Le rock selon Murray #17
Megadeth Rust In Peace
Publié le 15 octobre 2024
Par Normand Murray
Rust In Peace, 4ième album (1990) du groupe américain de trash metal, Megadeth. Premier album avec un nouveau guitariste et batteur, Marty Friedman et Nick Menza, suite au renvoi de Jeff Young et de Chuck Behler. Par la suite, lors du Monster of Rock Tour, le bassiste David Ellefson est remercié de ses services suite à un problème de consommation de drogues. Il reviendra beaucoup plus tard. Voilà qui stabilisa le groupe jusqu’en 1999.
De la grande qualité dans les compositions avec une production irréprochable. Les critiques sont unanimes, cet album salue le travail accompli du groupe pour la conception de ce long-jeu. Qui a par ailleurs fait de Megadeth un acteur de renom dans le monde du Metal, particulièrement avec le précédent album qui avait ouvert les porte de la célébrité internationale, avec le So Far So Good … So What.
1988
Les récompenses ‘nominatrices’ du circuit Grammy ont été proposées pour la Meilleure prestation métal à la 33ième édition des Grammys. Également la chanson Hangar 18 pour les grands et supers solos entre Mustaine et Friedmance pour la 34ième édition des Grammys.
Spécifions que cet album a le mérite dêtre classé comme étant sur la liste illustre des 1001 albums à être écouté avant, oui, de mourir. Un quasi album concept avec la couverture où l’on voit les têtes dirigeantes du monde avec l’extraterestre sous observation. L’inspiration étant les catastrophes nucléaires, les guerres, les religions et en général tirés des scénarios d’éléments de la littérature Fantasy. Tout en montrant une habilité indéniable d’envelopper le tout dans le contexte du metal heavy.
Les deux simples faisant état de la chose, Holy Wars… the Punishment Due et Hangar 18 faisant référence à cet endroit où l’armée américaine retient le secret des extraterrestes, qui est interdit d’accès à qui que ce soit (Roswell). Ces chansons sont devenues des hymnes sacrés du Heavy metal et sont toujours interprétées à chaque spectacle du groupe.
1992
Un aboutissement dans la rigueur de la création qui en font un culte pour son indéniable influence de ce que Megadeth a de meilleur à donner. Cet album est le cumul de la discographie du groupe, on dira que Mustaine est au sommet de son art et que la chimie au sein du groupe est parfaitement équilibrée comme jamais elle l’a été avec le nouvel ajout de nouveaux membres.
Parachevant une haute complexité technique, son énorme richesse mélodique avec des solos dépassant toutes expectations, fait de façon chirurgicale avec des paroles dépassant les normes usuelles, de citations épiques autant retentissantes.
Ce long jeu est considéré par les fans de monumental chef-d’oeuvre dans toutes les facettes du heavy metal et au-delà des ses frontières. Faut noter que Rust in Peace et Hangar 18 ont été conçues par Mustaine avant son séjour avec Metallica. L’inspiration viendra de la vision d’un véhicule avec les inscriptions, « une bombe nucléaire peut ruiner votre journée » et de voir encore sur ce même véhicule toutes les armes nucléaires puissent rouiller en paix. Voilà le Rust in Peace avait fait son titre.
Il imaginait voir ces bombes rouillées empilées quelque part comme ce cimetière de bombes à Seal Beach avec des enfants les peignant, ces engins de mort. C’est alors que l’entrée au studio Rumbo se fait avec le producteur Mike Clink, celui qui avait travaillé avec Guns and Roses,
Whitesnake et Metallica.
La chanson Holy Wars avait été dédiée à l’Irlande du Nord. Mustaine achète un T-shirt pour la cause et interprète en spectacle la chanson des
Sex Pistols, la reprise de Anarchy in the UK, alors renommée Anarchy in the USA sur l’album précédent. Cette tournée sera dans l’obligation de circuler en Irlande après avoir crié en spectacle « L’Irlande aux Irlandais ». Par ailleurs la chanson Holy Wars s’inspire de ces évènements.
Un désaccord avec le producteur Mike Clink fera que celui-ci sera remercié de ses services pour en prendre deux autres du nom de Micajah Ryan et Max Norman, s’ajoutant Mustaine également à la production.
Les neuf chansons sont le fruit, paroles et musiques de Mustaine, si ont fait exception de Tornado Of souls dont les paroles sont coécrites avec Ellefson et Dawn Patrol et la musique d’Ellefson.
Les musiciens présents sur cet album sont Dave Mustaine, au chant et guitare. David Ellefson, à la basse et choeurs. Marty Friedman, guitare. Nick Menza, batterie et choeurs. Chris Poland, guitariste pour les démos de Rust In Peace, Polaris, Holy Wars… The Punishment Due et Take no Prisoners.
Question critique, elle fait l’unanimité des 5 et 4 étoiles et demi. Un opus quasi apocalyptique dans ses textes avec une musique de grand talent, d’interprétation des solos de guitares de même que l’ensemble de ce chef-d’oeuvre signé Dave Mustaine dans sa presque totalité.
2010 – Célébrer les 20 ans de l’abum
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Fabriqué au Québec
Basé à Montréal, capitale mondiale du rock francophone
BANNIÈRE : RENÉ MARANDA
WEBMESTRE : MARCO GIGUÈRE
RÉDAC’CHEF : MURIEL MASSÉ
ÉDITEUR : GÉO GIGUÈRE
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