrices de Pete Townshend
Mais savez-vous comment tout cela a commencé ? Lors d’un concert au Railway Hotel, Pete Townshend, survolté comme toujours, joue comme à son habitude en faisant de larges mouvements de bras, quasi-incontrôlés. Lors de la fin d’un morceau, il lève violemment le manche de sa guitare vers le plafond. Un peu trop, en fait. La tête de l’instrument se fracasse instantanément. Townshend ne se démonte pas pour autant. Pour rester crédible face au public, il décide d’achever sa guitare, qu’il brise en mille morceaux. La réaction est immédiate : la foule est en délire devant ce pur moment de Rock. L’incident aurait pu (et dû) s’arrêter là. Mais c’était sans compter sur les nouveaux managers du groupe qui voient là une façon très originale de démarquer leurs jeunes poulains des autres groupes de rock londoniens. Ainsi, Pete Townshend se verra largement incité à réitérer l’expérience à la fin de chaque concert.
Très vite, Keith Moon, loin d’être le dernier pour se faire remarquer, marchera dans les traces de son collègue guitariste, allant même jusqu’à faire exploser sa batterie à coup de TNT lors d’une émission télévisée.
A contrario, le bassiste John Entwistle prendra le contrepied de cette folie destructrice et de ce trop plein d’énergie en adoptant un jeu de scène très sobre, voire statique.
L’origine du logo des Rolling Stones
Le logo en forme de langue des Rolling Stones a été créé par le Britannique John Pasche. En 1970, il a touché pour cela la somme pas franchement vertigineuse de 50 livres. Deux ans plus tard, parce que le logo connaissait un certain succès, il a reçu 200 livres de plus. Le logo représente d’une part, une langue tirée aux autorités et d’autre part, la célèbre bouche de Mick Jagger. Le créateur s’est inspiré d’une représentation de la déesse hindoue Kali.
1 fois 5 : la naissance d’une nation
À Montréal sur le parc du Mont-Royal, le 24 juin 1976. Robert Charlebois et Gilles Vigneault faisaient de nouveau partie de l’événement, avec Claude Léveillée, Jean-Pierre Ferland et Yvon Deschamps, le dernier est une inclusion plutôt surprenante puisqu’il est d’abord humoriste et ensuite chanteur.
Des cinq, Yvon Deschamps est celui qui vit, comme à Québec, une soirée plus difficile. « Je savais que j’aurais plus de misère que les chanteurs. Moi, je parlais aux gens, dit le monologuiste. Et parler à une telle foule est une autre affaire. »
Dans le DVD du spectacle, enregistré à Montréal, on voit d’ailleurs Deschamps éviter un projectile durant un monologue. « C’était très agréable, lance-t-il tout de même. On croyait que c’était significatif, que ça voulait dire quelque chose qu’on soit ensemble. » Non seulement c’était significatif, mais, s’il y a une chose qui revient dans toutes les entrevues, c’est la satisfaction commune d’avoir vu cinq grands artistes partager la scène sans que personne ne tire la couverture vers lui.
Ce fut le dernier grand spectacle de ce genre tenu au mont Royal.
Photo : Claude Léveillé. Yvon Deschamps, Jean-Pierre Ferland, Gilles Vigneault et Robert Charlebois lors du concert 1 fois 5, à l’aube de la fête nationale.
WEBMESTRE: STEVEN HENRY
ÉDITEUR: GÉO GIGUÈRE

larry todd
23 janvier 2020 at 8:25 PM
Excellent, bravo…